24 janvier 2016

Migrants : une statue du général de Gaulle vandalisée...


Samedi, près de 2 000 personnes ont manifesté à Calais pour dénoncer les conditions de vie difficiles des migrants. Ce mouvement de protestation s'est achevé dans la confusion avec le recensement de plusieurs incidents qui ont perturbé la ville.

La tension était particulièrement vive dans la ville de Calais où habitants, syndicalistes, représentants politiques et migrants ont dénoncé la passivité de l’Etat concernant le sort réservé aux réfugiés, et notamment ceux qui vivent dans la Jungle de Calais. Difficilement accessible et souvent considérée comme une zone de non-droit, la Jungle a été, à plusieurs reprises le théâtre d'affrontements entre CRS, migrants et certains habitants exaspérés par la situation sécuritaire qui prévaut autour de cette zone.

Les manifestants qui ont entamé leur marche à 14 heures, depuis la Jungle de Calais, se sont calmement dispersés à 16h30. Durant la marche, plusieurs habitants de la ville ont montré leur opposition à ce mouvement. «Lorsque les réfugiés ont traversé le centre-ville , il y a eu toutes sortes de réactions... au moment où ils passèrent devant une maison, un homme a soudainement crié sur eux, chose qu'ils n'ont pas appréciée. S'en est suivie une confrontation», a confié à RT le photojournaliste Frederik Sadones. «L'homme est ensuite entré à l'intérieur de la maison et a pris son fusil de chasse le braquant sur les réfugiés... Les gens se sont rapidement dispersés, la police est par la suite arrivée sur place, mais heureusement personne n'a été blessé et aucun coup de feu n'a été tiré», a-t-il ajouté. «Il y avait beaucoup de réactions négatives de la population locale et cette confrontation en fut le point culminant», a conclu le photographe.

Local resident points shotgun at refugees marching through #Calais. No shots fired, nobody hurt. #JungleDeCalais pic.twitter.com/x0Hp6hx4Ad— Frederik Sadones (@FrederikSadones) 23 Janvier 2016

Un climat de tension qui était également palpable dans le port de Calais, où quelques deux cents personnes avaeint pénétré. Cinquante d'entre elles ont investi le ferry britannique The Spirit of Britain, a fait savoir le préfet de Calais, Denis Gaudin.
 
Par ailleurs, des débordements qualifiés de «sérieux» ont été signalés par la maire de la ville, Natacha Bouchart. Sur la place d'Armes, la statue du général de Gaulle et d'Yvonne Vendroux a été taguée. Un graffiti avec la mention «Nik la France» a en outre été repéré avant qu'il ne soit effacé. L'acte qui a été relayé sur Twitter par des activistes anti-frontières a provoqué l'indignation d'une partie de la classe politique française.

La "Jungle" de #Calais est devenue le symbole de la perte d'autorité de l'État et du recul de la République. pic.twitter.com/0mB4B0vAAd— Eric Ciotti ن (@ECiotti) 24 Janvier 2016

La France ne doit plus transiger avec le respect de son histoire & valeurs! Nous attendons des sanctions exemplaires pic.twitter.com/qnpnjP8hlY— Eric Ciotti ن (@ECiotti) 23 Janvier 2016

Les immigrationnistes dans leurs œuvres à Calais ! Le Général souillé par la haine de la France. Honteux. pic.twitter.com/LeVqqs3krx— Florian Philippot (@f_philippot) 23 Janvier 2016

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