10 décembre 2015

Prophéties


L'abbé Souffrant avait prédit longtemps à l’avance à ses amis, comme Mme de Charrette, les événements de 1814 et 1815. On lui demanda alors en 1817 ce qu’il prévoyait pour l’avenir.

C’est ainsi qu’avant de décéder, l’abbé Souffrant transmit à ses proches oralement ces prophéties :

« La venue du Grand Monarque sera très proche, lorsque le nombre des légitimistes (royalistes) restés vraiment fidèles sera tellement petit qu’à vrai dire on les comptera…

La terre connaîtra des températures excessives…

Dans ces événements, les bons n’auront rien à faire, car ce seront les républicains, les méchants qui s’écharperont entre eux… Les bouleversements seront épouvantables. La religion sera persécutée et ses ministres seront obligés de se cacher dans bien des endroits, au moins momentanément, les églises seront fermées encore un peu de temps…

Le sang coulera dans les villes par torrents au nord et au midi.

Après une nouvelle république sera alors proclamée, mais qui durera peu, vous verrez trois partis en France, deux mauvais et un bon.

Les deux premiers se feront beaucoup de mal dans Paris qui sera détruit… Paris sera traité avec une rigueur sans pareille, comme le centre des crimes et de la corruption.

Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera…

Le bouleversement sera grand en Europe et partout on établira des républiques.

L’Ouest (Bretagne), qui a été rudement traité sous la première révolution, sera épargné dans les événements.

C’est à cause de cela que l’Ouest à trouvé grâce devant Dieu, à cause de sa foi, et les malheurs qui pourront arriver dans l’Ouest seront très peu de choses en comparaison des autres contrées… ces malheurs seront la suite de nos crimes.

Mais si comme Dieu le désire, nous entrons dans ses vues et celles de l’Église, nos maux seront allégés…

Des puissances étrangères s’armeront et marcheront contre la France. Ils voudront massacrer tout sur leur passage mais ils n’en auront pas le temps.

Si vous tirez une ligne du Havre à Bordeaux, on peut dire qu’ils viendront jusque-là.

L’empereur de Russie viendra par l’Italie à la tête d’une grande armée, jusqu’au Rhin.

Lors du sixième âge, Dieu consolera les prêtres catholiques et les autres fidèles en envoyant le grand Monarque et le saint Pontife.

En ce temps-là, un moine qui aura la paix dans son nom et dans son cœur, sera en prière ; il aura la même mission que Jeanne d’Arc.

Un noble de la Loire inférieure, un général breton, sera appelé à prendre part aux événements et il jouera un rôle important pour le rétablissement du Saint Pontife et du grand Monarque.

Il le ramènera. Le grand Monarque qui sera des Lys, arrivera par le Midi de la France ; il sera amené par le Pontife Saint et par l’empereur de Russie, un prince du Nord qui se convertira.

C’est surtout par les soins du Souverain Pontife que cet empereur sera déterminé à le reconnaître.

Les généraux français qui marcheront pour le combattre ne tireront pas un seul coup de fusil : ils déposeront les armes dés que le grand Monarque leur sera présenté, tant son arrivée sera surprenante et accompagnée des preuves éclatantes de son droit et de sa vertu.

Le grand Monarque est de la branche aînée des Bourbons, et il est issu de la branche d’un rameau coupé.

Les bons républicains, plus frappés que les autres, se montreront beaucoup plus empressés de se soumettre à lui que les royalistes.

Le succès qui sera le triomphe de l’Église et des amis de la légitimité prendra sa principale source dans la dévotion au Sacré Cœur.

Cette dévotion sans arrêter les évènements, peut diminuer de beaucoup l’étendue et l’intensité des maux annoncés.

Ce sera le commencement d’une ère nouvelle de paix et de triomphe pour l’Église, ère de conversions innombrables.

La France sera pacifiée la première, rendra le calme et la prospérité aux autres nations.

La république aura mis les finances de la France dans un tel état qu’il faudra trois ans à notre Grand Roi pour y voir clair.

Avec l’Empereur de Russie, il mettra fin à la confusion, à l’usurpation et à l’injustice dans toute l’Europe. Tous deux rétabliront le règne de religion et l’autorité de l’Église.

L’empereur de Russie se convertira à la foi catholique.

Celle–ci fleurira dans tout l’Univers, excepté en Palestine, pays de malédiction où doit naître l’Antéchrist. Ceux qui posséderont des biens volés seront les premiers à les rendre.

Les biens nationaux seront ôtés à leurs acquéreurs.

Ensuite, il ne fera que prendre la couronne et la placer sur la tête de son héritier direct.

Après la crise, malgré certaines oppositions faites par le clergé lui-même, tout finira par un Concile général et décisif auquel se soumettra tout l’Univers, jusqu’à la dernière persécution, celle de la Bête, ou de l’Antéchrist.

Il n’y aura qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur, parce que tous les infidèles et tous les hérétiques, mais pas les juifs dont la masse ne se convertira qu’après la mort de la bête, entreront dans l’Eglise latine.

Comme pour le peuple juif avec le roi David et Salomon, Dieu a fait une promesse à la France : « Si vous gardez Mes préceptes Je conserverais le trône de votre règne… ».

Malheureusement, ni les roi David et Salomon, ni la France ne tinrent leur promesse. D’où les grands bouleversements depuis la révolution française. »

En 1828, l’Abbé Souffrant annonce :

« En ce temps-là, un moine qui aura la paix dans son nom et dans son cœur sera en prière ; il aura la même mission que Jeanne d’Arc, chassé de toutes parts, il viendra se réfugier dans son séminaire dans l’Ouest de la France, avec le Grand Roy que Dieu nous réserve, descendant du Roi Martyr.

Ils auront beaucoup de difficultés prés de certains prélats.

Après la crise, il y aura un concile général, malgré quelques oppositions faites par le clergé même ».

L'abbé Souffrand, en 1821, annonce la révolution et l'invasion russe, le retour sur le trône de la descendance de Louis XVII, puis la conversion de la Russie, celle des hérétiques et des Infidèles.

Il ajoute au sujet de l'Angleterre :

« Murée dans son égoïsme, elle connaîtra une révolution des plus sanglantes ; la reine, celle qui aura couché dans le lit de Marie-Antoinette, aura le même sort que cette Reine.

Celle qui régnera sera épargnée ainsi que ses enfants ; elle sera obligée de demander de l'aide au Roi de France et elle se fera catholique, suivie de son peuple.

L'Angleterre aura tout perdu ou presque tout...

Ces choses arriveront quand on se parlera et qu'on ira d'un bout à l'autre de la terre... »

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