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Sommaire :
I Introduction
II Les traînées de condensation, un phénomène récent ?
III La Troposphère
IV L'Humidité
V Les traînées de condensation
5.1 Rappels
5.2 Le mode de formation des traînées de condensation
VI La théorie des chemtrails
6.1 Aux origines de la théorie
6.2 Épandages chimiques et analyses
6.3 L'Altitude
6.4 Les Filaments aéroportés
6.5 Le Forçage radiatif
6.6 Conclusion
VI L'augmentation du nombre de traînées de condensation
7.1 L'augmentation du trafic aérien
7.2 Le refroidissement planétaire
Conclusion Final
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I Introduction
Ma première confrontation à propos du sujet des Chemtrails s'est produite il y a de cela 3 ans. Sentant que la société ne tournait pas vraiment comme il le fallait, je m'étais lancé à la recherche d'informations afin d'en trouver les causes profondes. Je naviguais alors plus ou moins sereinement au milieu de la « complosphère ».
Un jour, sur un site de « ré-information », je suis tombé sur un article alarmiste indiquant que les gouvernements et élites planétaires avaient secrètement planifié et exécutaient en ce moment même, et depuis quelques temps déjà, l'empoisonnement de la population par des épandages chimiques aériens. La principale preuve évoquée était la recrudescence et la persistance, ces dernières années, des traînées que laissaient les avions dans leurs sillages.
Étant relativement jeune au moment des faits, je n'avais pas le recul nécessaire pour pouvoir juger correctement cette affirmation. Malgré cela, j'ai fini par y croire naïvement, poussé par cette mouvance tous azimuts de « c'est forcément vrai car les élites veulent notre peau », alors que je n'avais aucunes connaissances basiques à propos de la météorologie ou la climatologie.
Je m'étais donc forgé cet avis précipitamment et j'ai embarqué cette conclusion avec moi le reste du temps, étant heureux lorsque le ciel était plus ou moins clair ou étant embêté et médisant lorsque celui-ci était parcouru ne serai-ce que par une de ces traînées blanchâtres. Pendant ce temps là, un article était publié par-ci, par-là avec toujours le même refrain : « C'est chimique ! Ils nous empoisonnent ! »
Il y à quelques mois de cela, me documentant alors sur la possibilité d'un refroidissement planétaire et voulant en savoir plus sur la théorie de l'univers électrique, je me décidai à lire le livre de Pierre Lescaudron avec la participation de Laura Knight-Jadczyk s'intitulant :
LES CHANGEMENTS TERRESTRES ET LA CONNEXION ANTHROPOCOSMIQUE
Sans parler du fait que ce livre fut passionnant à lire, il se trouvait qu'une moitié de chapitre était consacrée au phénomène des traînées de condensation. Il réfutait brièvement la théorie des chemtrails d'une façon qui paraissait si évidente que le doute s'installa définitivement en moi.
Je découvris que le sujet, contrairement à ce que je pensais, ne faisait pas l'unanimité même chez les chercheurs dits « alternatifs » et qu'une documentation conséquente (surtout en anglais) existait à ce propos. C'est ainsi que je me décidai à rassembler les connaissances basiques nécessaires afin de pouvoir creuser en profondeur la question.
N'ayant pas trouvé ou n'étant pas tombé sur un dossier fourni en français traitant de cela, je me suis dit qu'il serait intéressant de compiler et expliquer du mieux qu'il puisse l'être le cheminement qui m'a amené à comprendre la formation des traînées de condensation et à considérer finalement la théorie des chemtrails, si ce n'est fausse, tout au plus très incertaine.
Je rajoute finalement qu'il n'est pas question d'imposer mon point de vue sur la question. Toute intervention constructive étant bien évidement la bienvenue.
II Les traînées de condensation, un phénomène récent ?
Les traînées que laissent les avions et que nous observons si souvent désormais au dessus de nos têtes ne sont absolument pas un phénomène qu'on pourrait qualifier de récent. En effet, ces traînées apparaissaient déjà dans un grand nombre de photos d'époque[1]. Les avis des personnes concernant l'aspect du ciel en ces temps divergent eux aussi[2]. C'est un sujet qui a aussi était exposé et étudié dans la littérature scientifique depuis plusieurs dizaines d'années[3].
Le premier témoignage probable de l'observation d'une formation de traînée de condensation a été rapporté par un certain Ettenreich en 1915 et se serait passé au sud du Tyrol dans les Alpes italiennes[4]. Il y décrit alors une condensation longiligne sous forme de cumulus provenant des gazes d'échappements d'un avion.
Mais c'est surtout depuis la Première Guerre Mondiale que l'on à vu la démocratisation du phénomène s’amplifier lorsque les avions ont pu atteindre l'altitude nécessaire pour qu'il puisse se former ce type de traînées[5].
Dès lors la multiplication des témoignages ne cessa de se multiplier[6]. La plupart font alors le rapport de traînées longilignes, plus ou moins persistantes, se dispersant ou non au grès du vent jusqu'à couvrir une part substantiel du ciel sous forme analogue à des nuages de type cirrus.
Le phénomène ne fut réellement pris au sérieux qu'à partir de la Deuxième Guerre Mondial car il était d'une grande importance tactique. En effet, en temps de conflit et lors des affrontements aériens, les traînées de condensation laissées par les avions fournissaient des informations stratégiques à l'aviation ennemie tel que la position des avions, leurs directions et leurs nombres, sans parler des problèmes de visibilité que cela produisait.
Il était alors indispensable de connaître les caractéristiques fondamentales de ce phénomène et les moyens de les éviter, voir de les éliminer.
[1] Liste non exhaustive. Il existe une pléthore de photos du même type sur internet. Voir ici ou encore ici.
III La Troposphère
La troposphère est la plus basse couche de l'atmosphère. Elle s'élève entre 8 km aux pôles et 15 km au dessus de l'équateur.
Graphique représentant les différentes couches composites de l'atmosphère.
Cette différence s'explique par les mouvements verticaux de convections profondes ainsi que les mouvements horizontaux d'advections des tropiques vers les pôles qui sont provoqués par le réchauffement du rayonnement solaire sur le sol[7].
Schématisation du principe de convection
Schéma d'une cellule de Hadley. Elle redistribue l'énergie accumulée à l'équateur vers les plus hautes latitudes.
Presque toute la vapeur d'eau ou humidité atmosphérique se trouve dans la troposphère. C'est donc dans cette couche qu'on trouve la plupart des phénomènes météorologiques[8]. Les vents peuvent y atteindre plusieurs centaines de km/h. C'est d'ailleurs à la limite conjointe entre la troposphère et la tropopause qu'on rencontre les courants-jets[9].
La température moyenne décroit dans toute la troposphère au fur et à mesure que l'on s'élève. En effet, dans un cadre relativement simpliste, plus l'air monte en altitude et plus sa pression diminue[10]. L'air chaud en surface qui est moins dense que l'air froid ambiant monte en altitude. Il subit une détente progressive, dite adiabatique, qui résulte par une baisse de sa température en accord avec les principes de la thermodynamique[11].
Évolution de la température et de la pression en fonction de l'altitude.
Il est toutefois assez difficile de prédire les conditions exactes du milieu à causes de la multiplicité des phénomènes qui y occurrent. Cependant, pour faciliter les choses, on admet généralement que la température chute d'environ 6,5°C tout les 1000 mètres dans une atmosphère dite « normalisée ».
Le modèle de l'Organisation de l'Aviation Civil International (OACI) normalise une atmosphère à une température moyenne de 15°C et à une pression de 1013,25 hPa au niveau de la mer en condition d'absence d'humidité, qui est indispensable à la formation de nuages.
Tableau de valeurs issue du modèle de l'OACI. Température et pression en fonction de l'altitude. Wikipédia : Atmosphère normalisée
IV L'Humidité
L'humidité représente la quantité d'eau ou de vapeur d'eau contenue dans l'air ou dans une substance[12].
L'humidité absolue est la mesure de la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air indépendamment de la température[13].
La quantité de vapeur d'eau qui peut être contenue dans l'air dépend des conditions de pression et donc de température de celui-ci.
Plus la température est élevée, plus la quantité de vapeur d'eau qui peut être contenue dans l'air est importante. Lorsque l'air est chaud, la distance entre les molécules d'air est plus grande. La place est donc plus disponible pour y avoir des molécules d'eau[14].
Inversement, plus la température diminue et plus la quantité de vapeur d'eau qui peut être contenue dans l'air est faible. Ceci s'explique par le fait que la pression de vapeur saturante augmente et diminue, de façon non-linéaire, avec la température.
La pression de vapeur saturante étant la pression maximal de vapeur d'eau que peut contenir l'air à une température donnée avant d'atteindre la saturation[15].
Graphique montrant la quantité d'eau que l'air peut contenir en fonction de la température. Wikipedia : Pression de vapeur saturante
L'humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air, (pression partielle de la vapeur d'eau), sur la quantité maximal de vapeur d'eau que peut contenir l'air, (pression de vapeur saturante) dans des conditions de températures données[16].
C'est cette élément qui est important et que mesurent les météorologues.
