25 avril 2016

Il est l'or de se réveiller, le monde a 100 000 milliards de dettes !


Au Brésil, nous ne recevons aucune télé française à part la chaine de gauche TV5Monde. Cette semaine, l’historien de Télé-matin, vous savez celui qui ne se sépare jamais de son nœud papillon, nous a raconté l’histoire de l’or de la Banque de France disparu avant-guerre. Et bien, contrairement à ce que j’ai écrit à deux reprises, non l’or n’a pas été caché par les Rothschild dans les coffres de la Federal Reserv à New York, non le général de Gaulle n’aurait pas pu récupérer tout cet or aux Etats-Unis à la fin des années 60. Ce grand historien nous apprend en effet que cet or n’est jamais allé à New york, mais qu’il a été placé tout bonnement à la Martinique. Et dire que l’état français cherchait partout depuis le milieu des années 30 où était passé cet or, il suffisait de le demander à Télé-matin. La Coupe du monde de foot vient de commencer cette semaine, dès le 1er match on sait qui doit la gagner à tout prix. La FIFA a donc donné ses ordres aux arbitres, il faut absolument que le Brésil gagne pour anesthésier les manifestants qui veulent gâcher la fête. Ne riez pas car en France nos gouvernants utilisent les mêmes procédés. Vous allez tout oublier pendant les trois prochains mois avec le foot, suivi du Tour de France et du mois d'août. C'est à la rentrée de septembre que les mauvaises nouvelles vont tomber et que vous allez commencer à entendre parler du « reset » la remise à ZERO de la dette en ponctionnant les comptes bancaires des français.

Ou est passé l’or de l’Ukraine ? 
 
Quand un pays devient une « démocratie », les Etats-Unis ne sont pas loin et ils sont très généreux comme en Ukraine où ils viennent de mettre à disposition un avion-cargo pour que la nouvelle équipe dirigeante qu’ils ont mis en place puisse mettre à l’abri le stock d’or dans un endroit plus sécurisé, comme par exemple les coffres de la Fed (banque centrale américaine appartenant à Rothschild et Rockfeller). Mais attention, c’est juste pour mettre l’or à l’abri des convoitises russes.
Le 7 mars dernier, les réserves d’or ukrainienne (40 boîtes scellées) sont arrivées à 2 heures du matin à l’aéroport Borispol de Kiev dans des fourgonnettes non immatriculées et ont été chargées dans un avion cargo sans identification. L’avion a immédiatement décollé vers les Etats-Unis. Des témoins de la scène se sont alors adressés aux autorités de l`aéroport et on leur a fortement conseillé de ne pas mettre leur nez dans cette affaire. Les américains ont aidé l’Ukraine depuis 2009 en versant 5 milliards de dollars afin de déstabiliser l’ancienne équipe dirigeante jugée trop proche de Moscou. Voilà une façon de rentrer dans ses frais, rien n’est gratuit avec Obama.

