16 novembre 2015

Deux nouveaux terroristess identifiés


Parmi les deux nouveaux kamikazes identifiés, l'un, Bilal Hadfi, fait partie du groupe de trois terroristes qui se sont fait sauter au Stade de France. L'autre, Brahim Abdeslam, s'est fait exploser boulevard Voltaire, sans faire de victimes.

Brahim Abdeslam, 31 ans, qui disposait de la nationalité française mais résidait aussi en Belgique, est l'un des trois frères qui intéressent les enquêteurs belges. Mohamed Abdeslam est placé en garde à vue en Belgique, tandis que Salah Abdeslam, 26 ans, qui pourrait être lui aussi un des kamikazes, est introuvable. Bruxelles a émis un mandat d'arrêt international à son encontre et la police française a diffusé sa photo dans un appel à témoin.

Salah a été identifié comme ayant loué une Polo noire immatriculée en Belgique et retrouvée garée devant le Bataclan, où s'est déroulée une prise d'otage sanglante menée par trois kamikazes.

Brahim a de son côté loué une Seat noire, également immatriculée en Belgique et retrouvée à Montreuil, en proche banlieue parisienne, avec à son bord trois kalachnikov, 11 chargeurs vides et 5 pleins.

La police aurait en outre identifié un autre kamikaze décédé, Bilal Hadfi, né le 22 janvier 1995. Il est mort en se faisant exploser au Stade de France.

L'identité d'un premier kamikaze avait déjà été rendue publique: il s'agit d'un Français de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï. Né à Courcouronnes, en banlieue parisienne, il était fiché pour sa radicalisation islamiste depuis 2010. En outre, les enquêteurs tentent de confirmer que le kamikaze a bien séjourné en Syrie en 2014.

Condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun, il n'avait jamais fait de séjour en prison. Il a été identifié par ses empreintes, grâce à un doigt sectionné retrouvé dans la salle de spectacle parisienne où se tenait un concert de rock lors de l'irruption des djihadistes.

Son père et son frère ont été placés en garde à vue. Leurs domiciles, situés respectivement à Romilly-sur-Seine et Bondoufle, ont été perquisitionnés samedi soir, rapporte l'AFP.

Auparavant, le journal serbe Blic a fourni le nom d'Ahmad Almuhammad, dont le passeport syrien, qui avait été enregistré par les autorités serbes en octobre, a été retrouvé sur l'un des terroristes. L'homme a été enregistré en Grèce le 3 octobre et a ensuite pris la route de la Macédoine et de la Serbie, où il a déposé une demande d'asile. Puis il s'est rendu en Croatie, où il a transité par le centre d'asile d'Opatovac le 8 octobre.

Mais selon une source française, il n'est pas établi que le titulaire du passeport figurait parmi les kamikazes. Une autre source évoque l'hypothèse d'un faux passeport.

En outre, le nom d'un autre suspect des attentats a été dévoilé par le quotidien français le Figaro. Selon le journal, le passeport syrien, au nom d'Abbdulakbak.B, retrouvé par la police française près du corps d'un des auteurs des attaques au Stade de France appartenait à un migrant enregistré lors de son arrivée sur une île grecque en octobre.

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