Lorsque l'humidité relative atteint 100 %, on dit qu'il y a saturation. L'air est saturé en vapeur d'eau. (Ne pas en déduire que cet air est constitué à 100 % de vapeur d'eau !) Cela signifie que l'air n'est plus en mesure d’accueillir de vapeur d'eau supplémentaire. Dans ce cas, une condensation de gouttelettes d'eau apparaît et il va pouvoir se former des nuages.
Pour une même quantité de vapeur d'eau présente dans l'air, le pourcentage d'humidité relative dépend de la température.
Plus la température diminue, plus l'humidité relative est importante. Plus la température augmente, plus l'humidité relative est faible.
Illustration du principe de saturation en fonction de la température. La saturation étant atteinte lorsque l'humidité relative est supérieur ou égal à 100 %.
Une masse d'air pourra atteindre la saturation de deux façons[17] :
Par un abaissement de la température qui augmente donc l'humidité relative jusqu'à 100 %.
Par une augmentation de la quantité de vapeur d'eau qui lui est fournie si elle passe au dessus d'étendues maritimes, sols détrempés ou par un apport extérieur quelconque (Ici, l'exemple qui nous intéresse est la vapeur d'eau rejetée par les réacteurs des avions).
V Les traînées de condensation
Dans cette partie, nous ne parlerons uniquement que du mode de formation des traînées de condensation ou « condensation trails » (Contrails en anglais), phénomène central dans la controverse de la théorie des Chemtrails. Nous nous concentrerons sur celles émient par les turboréacteurs et omettrons celles produites par les moteurs à hélice ou les traînées aérodynamiques en bout d'aile[18].
5.1 Rappels
Récapitulons les caractéristiques du milieu que traverse la grande majorité de l'aviation mondial. L'altitude de croisière des avions de ligne est à peu près comprise entre 8000 et 12 000 mètre. Comme vu précédemment, plus la température diminue et plus la quantité de vapeur d'eau que peut contenir l'air est faible. Ce qui fait qu'en haute troposphère, le milieu peut-être plus ou moins sec[19]. Pour certaines personnes, cette argument tendrait à prouver l'impossibilité de la formation ou de la persistance des traînées de condensation dans ce genre de milieu.
Cependant ici ce n'est pas tant l'humidité en terme absolue qui est importante mais l'humidité relative. Nous avons vu que plus la température diminuait et plus l'humidité relative augmentait. Ce qui fait que l'air ambiant peut être relativement très humide[20] à cause des très basses températures qui, à ces altitudes, peuvent atteindre, voir dépasser les -60°C. C'est d'ailleurs à ces hauteurs que se forment les nuages de l'étage supérieur de type Cirrus-Cirrocumulus-Cirrostratus[21].
Pour simplifier, les nuages se forment par refroidissement d'une masse d'air qui entraîne la condensation de la vapeur d'eau en eau liquide ou en glace[22]. Ce processus nécessite la présence d'aérosols qu'on appelle noyaux de condensation sur lequel la vapeur d'eau va pouvoir se condenser puis se cristalliser si les conditions le permettent. Les aérosols sont de fines particules en suspension dans l'air émient par les activités humaines ou naturelles tels que les éruptions volcaniques et les feux de forêts[23].
Les cirrus, « boucles de cheveux » en latin, représentent en moyenne 30-40 % de la couverture nuageuse total qui recouvre en permanence la terre[24]. Ce sont des nuages constitués de cristaux de glaces. Ils sont engendrés par une sursaturation locale de l'air par rapport à l'eau ou à la glace. Une sursaturation signifie que l'humidité relative atteint des valeurs supérieurs à 100 %.
Ceci nous montre bien que des phénomènes de saturation et de sursaturation se produisent régulièrement à ces altitudes lorsque les conditions d'humidité et de température le permettent.
Nuage de type Cirrus
Nuage de type cirrostratus
Nuage de type cirrocumulus
5.2 Le mode de formation des traînées de condensation
Les traînées de condensation produites par les avions sont des sortes de nuages linéaires constitués de particules de glaces[25]. Les réactions chimiques de combustion dans les réacteurs s'accompagnent de la libération d'une certaine quantité de chaleur, de vapeur d'eau et de particules. Ces rejets réchauffent les couches d'air traversées par l'avion en même temps qu'ils les enrichissent en vapeur d'eau. Ces deux actions ont des effets contraires sur l'humidité relative. L'addition de vapeur d'eau augmente l'humidité relative alors que le réchauffement la diminue.
Cependant, l’apport en vapeur d'eau fini par l'emporter sur le réchauffement à cause des températures extrêmement basse du milieu[26]. L'air est alors saturé/sursaturé.
Comme pour la formation de nuages, la vapeur d'eau finit par se condenser autour de noyaux de condensation. Cette condensation est d'autant plus facilitée par l'apport conséquent de ces même noyaux par les particules émises des gazes d’échappement issues des réacteurs de l'avion[27].
Enfin, l'eau formée préalablement finit par geler quasi-instantanément à cause des très basses températures. Il en résulte alors ces traînées blanchâtre que chacun est à même de remarquer régulièrement lorsqu'il lève la tête vers le ciel.
Traînée de condensation classique
Zoom sur une traînée de condensation. Important : Remarquez l'intervalle, qui peut-être plus ou moins long, entre les réacteurs et le début des traînées qui se fait graduellement. C'est l'infime instant nécessaire pour que la vapeur d'eau se condense et que l'eau gèle quasi-instantanément pour donner ces nuages linéaires.
Ballet aérien lors du 14 juillet. Dans ce cas où les avions épandent des produits afin de réaliser le drapeau français, cet intervalle n'existe pas.
Un exemple parmi tant d'autres de tentative de manipulation. Nozzles signifiant « Buses » en anglais.
L'original. Étude de la NASA sur les vortex nécessitant "d'enfumer » l'arrière de l'avion afin de mieux visualiser les remous de l'air provoqués par celui-ci.
La persistance des traînées de condensation variera en fonction des caractéristiques du milieu que traverse l'avion :
Si l'air est localement saturé/sursaturé par rapport à l'eau ou la glace, (températures assez basses et/ou humidité suffisante) les traînées de condensation persisteront pendant plusieurs heures et s'étaleront pour couvrir une part substantiel du ciel[28].
Dispersion d'une traînée de condensation persistante au fil du temps. Photo : NASA
Photo d'un ciel parcouru de traînées de condensation persistantes plus ou moins dispersées.
Si l'air est plutôt sec et/ou la température n'est pas assez basses, les traînées de condensation se dissiperont en quelques minutes, voir quelques secondes.
Photo d'une traînée de condensation non persistante.
Ici, au lieu d'invoquer la théorie de l'épandage de matières chimiques, la différence de persistance entre ces 2 traînées peut simplement s'expliquer par le fait que que les avions ne traversent pas des milieux aux caractéristiques de température et d'humidité identiques. Il est par exemple extrêmement difficile de jugé à l’œil nu au niveau du sol la position et l'altitude d'un avion par rapport à un autre. Les nombreux phénomènes atmosphériques ne font pas de ce milieu un endroit uniforme, stable et hautement prédictif !
Les traînées de condensations sont donc bien des phénomènes artificiels engendrées par le passage des avions dans des couches d'air assez froides et humides pour provoquer leurs apparitions. Mais ce ne sont en aucun cas des traînées produites à l'aide d'agents chimiques à des fins de dépopulation ou autres bien que les réacteurs rejettent divers agents polluant tout comme le fait un quelconque engin motorisé.
Il est aussi à noter que si des produits chimiques étaient seulement dispersés, leurs persistances sous forme de nuages longilignes tel qu'observé seraient vraisemblablement moindre. Premièrement, la vapeur d'eau apportée par les moteurs est capital pour qu'il est suffisamment de condensation. Deuxièmement, les traînées de condensation perdurent, lorsque les conditions le permettent, parce qu'elles sont composées de cristaux de glaces. Si l'on épand au moyen de buses, les produits sortiront sous forme longiligne mais finiront par se disperser très rapidement, puis disparaître car rien n'est apporté qui puissent prolonger ou maintenir la persistance de la traînée. A moins, qu'il n'y additionne quelque chose. Toutefois, lorsque l'on regarde la plupart des photos et vidéos de "pseudo chemtrails", on remarque que les traînées se produisent systématiquement en sortit de réacteur. Pensez-vous qu'il soit aisé d'additionner d'autres produits au kérosène sans perturber l'étroite balance qu'il y a entre l'efficacité et la rentabilité ?
Bon, par contre, beaucoup de personnes sont d'avis que l’occurrence de ce phénomènes à véritablement augmenté depuis plus d'une décennie. Les questions que, selon moi ,nous devrions donc nous poser sont :
L'augmentation de la persistance des traînées de condensation est-elle la conséquence de l’addition de composés chimiques dans les réacteurs ou d'épandages délibérés ? (théorie des chemtrails)
Le milieu que traverse l'aviation mondial à-t-il subit des changements permettant à ces traînées de se produire et persister plus longtemps qu'auparavant ?
Nous avons déjà répondu partiellement à la première question et continueront à le faire dans la prochaine section. La deuxième question sera abordée en fin de dossier.