C’est la course pour récupérer l’or 
 
En 2011, le Vénézuela a rapatrié ses réserves d'or déposées à l'étranger soit 211 tonnes pour un montant de 11 milliards de dollars. 80 % de ces stocks se trouvaient dans la Banque d'Angleterre. En octobre 2012, l’Allemagne (qui détenait en 1998 seulement 2% de son or sur son sol) a pris un accord avec la Federal Reserv américaine pour récupérer les 674 tonnes d’or que les américains détiennent d’ici à 2015. Mais la FED fait obstruction, en 2012, l‘Allemagne n’a récupéré seulement que 5 tonnes et 37 tonnes en 2013, soit bien moins que les 84 tonnes qu‘elle devrait recevoir annuellement pour que l`objectif des 674 tonnes soit atteint.
Depuis, les allemands ont revu leur demande à la baisse, ils ne demandent plus que 300 tonnes avant 2020 et ils espèrent récupérer ainsi 30 à 50 tonnes par an. Comme on le voit quand il s’agit de mettre dans les coffres américains l’or ukrainien, tout est beaucoup plus facile que dans le sens inverse. Les allemands ont, semblent-il, de moins en moins confiance dans les banques centrales américaine et britannique et ils espèrent récupérer 50% des 3400 tonnes d’or d’ici 2020. Aujourd’hui, 674 tonnes de l’or allemand est aux Etats-Unis, contre 930 tonnes à Londres et une grande quantité est également à la Banque de France, mais le rapatriement concerne aujourd’hui uniquement le stock détenu aux USA, preuve que les américains inspirent une certaine méfiance.
Le phénomène n’est pas nouveau, le Général de Gaulle, après avoir récupéré l’or de la France caché avant guerre aux Etats-Unis par les Rothschild dans les coffres de la FED, exigea en 1969, alors que l’once d’or était au plus bas à 35 dollars, que le trésor américain paye en or les excédents de réserves en dollars. Les États-Unis perdirent ainsi 10.000 tonnes d’or à cause de pays comme la France et les Pays-Bas qui retournaient leurs réserves excessives de dollars. C’est à ce moment que le président Nixon décida la fin de la convertibilité du dollar sur l’or en 1971. La crise du dollar commença et elle fit monter l’or à 880 dollars l’once en 1980. Un tour de force que les américains n’ont pas pardonné au général de Gaulle.

Les américains, pas si bien lotis qu’ils prétendent
 
La situation économique et financière aux Etats-Unis est explosive, les 25 plus grandes banques américaines ont un bilan catastrophique (elles ont 212.525 milliards de dollars de produits dérivés en 2013 alors que leurs avoirs ne sont que de 8.900 milliards soit ratio de 1/24 ! ). La dette au niveau global (État fédéral, États fédérés, local), dépasse 56.000 milliards de dollars alors qu'au début des années 1970, elle était de moins de 2.000 milliards de dollars, soit une multiplication par 28 en un peu plus de 40 ans ! Rien que lors de son 1er mandat, Obama a accumulé des dettes dépassant celles accumulées par les 42 précédents présidents américains, de George Washington à Bill Clinton !
47 millions d’Américains dépendent des coupons alimentaires alors qu'ils n’étaient que 32 millions au moment de la 1ère élection d'Obama. La baisse du chômage US en décembre de 7 à 6,7% s’explique par la sortie des statistiques de 917 000 chercheurs d’emploi découragés. Si on refait le calcul depuis 1994, le taux de chômage aux Etats-Unis devrait avoisiner les 20%.
Tout cela explique le forcing et les méthodes expéditives des américains sur la Russie, sur le traité transatlantique..... Leur dernier méfait est le blocage du projet South Stream, un gazoduc de 930 kms , de la Russie à l’Italie, qui doit passer par la Bulgarie pour fournir à l’Europe 30% de son énergie. Les sénateurs américains Ron Johnson, John McCain et Chris Murphy, sont venus exiger du 1er ministre bulgare, Plamen Oresharski, qu’il en stoppe la construction. Et Barroso, pour appuyer les Etats-Unis, vient d’entamer une procédure de l’UE contre la Bulgarie. Tout cela pour que les géants pétroliers américains nous vendent leur gaz de schiste. C’est un comportement de voyou et cela montre qu’ils sont aux abois.
De Gaulle avait refusé de célébrer le débarquement du 6 juin 1944, on commence à comprendre pourquoi. 

