Donald Sutherland : Un avertissement de ce qui nous pend au nez...

Dans cette entrevue pour la sortie du film Hunger Games: La révolte partie 2, Donald Sutherland, l'homme qui interprète le rôle du dictateur sanguinaire nous révèle quel le réel but du film. Lorsque certains films comme celui-ci évoquent aussi ouvertement l'agenda de domination du nouvel ordre mondial, on ne sait pas toujours si cela relève de la pure propagande mondialiste ou si c'est un appel du pied à se réveiller de la léthargie sans fin dans laquelle une bonne partie de la population se trouve depuis un bon moment déjà (cela dit, les deux ne sont pas incompatibles...)


Donald Sutherland, lui, a décidé de prendre position et de rappeler que cette saga n'est pas une pure fiction, c'est un avertissement à peine romancé de ce qui nous pend au nez. A noter qu'il utilise un terme intéressant pour décrire ceux dont on doit se méfier: "The Powers that be", que j'ai traduis par "les pouvoirs en place". Cependant, cette expression peut être utilisée dans un autre sens et la suite de son avertissement semble suggérer que c'est une piste d'interprétation à envisager. Il indique que ces pouvoirs provoquent des guerres pour les profits des 10% les plus riches. De plus, il n'utilise pas le terme "gouvernement" qui aurait été plus approprié dans un contexte comme celui-ci.

Cette expression peut également désigner des instances supérieures, plus ou moins omnipotentes ou omniscientes, ayant un certain pouvoir sur d'autres personnes. Elle peut donc tout autant désigner une autorité établie et définie que des pouvoirs inconnus ou de l'ombre qui tireraient les ficelles dans un complot. Or Donald Sutherland nous dit bien que ces pouvoirs en place complotent contre la population puisque les guerres qu'ils fomentent n'ont rien à voir avec la sauvegarde du monde ou de la démocratie.

Les spectateurs se rendront-t-ils compte de l'allégorie qui est faite dans ce film?

Source