VI La théorie des chemtrails
Les chemtrails ou « chemical trails » seraient ,selon les personnes soutenant cette théorie, les traînées de condensation persistantes que laissent les avions dans leurs sillages. Cette persistance serait purement artificiel et favorisée par l'introduction dans le kérosène de produits chimiques ou bien la pulvérisation de ceux-ci à l'aide de moyens d’épandages. Cette action secrète et planifiée à l'échelle mondial aurait des objectifs multiples selon leurs partisans. Intoxication généralisée, dépopulation, provocations délibérées de famines ou encore moyen de pression envers les états récalcitrants.
6.1 Aux Origines de la théorie
Il nous est dit que c'est vers les années 1996 que les personnes ont commencé à observer la recrudescence dans le ciel des traînées de condensation[29]. De plus, elles semblaient persister de plus en plus longtemps. A la même année est paru en août un rapport s'intitulant : « Weather as a force multiplier : owning the weather in 2025 » ou « Le Climat comme un multiplicateur de force : posséder le climat en 2025 ».
Ce rapport[30] a été réalisé selon les préoccupations de l'US Air Force afin d'examiner les possibilités futurs qui permettraient aux États-Unis de demeurer la puissance dominante dans le domaine aérien et spatial. Cette étude, à but clairement militaire, fait référence à toutes sortes de technologies de contrôle du climat, y compris les techniques d'ensemencement de nuages afin de provoquer surcroît de précipitations ou d'autre phénomènes météorologiques.
Sur base de ce rapport, certaines personnes ont commencé à relier la récente augmentation de la multiplicité et la persistance des traînées de condensation à des expériences militaires de géo-ingénierie. Ce rapport est encore de nos jours avancés par les personnes soutenant la théorie des chemtrails comme preuve de la véracité des épandages chimiques.
Cependant, la plupart des idées exposées étaient seulement des projections hypothétiques et, pour la plupart, le sont toujours. D'autant plus que celui-ci prévoyait que les méthodes de modification des nuages et du brouillard diminueraient au profit d'autre méthodes de modification du climat.
Extrait de : Weather as a force multiplier : owning the weather in 2025. La courbe représentant les méthodes de modifications du brouillard et des nuages est la seul à diminuer dans cette projection.
Officiellement, il est toujours très difficile de prévoir les effets de ces pratiques de modifications du climat à grande échelle et les conséquences qui peuvent en découler. L'ensemencement des nuages est une pratique qui a été souvent réalisée afin d'augmenter localement les précipitations. Cependant l’efficacité de ce procédé reste encore incertaine[31].
La géo-ingénierie est un problème abordée depuis des dizaines d'années et a fait le sujet de plusieurs expérimentations ainsi que plusieurs actions pratiques[32]. Il n'est pas ici question de négliger cela. Mais avancer que les hautes sphères de pouvoirs planifient et exécutent à l’échelle mondial un programme de géo-ingénierie à base d'épandages massifs sans apporter des preuves concrètes appuyant cette thèse est déplacé. Ce qui ne veut pas dire que d'autres choses ne sont pas dissimulé au grand public concernant les manipulation atmoshériques.
La première mention du mot « chemtrail » reste assez floue. Il serait apparu vers la fin des années 90. Il aurait été introduit en 1997 par un journaliste nommé William Thomas[33]. Ceci étant, le terme « chemtrail » fut officiellement employé dans un projet de loi porté par l'homme politique américain Dennis Kucinich[34] nommé Space Preservation Act[35] qui paru en 2001. C'est un plaidoyer pour la non-militarisation de l'espace et l'entente commune des nations à ce sujet. Il y énumère une liste de différents types d'armes ou de technologies qui devraient être interdites en accord avec l'éthique que prône le document. Parmi celles-ci nous retrouvons des armes et des technologies bien réels et d'autre beaucoup plus hasardeuses tel que les chemtrails ainsi que les armes issus de technologies extraterrestres[36]. Le projet de loi fut rejeter par le Congrès. Autant sûrement par le manque de fondement de celui-ci que par les intérêts qu'ont les États-Unis pour le domaine spatial.
6.2 Épandages chimiques et analyses
Les chemtrails sont supposés être des traînées artificielles provoquées par l'épandage de particules contaminantes à haute dose. Celles qui reviennent le plus souvent sont l'aluminium, le baryum et le strontium. Les résultats de multiples analyses faites en laboratoire tireraient la sonnette d'alarme concernant la teneur élevée de ces particules dans le milieu ambiant et seraient la preuve de la réalité des chemtrails.
L'aluminium
L'aluminium est le métal le plus abondant de la croûte terrestre et le troisième élément le plus abondant après l'oxygène et le silicium[37]. Il est initialement présent sous forme d'alumine. Le bauxite est le minerai principal d'alumine qui permet, après plusieurs procédés, d'obtenir de l'aluminium[38].
Image illustrant les procédé de fabrication de l'aluminium
La production mondial d'aluminium à été de 43.5 millions de tonnes en 2010[39]. L'aluminium est, après le fer, le métal le plus utilisé. On le retrouve littéralement partout. Que ce soit dans le domaine de la construction, dans l'industrie du transport, dans les biens de consommations et même dans l'alimentation. L'aluminium est un métal qui se recycle à l'infini. On estime cependant que 49 % de l'aluminium global est recyclé. Pour l'aluminium issu des déchets ménagers le pourcentage n'est que de 32 %[40].
Il n'est donc pas vraiment étonnant de pouvoir retrouver des quantités importantes d'aluminium dans le milieu ambiant.
Le baryum
Le baryum est un métal blanc argenté qui se trouve dans la nature sous différentes formes. Ses composés sont très courant dans l'industrie. Ils sont par exemple utilisés par les industries du pétrole et du gaz dans les boues de forages, dans la fabrication de lubrifiants industriels, dans la fabrication du verre, dans la céramiques et la porcelaine etc...[41]
A cause de cette utilisation intensive, des quantités importantes de baryum ont été ajoutées dans l'environnement[42]. Il n'est alors pas rare de trouver, dans certains lieux, des concentrations de baryum plus ou moins grandes.
Le strontium
Pour le cas du strontium, je me permet de cité Pierre Lescaudrons qui nous dit que :
« [,,,], le strontium est un élément naturel, le 15ème le plus courant sur Terre. On le produit également à profusion (environ 300 000 tonnes par an[43]) et il est utilisé pour les écrans de télévisions, d'ordinateurs et de téléphones. En outre, un isotope radioactif du strontium, le strontium 90, est présent dans les retombées radioactives. Depuis 1945, il y a eu 2051 explosions nucléaires sur la planète Terre[44]. Nombre de ces explosions se sont produites dans l'atmosphère et furent réalisées dans des endroits aussi distants que les îles du Pacifique, la Chine, les États-Unis, l'Algérie, l'Australie, la Russie et le Kazakhstan. Il n'est donc pas étonnant de trouver des taux élevés de strontium ( radioactif ou non) sur toute la planète. »[45]
Les résultats d'Analyses
Examinons certaines analyses qui prouverait la contamination du sol et de l'eau par l'aluminium ou bien par le baryum. Intéressons nous premièrement aux échantillons de sols.
On a donc 375 000 ug/L d'aluminium mesuré a partir d'un échantillon de boue ou « Sludge » sur ce rapport (« What in the wold they are they spraying »)[46]. Cela vous paraît-il beaucoup ?
Il faut savoir que le pourcentage d'aluminium dans le sol/les sédiments varie énormément selon le lieu. Des sols peuvent être relativement pauvre en aluminium tandis que d'autres peuvent en être littéralement saturés. Cette variation est dû à différents facteurs comme par exemple l'érosion des sols et les équilibres géo-chimiques[47]. Dans la nature, en général, les pourcentages vont de 0,07 % à 10 %. Ce qui nous donne de 710 mg/kg à 100 000 mg/kg. Typiquement, le pourcentage moyen est de 7.1 % soit 71 000 mg/kg[48]. Au Canada par exemple, les relevés estiment que la concentration d'aluminium dans les sol varie entre 0,9 % et 12,8 %, soit de 9000 mg/kg à 128 000 mg/kg. La concentration moyenne d'aluminium étant estimée à 41 475 mg/kg[49].
En ce qui concerne la France, la teneur en aluminium dans les horizons supérieurs des sols varie de moins de 2.0 g/100g à plus de 8.0g/100g, (le maximum rapporté étant de 11.6g/100g). Cela nous donne un ordre de grandeur qui comprend des valeurs inférieurs à 2000 mg/kg jusqu'à des valeurs supérieurs à 80 000 mg/kg, le maximum étant de 116 000 mg/kg, soit de moins de 2% jusqu'à 11.6%[50].
Source : GIS SOL, RMQS, 2011.
Nous avons donc 375 000 ug/L rapporté comme de grande quantité dans l’annotation de côté. Pourtant 375 000 ug/L équivalent en fait à 375 mg/kg. Lorsque nous comparons cette donnée aux différents ordres de grandeurs vu précédemment c'est très, très peu ! Cela nous donne 0,0375 %. C'est une valeur qui se situe en dessous des prévisions les plus basses !
Voici une autre analyse à partir d'échantillons de sols. Rien à redire de ce côté là. Les valeurs sont classiques. Le petit soucis réside dans le commentaire ci-dessous.