Accord européen sur les bail in 

Il y a un an, Après la crise chypriote, Christine Lagarde avait proposé la mise en place d’une taxe de 10% sur les dépôts bancaires des clients afin de sauver les banques. Ce qui avait l’air de n’être qu’une simple proposition est devenue une directive européenne qui vient d’ être ratifiée par le Parlement européen le 11 décembre dernier, sous les applaudissements des députés européens, mais dans l’indifférence des médias. Cela s’appelle le bail-in ou ponction sur les comptes bancaires des clients, le bail-out étant le ponctionnement des contribuables. Les fonctionnaires européens viennent d’instituer la possibilité et même l’obligation de ponctionner sur les comptes bancaires des déposants en cas de faillite ou de difficultés. La difficulté se définit, par exemple par une chute de 40% des marchés financiers (Depuis l’an 2000, il y a eu 2 fois des chutes supérieures à 50%).
On doit cette directive à Michel Barnier (UMP) assisté de son conseiller spécial, l’ancien communiste rédacteur du Programme Commun de la Gauche, l’économiste du PC Philippe Herzog. Comme quoi à Bruxelles, droite et gauche c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Les pertes des banques ne seront plus supportées par les contribuables, mais par les clients. Quelle avancée !
L’accord sur le bail-in prendra effet en 2015 et les prélèvements sur les comptes bancaires en 2016 et cela concernera les comptes de plus de 100.000 euros. Dans le cas ou la ponction sur les comptes n’est pas suffisante, l’état pourra nationaliser la banque (là vous pairez une 2ème fois, mais en tant que contribuable).
Avant, vous deviez en tant que contribuable renflouer les banques, aujourd’hui, comme dit Barnier, c’est une pratique du passé, ce sont les gens qui déposent leur argent en banque qui sont responsables et comme il est obligatoire de disposer d’un compte bancaire, vous n’avez pas le choix. Chaque déposant est garant de la santé de sa banque mais lorsque celle-ci s’enrichit, il n’y a rien pour le client qui n’est là que pour les pertes. C’est ce que les banquiers appellent la « dissémination des risques ». Avant, les banques avaient gardé le risque pour elles, maintenant elles sont généreuses, elles le refilent au public et à ses caisses de prévoyance. Et en plus, dorénavant on prévoit de le faire autoritairement après 2016.

Qu’est-ce que la titrisation ?
 
Comment faire 20% de bénéfice annuel, alors que la progression de clientèle d’une banque n’est que de 2% par an, tout simplement en faisant de la « tritisation ». Ce système pour faire plus d’argent est un des fleurons de la créativité financière anglo-saxone. Une banque ne peut prêter qu’en fonction des dépôts qu’elle détient, mais imaginons une Banque A qui va voir une Banque B, et lui demande de garantir le paquet de 9€ de crédit qu’elle vient de donner à un client. Comme la Banque B lui donne cette garantie, il n’y a plus de problème de règles prudentielles puisque la banque a obtenu une couverture. La Banque A peut donc recommencer à prêter de nouveau 9€… sans avoir, bien sûr, les dépôts en face. En échange, la banque B demandera aussi à la banque A de lui garantir ses crédits. Au bout d’un certain temps, plus personne ne sera en mesure de dire quel crédit ou encore qui a la créance correspondante ! On ne sait plus qui a acheté quoi. C’est comme cela que les banques fabriquent des « Produits toxiques » qu’elles disséminent en les revendant.

Le Grand reset avant 2017 
 
Depuis quelques temps on entend parler du « grand reset », c'est à dire la grande remise à zéro du système monétaire et de la dette. Cela va toucher notamment la dette des états, cela va avoir lieu et va nous ruiner ! Mais rassurez-vous les financiers n’en veulent qu’à votre argent.
Christine Lagarde, directrice du FMI en a parlé lors du dernier Forum de Davos. Dans son discours, elle a rappelé que les dettes des états a atteint dans le monde 100 000 milliards de dollars en mars 2014 et qu'il était temps de parler de reset car la plupart des pays n'étaient plus dans la capacité de rembourser. Il fallait donc procéder comme pour les bail-in, à savoir ponctionner arbitrairement les comptes des clients des banques pour résorber la dette de chaque état.
On essaye de nous vendre depuis 2 ans une reprise mondiale, mais on voit bien qu’elle ne se fait pas sur une progression des chiffres d’affaires des entreprises, mais sur les résultats obtenus par des compressions de personnel et des délocalisations. Nos dirigeants sont parfaitement informés de ce qui va se passer dans les années ou les mois à venir et nous allons vivre une grande remise à plat du système monétaire mondial car, malheureusement, d’après de nombreux économistes, il n'y aura aucune autre solution. Cela sera douloureux.

