Le 7 juillet dernier, le camp de roms situé près de la Haluchère était évacué par la police . Immédiatement, au moins une partie de ses occupants s’était installée entre le boulevard Martin Luther King et le périphérique, au niveau du rond-point de la Porte de la Chapelle.
Pendant plusieurs mois, le camp avait vivoté, loin des préoccupations médiatiques. De nombreux riveraient avaient ainsi pu noter l’augmentation de la mendicité aux alentours du pôle commercial de la Bourgeonnière.
Mais depuis plusieurs jours – autour du 15 novembre – le camp a disparu. Ses habitants ont sans doute quitté les lieux pour rallier une contrée moins hostile alors que l’hiver arrive à grands pas. Le passage de ces occupants éphémères aura néanmoins laissé des traces bien visibles.
Sur place, dans ces images datées du 18 novembre : une grande quantité de détritus divers, quelques constructions branlantes complètement insalubres au milieu d’un champ de boue et une voiture renversée dépecée.
Beaucoup de roms sont particulièrement réticents à l’assimilation. Le Monde avait ainsi noté qu’en octobre 2014, 27 familles vivant dans un bidonville de Bobigny avaient étés relogées en province. Pourtant installées aux frais du contribuable dans des appartements confortables et bénéficiant de nombreuses allocations, 15 familles avaient décidé de repartir dans un bidonville de Seine Saint-Denis, moins d’un mois seulement après leur arrivée.
Ce refus de s’assimiler se manifeste également chez beaucoup d’entre eux par l’irrespect des règles de propreté les plus élémentaires. Les traces laissées par ce camp en sont des preuves malheureusement évidentes.
Nicolas Serrand
Photos : breizh-info.com (tous droits réservés)
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