Il nous est dit que la concentration d'aluminium est plusieurs dizaines de milliers de fois plus grande que la concentration limite pour l'eau (Encore faudrait-il savoir de quelle type d'eau l'on parle, potable ou non). Ce qui est vrais. Mais ce sont bien des échantillons de sols qui sont analysés et non pas des échantillons d'eau. On essaye subtilement de vous poussez à croire qu'il y a une anomalie ici, alors que pas du tout.
Je vous invite à parcourir le rapport et à regarder les autres valeurs mentionnées pour les relevés effectués dans le sol et les sédiments. Ils rentrent tous aisément dans les fourchettes de valeurs exposées plus haut.
J'ai trouvé cette autre analyse sur un site soutenant la théorie des chemtrails[51]. Analyse prétendument faite dans le jardin d'un particulier. On y retrouve 6234 mg/kg d'aluminium. Ce qui nous donne un pourcentage d'environ 0.62 %. C'est une valeur assez basse qui semble concordé avec le lieu ou l'échantillon à été extrait. Rien d'anormal !
Pour le baryum, on admet généralement que sa concentration de référence est de l'ordre de 500 mg/kg dans le sol[52]. En France les concentrations varient de 10 à 2400 ppm[53] (partie par million). 1 ppm = 1mg/kg, soit de 10 à 2400 mg/kg. Aux États-Unis, le sol à une teneur en baryum comprise entre 10 et 5000 mg/kg[54]. Les valeurs peuvent être très variables pour une même zone géographique. Les variations dépendent, tout comme pour l'aluminium, généralement de l'érosion et des équilibres géo-chimiques. Ici nous retrouvons une concentration de 366,80 mg/kg qui est largement comprise dans les ordres de grandeur cité précédemment. Concernant la première analyse, effectué aux Etats-Unis, on nous rapporte une quantité de baryum équivalente à 3090 ug/L ce qui nous donne 3.0 mg/kg. Si l'on compare ce résultat avec la teneur en baryum moyenne exposé plus haut de ce pays, c'est en dessous des moyennes minimales.
Passons maintenant aux prélèvements d'eau. Comme pour le sol, la quantité d'aluminium présente dans l'eau de pluie ou l'eau des rivières et des lacs varie entre autres à causes des même raisons évoquées plus haut. L'eau des rivière contient en moyenne 400 ppb (parties par milliard) d'aluminium[55]. Sachant que 1 ppb équivaut à 1ug/L, 400 ppb équivalent à 400ug/L. Les relevés Canadiens dépeignent une moyenne entre 0,05 et 0,47 mg/L, soit de 50 ug/L à 470 ug/L, avec des mesures pouvant atteindre des saturations de l'ordre de 10,4 mg/L, soit 10 400 ug/L[56].
Pour la France, il nous est dit que pour plus de la moitié des eaux de surface captées, la teneur moyenne en aluminium est supérieur à 0.2 mg/L, soit 200 ug/L[57].
Source : SISE-EAUX /DGS/DRASS/DDASS – Afssa
Source : SISE-EAUX /DGS/DRASS/DDASS – Afssa
Nous remarquons aux travers de ces relevés qu'un important pourcentage des eaux captées en surface présentent une concentration en aluminium allant de 0.2 mg/L à 1 mg/L, soit de 200 ug/L à 1000 ug/L
Concernant l'eau de pluie, selon l'étude ci-dessous effectuée en 1967 (pas de supposés chemtrails à cette époque) les concentrations d'aluminium des échantillons variaient de 0,52 ppm (partie par million) à 1,12 ppm. 1 ppm équivaut à 1000 ug/L. Ce qui nous donne de 520 à 1120 ug/L.
Etude trouvée ici : http://contrailscience.com/what-in-the-world-are-they-spraying/
Pour le baryum, les concentrations en France se situe généralement entre 0,01 et 1 mg/L soit de 10 à 1000 ug/L[58]. Dans les eaux naturelles, non suspectées de pollution par des activités humaine, il nous est dit qu'il n'est pas rare que la concentration de baryum dépasse la valeur de 100 ug/L[59]. Par ailleurs, il a été relevé dans d'autres pays des teneurs en baryum bien supérieurs dans les eaux de surfaces[60].
Concernant le rapport du documentaire « What in the wold they are they spraying », nous obtenons les résultats suivant pour l'eau de pluie :
Nous avons donc pour l'aluminium : 33, 262, 650, 188, 525, 881, 84, 815, 3450, 2190 ug/L.
On remarque quelques valeurs basses comme hautes. La majorité s'inscrit dans un cadre normal. On peut déjà dire que si des épandages massifs d'aluminium étaient réalisés, on aurait une certaine corrélation au niveau des résultats. Ce qui n'est pas le cas ici. Seul les 2 dernières valeurs de 3450 et de 2190 ug/L se distinguent des autres. La valeur équivalente à 3450 ug/L à été prise durant un orage. Ceci étant dit, la concentration de particules dans la pluie n'est pas constante. Lors d'un orage par exemple, les premières pluies seront celles qui seront le plus chargées en particules de toutes sortes[61]. N'ayant pas de données supplémentaires concernant les conditions de réalisations de ces prélevés, nous ne pouvons nous prononcer sur la véracité de l'affirmation nous disant que l'eau de pluie est contaminé par l'aluminium. Il se peut que cela soit vrai. Mais cela pourrait aussi s'expliquer autrement que par la réalisation de programmes de géo-ingénierie dispersant de l'aluminium dans l'atmosphère.
Concernant les résultats pour le baryum, 3,9, 10, 7, 6 et 43 ug/L les valeurs rapportées rentrent largement dans un cadre de « normalité ».
Les rapports suivant sont tirés du site de l'Association Citoyen pour le Suivi, l’Étude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques (ACSEIPICA)[62].
Ici nous avons différents échantillon d'eau de pluie réalisées par la même personne dans une même localité. Pour l'aluminium nous avons 10,1, 18 et 88,6 ug/L. On remarque une augmentation de la concentration en aluminium au fils de ces 3 analyses. N'ayant pas d'informations supplémentaires sur la réalisation des testes, nous ne pouvons nous prononcer sur la cause de cette augmentation. Toutefois, les concentrations sont encore plutôt basses et ne montrent aucuns signes alarmants de contamination par l'aluminium. Pour les concentrations de baryum, 10 et 20 ug/L, il en est de même.
Cette analyse est faite par la même personne qui a réalisé les analyses précédentes. On y retrouve 232 ug/L d'aluminium et 10 ug/L de baryum. Toujours rien d'anormal pour le coup. Les concentrations ont augmenté au fur et à mesure des 4 testes, sauf pour le baryum qui a diminué au 4ème. Youpi ! Comme dit plus haut, on peut aussi supposer que les concentrations ne sont certainement pas uniformes tout au long d'un événement pluvieux et qu'il est évident que les teneurs puissent changer à cause des multiples phénomènes météorologiques.
Ici pareil, 10 ug/L d'aluminium et 10 ug/L de baryum. Les valeurs sont dérisoires. J'ai l'impression que pour certaines personnes, la seul présence d'aluminium ou de baryum était suffisante pour avancer que le sol ou l'eau était contaminé. D'autre raccourcies douteux ont été effectués. Les normes de l'OMS concernant les concentrations d'aluminium et de baryum dans l'eau potable sont respectivement de 0,2 mg/L et 0,7mg/L[63]. Certaines personnes les ont comparées aux concentrations présentes dans les sols ou certaines étendues d'eau et ont ainsi évoqué des taux dépassant plusieurs centaines, voir milliers de fois les normes sanitaires. Ce qui est vrai. Mais à moins que vous ne comptiez manger de la terre ou boire de l'eau stagnante, faire ce genre de rapprochement n'a aucun sens. Je vous invite à aller regarder les quelques autres testes exposés sur le site de l'ACSEIPICA qui sont du même ordre de grandeur[64].
En conclusion, rien de vraiment anormal sur toutes les analyses qu'il m'est était donné de voir. Et si des quantités jugées anormales étaient retrouvées, il faudrait d'abord établir le profil géologique de l'endroit pour savoir si les taux recueillies sont la résultante des différentes dynamiques spécifiques à ce milieu ou non. Si tel n'est pas le cas, il est tout aussi logique de penser en premier lieu à une pollution due par l'industrie ou les stations d'épurations qui pour certaines utilisent des sulfates d'aluminium et autres composés de la sorte.
Rien ne tend actuellement, au travers des analyses, à valider la théorie des « chemtrails » !
6.3 L'altitude
Un autre élément qui pose problème est l'altitude des présumés épandages d'aluminium, baryum etc...
Les aérosols sont de fines particules, solides ou liquides, en suspension dans l'air[65]. Les aérosols primaires sont ceux émis directement dans l'atmosphère (feux de forets, poussières désertiques, sels de mer, activité volcanique, activité industriel, etc...). Les aérosols secondaires se forment dans l'atmosphère à partir de précurseurs gazeux (conversion gaz-particules).
Dans l'atmosphère, la taille des aérosols varie d'un ordre de grandeur allant de 1 nm (conversion gaz-particules) à 1 mm pour de larges particules de poussières[66]. La durée de vie d'une particule atmosphérique aéroporté dépend de sa composition chimique et de sa taille par rapport à l’altitude où celle-ci se trouve.
