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Dans son ouvrage "Christian slaves, muslim masters : white slavery in the Mediterranean, the Barbary Coast, and Italy, 1500-1800", Robert C. Davis estime que, depuis le début du XVIe au milieu du XVIIIe siècle, les seuls marchands d’esclaves de Tunis, d’Alger et de Tripoli ont réduit de 1 million à 1 250 000 chrétiens européens blancs en esclavage en Afrique du Nord (ces chiffres ne prennent pas en compte les Européens asservis par le Maroc et par les autres esclavagistes de la côte méditerranéenne). L’analyse des statistiques douanières des XVIe et XVIIe siècles montre qu’entre 1450 et 1700, l’importation supplémentaire d’esclaves de la mer Noire par Istanbul s’élèverait à environ 2,5 millions. De 1500 à 1650, le nombre d’esclaves européens blancs dépasse largement celui des noirs africains envoyés comme esclaves vers les Amériques. Travaillant dans les carrières, les mines ou comme rameurs pour les pirates barbaresques, la vie des esclaves blancs en Afrique n’était pas meilleure que les pires conditions des esclaves noirs en Amérique.
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