Stop à l’aide aux banques 
 
Les financiers ne vont pas s’asseoir sur le remboursement de la dette. Or depuis 2 ans, non seulement nous avons notre propre dette, près de 2000 milliards, mais aussi les engagements vis à vis de l’Europe pour le sauvetage de l’euro (enfin plutôt des ...banques). Il y en a pour l’instant pour 158,5 Milliards d'euros engagés par la France sans garantie de remboursement par :
· La Grèce : nous remboursons la Banque Goldman Sachs qui a prêté de l'argent aux banques grecques pour falsifier leurs comptes et rentrer dans l'Euro,
· L'Irlande : remboursement des dettes des banques privées de l'Irlande dont le gouvernement irlandais est responsable,
· Le Portugal : remboursement des dettes du gouvernement portugais,
· L'Espagne : remboursement des promoteurs immobiliers qui ont spéculé avec la complicité des banques espagnoles (l’Espagne a construit plus que la France, l'Allemagne et l'Italie réunis).


Parmi les conditions imposées à Chypre pour bénéficier du prêt de 10 milliards d’euros, les dirigeants européens ont imposé des pertes sur les prélèvements sur les dépôts supérieurs à 100 000 euros. Ce type de mesures va certainement être répété lors de nouveaux sauvetages de pays en difficulté. Or, ceux-ci ne manquent pas, après Chypre, la Slovénie, l’Espagne, l’Italie, voire Malte et même le Luxembourg, sont les possibles prochains états qui devront être soutenus.

Que va faire Hollande ? rien pour nous sauver en tout cas. 
 
On en est à près de 2000 milliards d'euros de dette publique et avec un économiste comme Hollande aux manettes, il est clair qu'il y aura sans doute 1200 à 1500 milliards d’épargne privée qui vont disparaître. La question est de savoir comment ? Est-ce qu'il va nous coller des impôts, prélèvements, ou taxes nouvelles ? Je pencherais plutôt vers une solution à la chypriote parce que politiquement, c’est ce qu’il y a de moins douloureux et de plus facile à décider pour le pleutre Hollande. Responsabiliser les épargnants qui possèdent plus de 100.000 euros en banque ne jettera pas des foules de manifestants dans la rue. Hollande, dont l'ennemi était la finance, s'est couché devant les banquiers français : donc pas de séparation des banques de dépôts et des banques d'affaires. Aujourd’hui, si vous avez plus de 100 000 euros : c’est à vous de choisir une banque qui n’a pas de trader. On rend les déposants responsables du choix de leur banque alors que leurs chiffres sont bidonnés, les bilans truqués et manipulés de façon éhontée. Ceux qui s’en sortent sont ceux qui pratiquent l’évasion fiscale.
Le bail-in de Bruxelles est ponctionné au-delà de 100 000 euros de dépôt … , mais le fonds de garantie mis en place pour les montants inférieurs est insignifiant (70 mds d’euros), lorsque le système « Banque centrale – Etat – Banques » sera en faillite tout va s’évaporer.
C’est incroyable que l’on tente de nous faire avaler insidieusement que déposer son argent sur un compte bancaire, c’est comme un placement ou un investissement à risques ! Les comptes ne sont pas des titres boursiers que je sache… Depuis fort longtemps en France et en Europe, on est obligé de posséder un compte bancaire et, en plus, il faudrait assumer les pertes des banquiers.
Le seul moyen de sauver nos économies est de faire comme 95% des états de la planète, faire marcher la planche à billets et de ne plus emprunter aux banques privées, ce qui implique au moins la sortie de l’euro et la remise des dettes à zéro en refusant de payer ces milliards qui ne sont, en fait, que des intérets payés à des banksters.

Publié par Capitaine Enzo
Vu ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.