Dans la troposphère, un aérosol atmosphérique à généralement une durée de vie typique de 1 à 2 semaines[67]. En ce qui concerne la basse stratosphère, cette durée peut s'étendre de 1 à 2 ans[68].
Durée de vie d'une particule atmosphérique en fonction de son diamètre. Ulrich Schumann, Atmospheric physics - p.47
Les plus petite particules ont un temps de vie restreint puisqu'elle finissent rapidement par s'agglomérer entre elles pour former de plus larges aérosols. Les aérosols plus dense et volumineux sont amenés à tomber plus rapidement par sédimentation gravitationnelle. Ceux qui ont le plus de chance de persister sont les particules ayant une taille « moyenne »
Durant leurs périodes de vie atmosphériques, les aérosols peuvent parcourir des distances intercontinental et hémisphériques[69]. Par exemple, des poussière issues du Sahara parviennent à traverser l'océan Atlantique pour venir se déposer au niveau des île Canaries et plus loin, arrive et participe à la fertilisation des sols en Amazonie[70].
Modélisation du transport d'aérosols saharien vers l’Amazonie. Calypso Nasa Goddar
Ces données nous amènent donc à réflexion. Des aérosols issues d'épandages à haute altitude seraient sujets à des durées de vie atmosphérique, des vitesses de dispersion et de chute très aléatoires. En outre, il serait pratiquement impossible de prédire l'évolution d'un tel système. Cela en fait un moyen très peu précis pouvant se retourner contre ses propres utilisateurs. Si les traînées de condensation représentaient réellement ce que certains prennent pour des chemtrails, alors personne au monde ne serait à l’abri de ces retombés toxiques puisque le phénomène est d'ampleur mondial.
Des épandages toxiques se sont malheureusement produit ces dernières décennies . Mais ceux-ci était réalisés systématiquement à très basse altitude pour limiter les facteurs aléatoires et s'assurer que la zone visée serait la zone couverte par ces manœuvres. On peut cité un des cas les plus connu qui est « l'agent orange » épandu par les avions américains au dessus des forêts vietnamiennes[71].
6.4 Filaments aéroportés
Les filaments aéroportés ou « cheveux d'anges/fils de la vierge » sont d'énigmatiques filaments blanc, très fin, qui tombe occasionnellement du ciel.
Des témoignages remontant à plusieurs siècles semble attester de l'ancienneté du phénomène[72]. Des observations crédibles et avérés ont été rapportées depuis le début du 20ème siècle. Plusieurs hypothèses on été avancées[73]. Néanmoins, on ne sait toujours pas grand-chose de ces filaments ni comment ils ont été engendrés. Certaines personnes les relient aux chemtrails. Pourtant c'est un phénomène bien antérieur à l'apparition de cette théorie. Deux analyses qui me semble sérieuses on été entreprises par le laboratoire Analytika.
Dans le 1er rapport[74], il est relaté que ces filaments contiennent des composés chimiques de synthèse (phtalates) dont plusieurs molécules présentes couramment dans les carburants et les lubrifiants des réacteurs d'avions.
Dans le 2ème rapport[75], les résultats s'avèrent similaires et il est présumé « qu'un processus de polymérisation dans l'air raréfié en altitude des effluents de combustions des réacteurs d'avions » soit à l'origine des filaments examinés et non pas que ces filaments soient causés par des épandages chimiques.
Voici d'ailleurs une interview, en début de vidéo (2m10), du directeur de ce laboratoire qui nous parlent de ces analyses. Notez qu'il ne se prononce pas sur l'origine exacte de ces filaments vu qu'il n'y à pas d'éléments suffisants pour cela.
Il n'y a sûrement pas de réponses uniques pour ce phénomène. Dans certains cas il se pourrait que cela soit d'origine animal (toiles d'araignées). Dans d'autres cas, il se pourrait bien que cela soit l'hypothèse exposé dans le 2ème rapport d'analyse du laboratoire Analytika. D'autre variable encore inconnue peuvent aussi légitimement être envisagé. Concernant ce qui vient d'être exposé, user simplement de la théorie des chemtrails pour expliquer ces chutes de filaments me paraît très hasardeux puisque cela ne repose sur rien de factuel.
6.5 Le Forçage radiatif
Il a été suggéré que la dispersion des chemtrails pouvait être secrètement réalisé afin de diminuer l'impact du réchauffement climatique du à l'homme.
Le forçage radiatif est le rapport entre la quantité de rayonnement solaire entrant et la quantité de rayonnement infrarouge émis par la terre sortant de l'atmosphère[76].
Les aérosols absorbent tout en même temps qu'ils renvoient le rayonnement solaire. Ils ont donc d'une part un effet refroidissant et d'autre part un effet réchauffant. Il est actuellement admis que l'effet de refroidissement l'emporte sur l'effet de réchauffement[77]. On peux observer ce processus lorsque souvent, une éruption volcanique précède une baisse des températures locales ou mondiale en fonction de l'importance des rejets de poussière dans l'air[78]. Mais ici, c'est plutôt la composante nuageuse qui nous intéresse puisque comme nous l'avons vu, les aérosols rejetés par les réacteur d'avions servent de support à la formation de traînées qui ont des caractéristiques analogues aux nuages de type cirrus.
Les nuages de l'étage inférieur (Cumulus) ont un effet d'albédo prononcé. Ils renvoie une part importante du rayonnement solaire. Ils ont donc un effet de refroidissement. Les nuages de l'étage supérieur (Cirrus) ont quand à eux un effet de serre prononcé. Ils laissent passer un large pourcentage du rayonnement solaire et limite la perte du rayonnement infrarouge de la Terre sortant de l'atmosphère. Ils ont donc un effet de réchauffement[79].
Illustration de l'effet des nuages sur le budget radiatif de la Terre.
On peux donc s'attendre à ce que les traînées de condensation aient un effet réchauffant sur l’atmosphère. Et c'est ce qui est soutenue par le consensus scientifique actuel[80]. Cependant cela ne semble pas être aussi simple que cela. Certaines observations ont aussi fait part d'un léger refroidissement[81]. Le moment ou les traînées se forment, le jour ou la nuit par exemple, semble être déterminant sur l'impact qu'auront celles-ci sur les températures locales.
Au vu de ce qu'il vient d'être écrit, la thèse soutenant la baisse du réchauffement climatique par épandages aériens me paraît donc ne pas avoir de solidité valable pour que celle-ci puisse être considéré actuellement comme vraie. D'une part, ce qui est admis majoritairement au niveau scientifique est en opposition avec cette hypothèse et d'autre part, les effets peuvent prendre des tournures aléatoires et dans le meilleur des cas, il serait très difficile de déterminer si la formation de traînée à un endroit et à un instant spécifique puisse avoir un effet réchauffant ou refroidissant sur l'atmosphère.
6.6 Conclusion
Dans ce chapitre, j'ai essayé de répertorier les points capitaux qui posent problème dans la théorie des chemtrails en omettant d'autre sujets plus mineurs qui ne valaient pas la peine d'être investis pour le moment, faute de preuves crédibles (par exemple : les morgellons qui serait reliés aux épandages). Étant une personne qui croyait en la véracité des chemtrails, sans les connaissances de bases nécessaires à la compréhension de l'ensemble qui englobe la théorie, je me permet maintenant d'affirmer avec certitude que la théorie des chemtrails, à savoir l’épandage massif à l'échelle mondiale de particules chimiques dans des buts de dépopulation, d'empoisonnement, géo-politiques ou autres est hautement improbable. Il se fait qu'à l'heure actuel, aucun témoignage crédible avec des preuves tangibles n'ai été apporté. En y réfléchissant, c'est plus que douteux puisque la théorie des chemtrails stipule un épandages massif à l'échelle mondiale. Aucune preuves solides de la part de pilotes. Aucunes preuves solides de la charge ou présence de containers.
Une simple photo n'est pas suffisante pour affirmer sans le moindre doute la véracité d'une théorie de cette envergure. Tout le monde sait aujourd'hui qu'il est possible de manipuler les images pour nous faire croire à peu près tout et n'importe quoi. D'autant plus qu'il suffit de réaliser une simple recherche d'image pour qu'on nous explique que cette appareillage est conçu pour simuler différentes contraintes de poids lors des vols de certifications des avions de lignes. Voir : http://www.chemtrails-france.com/photos/photos_bidons/pages/photos_bidons_001.htm
Aucunes preuves solides sur les traces que devrait laisser une production si gigantesque de contaminants. Rien ! Si ce n'est des allégations ou des « révélations » anonymes sans véritable fondement. Personnellement je considère la théorie des chemtrails comme absolument fausse et avec le recul, soupçonne une tentative de manipulation concernant les probables causes qui ont amenée à la multiplicité et à la persistance accrue, ces dernières années, des traînées de condensation. Maintenant, rappelons nous les 2 questions posés précédemment, à savoir :
L'augmentation de la persistance des traînées de condensation est-elle la conséquence de l’addition de composés chimiques dans les réacteurs ou d'épandages délibérées ? (théorie des chemtrails)
Le milieu que traverse l'aviation mondial à-t-il subit des changements permettant à ces traînées de se produire et persister plus longtemps qu'auparavant ?
Maintenant que nous pouvons raisonnablement écarter la première hypothèse, penchons nous sur la deuxième.
X La recrudescence des traînées de condensation.
10.1 Augmentation du trafic aérien
Le trafic aérien à considérablement augmenté ces dernières décennies. Le nombre de personnes transportées par année est passé de quelques millions il y à plus de 50 ans à plus de 3 milliard en 2011.
En parallèle de l'augmentation du nombre d'avions en circulation, le nombre de couloirs aériens ou liaisons n'a cessé de s’accroître ces derniers temps pour finir par couvrir pratiquement tout l'espace aérien des pays industrialisés.
Augmentation du nombre de couloirs aériens de 1980 à 2008 Source : FAA (Federal Aviation Administation) et ADS-B flight data
Nombre de vols au dessus de 9144 m sur une période de 24 heures en Europe. Source : FAA (Federal Aviation Administation) et ADS-B flight data. Voir : https://www.metabunk.org/visualizing-flight-paths-above-30-000-feet.t812/
Carte des couloirs aériens supérieurs de France. Source : SIA (Service de l'information aéronautique)
En France, au jour d'aujourd'hui, très peu d'endroits ne sont pas encore survolés par un trafic aérien. Les traînées de condensation peuvent potentiellement être observées partout sur le territoire. Même dans des endroits ou l’espace aérien n'est pas traversé par l'aviation, il est possible qu'apparaissent des traînées de condensation qui ont été formées en des lieux éloignés et qui ont été transportées sur des distances conséquentes grâce aux vents de hautes altitudes.
L'envol du nombre d'avion dans le ciel ainsi que celui du nombre de couloirs aériens ces derniers années à donc en toute logique augmenté proportionnellement la possibilité que se manifeste un nombre de traînées de condensation plus importantes qu'auparavant.
10.2 L'hypothèse du Refroidissement planétaire
Personne ne vous apprendra que les températures globales et le taux de CO2 ont conjointement augmenté ces dernières décennies. Le consensus scientifique admet que l'augmentation du CO2, à notre époque rejeté par l'industrie, entraîne une augmentation de la température et donc un réchauffement climatique. Il y a cent ans, sa concentration dans l'air était d'environ 300 ppm (parties par million). Aujourd'hui, elle est de 400 ppm.
Données issue des carottes de glaces avant 1958 en relation avec les données de Mauna Loa, Hawaï, après les années 1958.
Le pourcentage de CO2 dans l'air s'élève à 0,04 %[82]. Il est d'ailleurs plus rare que certains « gazes rares » ! Nous sommes alors en mesure de nous demander si, de nouveau, une si insignifiante augmentation du taux de CO2 par rapport aux autres concentration de gazes présents dans l'air pourrait-elle provoquer des changements et des hausses de températures aussi spectaculaires et dramatiques que ceux rapportés par les différents modèles, notamment ceux du GIEC ? Les changements de températures ne seraient-ils pas dus à des variations cycliques tout à fait naturels ? Ce sujet du CO2 ne serait-il qu'une histoire de gros sous[83] ? Et ce pourrait-il qu'au contraire, malgré la hausse du CO2, la terre se refroidisse ?
Personnellement, je me méfie des relevés de températures entrepris ces dernières années. Il se fait que, selon la thèse que j'aurais à défendre, je pourrais sortir de ma poche des courbes ou les températures montent, stagnent ou diminuent. On ne sait pas trop non plus de quelle manière les relevés sont entrepris et il a plusieurs fois été soulevé des soupçons de fraudes. Enfin, il est pour moi très incertain de se baser sur une période de quelques dizaines d'années pour conclure quoique ce soit concernant les variabilités climatiques, ce que font d'ailleurs les alarmistes du réchauffement climatiques.
Données indirectes de mesure de la pression partielle de CO2 dans les paléosols.
Lorsque que l'on prend des échelles beaucoup plus grandes, on peut constater que comparativement à des temps reculés, la concentration actuel de CO2 dans l'air est plutôt faible. Aux présumés temps des dinosaures, le jurassique (-150 à -65 million d'année) ou la vie était foisonnante, le taux de CO2 était supérieur de plusieurs fois à ce qui est observé aujourd'hui.
Reconstruction des température sur 11 000 ans grâce aux relevés réalisés au sommet des carottes de glaces du Groenland. Reconstruite par Alley (2000) / Données : GISP2. Climat4you.
Sur le graphique du dessus, on remarque que les température ont fluctué sans cesses durant l'actuel période inter-glacière. Il y a 18 000 ans, une période de chaleur soudaine succède au précédent âge glacière. Depuis, la terre à connut des périodes chaudes, favorisant l’essor des civilisations tel que celles des minoens, des romains ou encore l'époque médiéval, qui alternent sans cesse avec des périodes plus froides et éprouvantes pour l'homme, souvent synonyme de calamités tel que la famine ou la peste. On note également que la période relativement chaude dans laquelle nous sommes est plus froide que les précédentes alors que les niveaux de CO2 dans l'air sont plus important actuellement.
Températures globales reconstruites depuis 420 000 ans, basées sur les carottages de glaces de la station Vostok en Antarticque. Source : Climate4you
Sur une période de temps plus importante, ce graphique nous exposent les températures des 4 périodes glacières et inter-glacières de ces 420 000 dernières années. On peut remarquer qu'à intervalle cyclique plus ou moins régulier, des périodes froides (glacières) succèdent à des périodes plus chaudes (inter-glacières). Actuellement, nous sommes « en fin » de période inter-glacière et il n'est pas farfelu de penser, si l'on respecte cette cyclicité, qu'une autre période glacière succédera à la notre. On remarque que la période inter-glacière actuel est globalement plus froide (-2°C) que les périodes précédentes. Pourtant, comme démontrer sur le graphique suivant, les pics maximum de CO2 lors de ces précédente périodes ne dépassait pas les 300 ppm, contrairement à actuellement. Dés lors, nous trouvons bien une corrélation entre le taux de CO2 dans l'air et la température mais aucunement qu'une hausse de CO2 entraîne une hausse des température.
Les variations de température exposées ci-dessous sont celles que le consensus scientifique admet actuellement. Il se fait qu'entre 1950 et 1980, les températures moyennes ont légèrement chuté. Pourtant les émissions de CO2 n'ont pas diminuées à cette époque, bien au contraire.
Tout ces exemples (et il y en a beaucoup d'autre !), basés sur des sources exactes et irréfutables viennent mettre en doute la théorie du réchauffement anthropomorphique et l'hypothèse qu'une augmentation si minime du taux de CO2, par rapport aux concentrations totales des gazes constituant l'air, entraîne une augmentation de la température aussi abrupte que celle des modèles du GIEC. Surtout que les rejets de CO2 industriels ne représentent qu'un très faible pourcentage comparativement aux échanges dynamiques naturels existants entre l'atmosphère, le sol, la végétation et les océans[84]. Comme dit précédemment, hors intervention humaine, il semble bien exister un lien entre le CO2 et la température sur les grandes échelles de temps exposés plus haut. Mais contrairement à ce qu'il est proclamé, il est plus logique de penser qu'une hausse de température puisse précédé à une augmentation du taux de CO2 provoqué, en outre, par un dégazage accrue des océans. Et c'est ce qui serait bien le cas.
Variations des températures et du niveau de CO2 des 22 000 dernières années. Pour plus d'information sur ce phénomène de décalage et les études associées, voir : http://www.pensee-unique.fr/soleil.html
On peut observer avec étonnement, si l'on se base sur les assertions actuelles, qu'il semble que ce n'est pas une hausse du CO2 qui entraîne une hausse de la température mais une hausse des températures qui entraîne une augmentation du niveau de CO2 dans l'air.
Si le CO2 varie à cause des température globales, quel serait alors l'élément central qui pourrait influencer celles-ci ? Bien que cela ne soit pas scientifiquement démontrer de manière absolue, le soleil et son activité magnétique semble être la piste la plus logique à suivre.
L'activité magnétique du soleil se manifeste sur la base de cycles de 11 ans. Les tâches solaires sont des régions sur la surface du soleil plus froides, présentant une intense activité magnétique[85]. L'observation et le décompte de ces tâches nous permet de connaître l’ordre de grandeur de l'activité solaire. Plus il y à de tâches à la surface du soleil et plus son activité magnétique est importante, et inversement.
La période reliée par une faible activité solaire, le Minimum de Maunder, est caractérisée par une époque ou le climat terrestre s'était nettement refroidi. Appelé « petit âge glacière[86] », il débuta vers le XIII-XIV siècle, avant les premiers relevés systématiques de taches solaires, pour se poursuivre jusqu'au XVIII siècle. C'est l'unique corrélation de cette sorte que l'on puisse faire entre une activité solaire d'un tel ordre de grandeur et de durée comparablement aux températures. Aucune autre période, depuis les premiers relevés, ne fut aussi marqué par une absence ou une présence intense d'activité magnétique. Si l'on peut se permettre d'extrapoler, on pourrait alors supposer qu'une forte activité solaire prolongée provoquerait une hausse des températures tandis qu'une période de très faibles activité solaire engendrerait une baisse des températures. Si l'on continue à supposer cela avec prudence, il se pourrait qu'actuellement, la terre tende vers un refroidissement.
Nombre de tâche solaires durant les 4 derniers cycles. Climat4you
Il se fait que l'intensité des derniers cycles solaires diminue comparativement à leurs prédécesseurs. Il a été sérieusement soulevé qu'une accalmie solaire, tel que rencontré lors du minimum de Maunder, pourrait survenir lors des prochains cycles solaires[87]. Si tel est le cas, il se pourrait aussi que l'on rencontre les même conditions qui ont caractérisé ces époques de grand froid.
Beaucoup de personnes, y comprit des scientifiques, évoquent une stagnation, voir une baisse des températures depuis la fin des années 90. C'est aussi au même moment qu'est apparut la controverse de la persistance des traînées de condensation. Il reste à savoir si cela est véritablement fondé et s'il s'agit dès lors d'une simple fluctuation ou bien d'une tendance à long terme.
Après ces suppositions, revenons vers quelque chose de plus concret. C'est un fait scientifique que la haute atmosphère qui comporte la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère, se refroidit dix fois plus vite qu'escompté, soit 1°C par an depuis presque quarante ans alors qu'inversement, la troposphère tend à se réchauffer[88]. Il a été établi par un conseil de climatologues internationaux que ce refroidissement a commencé en 1979. Il n'a pas encore été trouvé de réponse concrète à ce phénomène. On peut noter que c'est à cette même période que l'activité magnétique du soleil a commencé à décroître. A cause de ce refroidissement, la troposphère tend à diminuer à cause de la pression plus importante qu'exerce sur elle la stratosphère et la mésosphère[89]. Ce qui veux dire que ce refroidissement est susceptible d'atteindre ce que l'on considère comme la haute troposphère, là ou circule la plus grande partie de l'aviation mondiale. De plus Geralde Messadié, dans son livre "500 ans d'impostures Scientifiques", nous dit ceci :
« Un fait semble probable : l’accroissement rapide des différences entre la troposphère et les couches supérieures ne peut se poursuivre au-delà d’une certaine limite, comme l’indiquent les lois de la thermodynamique. Une inversion peut se produire et même, brutalement. »[90]
La haute atmosphère serait-elle la première touchée par une baisse de l'activité solaire ? Et l'accroissement des différences entre ces couches pourraient-elles entraîné une inversion brutal, c'est-à-dire une rupture d’équilibre entraînant une descente accrue de cette air refroidit vers la troposphère et une remonté de l'air réchauffé de basse altitude vers la stratosphère ? Cela pourrait-il nous mener à une sorte de période glacière?
Bon, mais quel est donc le rapport avec les traînées de condensations ? Rappelons nous qu'une baisse des température entraîne une hausse de l'humidité relative. Une hausse de l'humidité relative permet d'augmenter le pourcentage de chances que des traînées de condensation puissent être engendrées. De plus une baisse des températures permet de limiter l'évaporation des cristaux de glaces qui constituent ces traînées et augmente ainsi leurs persistances dans l'atmosphère.
L'hypothèse est que si les températures sont relier à l'activité solaire et si celles-ci ont commencé à diminuer, que cela soit globalement ou en haute altitude, alors la multiplicité des traînées de condensation observées ces dernières années peut-être une preuve évidente que la terre tendrait actuellement, d'une manière ou d'une autre, à se refroidir.
CONCLUSION FINALE
Lorsqu'on qu'on prend réellement la peine d'investiguer l'hypothèse de la théorie des chemtrails, on se rend compte qu'elle ne repose sur rien de bien solide. Il était pourtant légitime de se demander ce qui pouvait expliquer la recrudescence des traînées de condensation. Deux hypothèse principales pouvaient être envisagées, à savoir une modification apportée au combustible / des épandages délibérés par des buses ou bien une modification des caractéristiques du milieu que traverse les avions. Dans cette récente vague de complotisme et de méfiance à l'égard des élites mondiales, (que je ne remet pas en cause si elle reste toutefois objective), la première hypothèse à fait l'objet de toutes les attentions. Mais elle ne tient finalement pas la route. Et il se pourrait bien qu'on nous est délibérément dirigé vers cette voie afin d'occulter l’autre possibilité qui est tout aussi déroutante.
Il se fait que le refroidissement planétaire ne reste actuellement qu'une supposition. Mais elle a le mérite d'expliquer certaines choses et il serait judicieux de pouvoir s’investir de celle-ci jusqu'à ce qu'il soit en mesure de dire si c'est une réalité ou non. Évidemment, en ces temps d'alarmismes réchauffistes, il est hautement improbable que le consensus scientifique acquis à l'hypothèse du réchauffement climatique anthropomorphique ne puisse ne serais-ce qu'envisager d'aller dans ce sens. Le fait est qu'ils réfuterons violemment et tenteront de tourner au ridicule toutes les idées qui ne rentreront pas dans leur cadre, fait pour assujettir et dominer. La subjectivité de leurs observations, influencées par leurs croyances dogmatiques ou par des intérêts sous-jacents, ont amené ce consensus à répandre à l’échelle mondial un énorme mensonge qui n'ajoute que plus de confusion et de chaos dans notre société. Toutefois, il reste tout de même des personnes intègres dans ce milieu qui ont refusé de jouer à ce jeu mesquin et qui dénonce ardemment cette sorte de propagande climatique.
Beaucoup de personnes ont noté la recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes ces dernières années.
Ce qui soutiennent les chemtrails ont supposé que cela était le fruit de ces épandages et d'autre méthodes plus ou moins obscures. Bien que pour le cas des chemtrails, cela soit improbable, tout ce que je peux dire c'est qu'il est légitime, vu ce que l'on sait actuellement, de se poser cette question. Mais il y a aussi surement des forces que nous pouvons à peine concevoir dans ce processus.
Que nous réserve donc l'avenir ? A par des suppositions, je n'en sais pas plus que vous. Gardons donc les yeux bien ouverts car ce qui se profile semble très intriguant !
Merci pour votre attention !
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[1] Liste non exhaustive. Il existe une pléthore de photos du même type sur internet. Voir Contrail Science, - http://contrailscience.com/contrail-photos-through-history/
http://picasaweb.google.com/107393796095434664991/WWIIContrails?gsessionid=fBag3drQLLeMzPe8nG5etA
[2] Hazy memories of blue skies, Contrail Science - http://contrailscience.com/hazy-memories-of-blue-skies/
[3] Rapporté depuis au moins les années 50. Cloud study : A Pictorial Guide 1957, F. H. Ludlam ans R. S. Scorer. Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=X72uACIN_00
[4] Flight Lines, Air and Space - http://www.airspacemag.com/flight-today/flight-lines-3-18415244/
[5] The Contrail Education Project, NASA - http://science-edu.larc.nasa.gov/contrail-edu/history.php
[6] Pre WWII Contrails, Contrail Science - http://contrailscience.com/pre-wwii-contrails/
[7] Nicolas Lamquin. Relations entre cirrus et humidité dans la haute troposphère à partir du sondage infrarouge et de sa synergie avec d’autres observations. Application à l’impact du trafic aérien sur le climat. Sciences of the Universe. Ecole Polytechnique X, 2009. English. <pastel-00005763> p.16
[8] Météorologie p.1 - http://www.aerobigorre.org/bia/download/meteorologie.pdf
[9] Le Jet-Stream ou Courant Jet, La Climatologie - http://la.climatologie.free.fr/troposphere/jet-stream.htm#jetstream
[10] Pression, Météo France - http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/parametres-observes/pression
[11] Compression et détente adiabatique, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Compression_et_d%C3%A9tente_adiabatique
[12] Humidité, Météo France - http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/parametres-observes/humidite
[13] Ibid
[14] Les principes de base utiles en météorologie, Météosite - http://meteosite.chez.com/cour_indis.html
[15] Pression de vapeur saturante, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Pression_de_vapeur_saturante
[16] Humidité, Météo France - http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/parametres-observes/humidite
[17] Météorologie p.9 - http://www.aerobigorre.org/bia/download/meteorologie.pdf
[18] Voir : Les traînées de condensations, Astrosurf - http://www.astrosurf.com/luxorion/meteo-contrails.htm
[19] Nicolas Lamquin. Relations entre cirrus et humidité dans la haute troposphère à partir du sondage infrarouge et de sa synergie avec d’autres observations. Application à l’impact du trafic aérien sur le climat.. Sciences of the Universe. Ecole Polytechnique X, 2009. English. <pastel-00005763> p.24
[20] Ibid
[21] Nuages, La Climatologie - http://la.climatologie.free.fr/nuages/nuage1.htm#3
[22] Les Nuages, Météo France - http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/phenomenes-meteo/les-nuages
[23] Aérosol, Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rosol
[24] Vincent Noel. Etude des propriétés optiques et radiatives des cirrus par télédetection active : apport des observations polarisées. Ocean, Atmosphere. Universit´e Paris-Diderot - Paris VII, 2002. French. p.10
[25] Ulrich Schuman, Atmospheric Physics p.239 - https://books.google.fr/books?id=q45NjC4ljAMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
[26] Les traînées de condensations, Astrosurf - http://www.astrosurf.com/luxorion/meteo-contrails.htm
[27] Nicolas Lamquin. Relations entre cirrus et humidité dans la haute troposphère à partir du sondage infrarouge et de sa synergie avec d’autres observations. Application à l’impact du trafic aérien sur le climat.. Sciences of the Universe. Ecole Polytechnique X, 2009. English. <pastel-00005763> p.25
[28] Ulrich Schuman, Atmospheric Physics p.240
[29] Théorie de la conspiration des chemtrails, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_conspiration_des_chemtrails
[30] Le voici : http://csat.au.af.mil/2025/volume3/vol3ch15.pdf
[31] Les techniques de production de pluie artificiel ne sont pas efficaces, Notre-Planète - http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2689_pluie_artificielle_inefficacite.php
[32] Les armes climatiques existent-elles vraiment ?, Le Monde - http://altminds.blog.lemonde.fr/2012/12/05/les-armes-climatiques-existent-elles-vraiment/
[33] Chemtrails, What's going on ?, Viewzone - http://www.viewzone.com/chemtrails.html
[34] Intéressant à savoir car peut-être proche de la mouvance « New-Age »: http://contrailscience.com/kucinich-chemtrails-and-hr-2977/
[35] Le voici : http://thomas.loc.gov/cgi-bin/query/z?c107:H.R.2977.IH:
[36] Véritablement inscrit dans le projet de loi.
[37] Aluminium, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Aluminium
[38] Sa production, Aluminium - http://www.aluminium.fr/aluminium/production-bauxite-alumine-aluminium
[39] Production mondiale d'aluminium, Planetoscope - http://www.planetoscope.com/matieres-premieres/174-production-mondiale-d-aluminium.html
[40] Recyclage de l'aluminium en France, Planetoscope - http://www.planetoscope.com/matieres-premieres/1793-recyclage-de-l-aluminium-en-france.html
[41] Baryum, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Baryum
[42] Baryum, Lenntech - http://www.lenntech.fr/francais/data-perio/ba.htm
[43] « Strontium », Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Strontium
[44] « International Day Against Nuclear Tests : Translating Words Into Action » Arms Control Association, 2 septembre 2011. Voir : http://www.armscontrol.org/events/International-Day-Against-Nuclear-Tests-Translating-Words-Into-Action
[45] Pierre Lescaudron avec Laura Knight-Jadczyk, Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique, « Étranges nuages » p 168
[46] Rapport d'analyse du documentaire What in the world are they spraying. Lien : http://contrailscience.com/files/chemtrails_basic_lab_report.pdf
[47] Voir les sources données dans cette partie. Pour vraiment approfondir : Office de la Recherche Scientifique et Technique d'Outre-Mer, Pierre Ségalen, L'aluminium dans le sols. Lien pdf : http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/Idt/06564.pdf
[48] What in the world are they spraying, Contrail Science - http://contrailscience.com/what-in-the-world-are-they-spraying/
[49] Sels d'aluminium, Environnement et changement climatique, Canada - https://www.ec.gc.ca/lcpe-cepa/default.asp?lang=Fr&n=491F0099-1&offset=8
[50] Les Teneurs en aluminium, calcium, fer, magnésium, potasium et sodium dans les horizons supérieurs des sols de France, GIS SOL - http://www.gissol.fr/donnees/cartes/les-teneurs-en-aluminium-calcium-fer-magnesium-potassium-et-sodium-dans-les-horizons-superieurs-des-sols-de-france-2-1466
[51] Analyse par un particulier des taux de baryum et d'aluminium dans son jardin, Actu-Chemtrails - http://actu-chemtrails.over-blog.com/article-analyse-par-un-particulier-des-taux-de-baryum-et-d-aluminium-dans-son-jardin-84782071.html
[52] Évaluation et gestion de l'exposition au baryum École National De La Sante Public (ENSP Rennes) - http://documentation.ehesp.fr/memoires/2005/ase_igs/7_baryum.pdf
[53] Ibid
[54] Baryum 133 et environnement, Institut De Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (INRS) -http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/fiches-radionucleides/Documents/environnement/Baryum_Ba133_v1.pdf
[55] L'aluminium (Al) et l'eau, Lenntech - http://www.lenntech.fr/periodique/l-aluminium-dans-l-eau-al+h2o-.htm
[56] Sels d'aluminium, Environnement et changement climatique, Canada - https://www.ec.gc.ca/lcpe-cepa/default.asp?lang=Fr&n=491F0099-1&offset=8
[57] Evaluation des risques sanitaires liés à l’exposition de la population française à l’aluminium, AFFSA - https://www.anses.fr/fr/system/files/EAUX-Ra-Aluminium.pdf
[58] Évaluation et gestion de l'exposition au baryum École National De La Sante Public (ENSP Rennes) - http://documentation.ehesp.fr/memoires/2005/ase_igs/7_baryum.pdf
[59] Origines des concentrations de baryum dissous dans les eaux du captage de Crôt-Chaud, Saint-Bonnet Tronçais, Bureau de Recherche Géologiques et Minières (BRGM) - http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-51319-FR.pdf
[60] Évaluation et gestion de l'exposition au baryum École National De La Sante Public (ENSP Rennes) - http://documentation.ehesp.fr/memoires/2005/ase_igs/7_baryum.pdf
[61] What in the world are they spraying, Contrail Science - http://contrailscience.com/what-in-the-world-are-they-spraying/
[62] Association Citoyen pour le Suivi, l’Étude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques - http://www.acseipica.fr/
[63] Norme de l'OMS sur l'eau potable, Lenntech - http://www.lenntech.fr/applications/potable/normes/normes-oms-eau-potable.htm
[64] Documentation/analyses, ACSEIPICA -http://www.acseipica.fr/category/documentation/analyses-2/
[65] Aérosol, Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rosol
[66] Ulrich Schumann, Atmospheric physics p.39
[67] Comment les aérosols modifient-ils le climat ?, Le climat en question - http://www.climat-en-questions.fr/reponse/mecanismes-devolution/aerosols-climat-par-olivier-boucher
[68] Atmospheric Aerosols : What Are they and Where Are They So Important, NASA - http://www.nasa.gov/centers/langley/news/factsheets/Aerosols.html
[69] Ulrich Schumann, Atmospheric physics p.47
[70] INFOGRAPHIE. Comment le Sahara nourrit l'Amazonie, Science et avenir - http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20141013.OBS1905/comment-le-sahara-nourrit-l-amazonie.html
[71] Agent orange, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Agent_orange
[72] Cheveux d'anges - http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/indice/residu/filament/
[73] Dossier sur les cheveux d'anges ou fils de la vierge, Uriniglirimirnaglu - http://uriniglirimirnaglu.unblog.fr/2011/05/08/dossier-sur-les-cheveux-danges-ou-fils-de-la-vierge/
[74] Premier rapport d'analyses du laboratoire Analytika - http://www.acseipica.fr/wp-content/uploads/2013/11/AnAlyticA-rapport-1.pdf
[75] Deuxième rapport d'analyse du laboratoire Analitika - http://www.acseipica.fr/wp-content/uploads/2014/04/Rapport_AnAlytikA01042014.pdf
[76] Forçage radiatif, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%A7age_radiatif
[77] Comment les aérosols modifient-ils le climat ?, Le climat en question - http://www.climat-en-questions.fr/reponse/mecanismes-devolution/aerosols-climat-par-olivier-boucher
[78] Quel est l'impact des éruptions volcaniques sur les températures mondiales ?, Notre-Planète - http://www.notre-planete.info/actualites/4345-volcans-consequences-temperatures
[79] Pourquoi tant d'incertitudes sur les prévisions climatiques ?, Futura-science - http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/climatologie-tant-incertitudes-previsions-climatiques-638/page/4/
[80] Les bombardiers de la seconde guerre mondiale modifiaient la météo, Maxiscience - http://www.maxisciences.com/changement-climatique/les-bombardiers-de-la-seconde-guerre-mondiale-modifiaient-la-meteo_art15625.html
[81] Aireplane contrails and their effect on temperatures, The Christian Science Monitor - http://www.csmonitor.com/Environment/Bright-Green/2010/0201/Airplane-contrails-and-their-effect-on-temperatures
[82] Composition de l'air, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Air#Composition_de_l.27air
[83] Al Gore, climat et business, you rock ! (fin), Reflets- https://reflets.info/al-gore-climat-et-business-carbone-you-rock/
[84] L'homme est-il repsonsable de la hausse du CO2 atmosphérique ?, Thierry Souccar - http://www.thierrysouccar.com/sante/info/lhomme-est-il-responsable-de-la-hausse-du-co2-atmospherique-701
[85] Les tâches solaires, Astrosurf - http://www.astrosurf.com/saviezvous/savoir/sole0010.htm
[86] Petit âge glacière, Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_%C3%A2ge_glaciaire
[87] Irregular heartBeat of the Sun driven by double dynamo, ROYAL ASTRONOMICAL SOCIETY - http://www.ras.org.uk/news-and-press/2680-irregular-heartbeat-of-the-sun-driven-by-double-dynamo
[88] « La banquise fondra, des milliers de kilomètres de terres seront submergés... », 500 ANS D'IMPOSTUREs SCIENTIFIQUES, Gerald Messadié - http://geobio-habitat.fr/wp-content/uploads/2014/10/500-ans-dimpostures-scientifiques.pdf
[89] Ibid
[90] Ibid
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