Le troupeau de Sébastien Peault compte 97 laitières et 60 génisses, selon Charente libre, qui raconte son histoire mardi 6 octobre. "Il faut se serrer la ceinture. Il y a toujours des emprunts, il faut pallier les charges", regrette l’agriculteur, papa d'un enfant de 2 ans. Pour réduire la facture, Sébastien Peault "a remplacé le soja pur par un mélange avec colza et tournesol, et cultivé de la luzerne, du ray-grass et du trèfle incarnat pour l’apport en protéines, mais cela ne suffit pas", selon le quotidien local.
Une pratique de plus en plus répandue chez les éleveurs
Pour l'éleveur, le choix du Bon Coin comme lieu de vente est une réelle opportunité. "C'est un site connu. On y vend des vêtements, des voitures... Pourquoi ne pas vendre des vaches ?" s'interroge-t-il face aux caméras de TF1, qui lui consacrent un reportage, mercredi. Les quelques contacts qu'il a eus n'ont encore rien donné, selon la chaîne, mais il espère ainsi "sortir des circuits traditionnels" et toucher un acquéreur potentiel.
Du reste, sa démarche n'a rien d'exceptionnel. A quelques kilomètres de cette exploitation, 120 agneaux sont proposés à la vente par un autre éleveur sur le même site. "Ça marche pas trop mal. Les gens appellent, se renseignent, témoigne Yaël Micheau sur TF1. Ça permet de nous faire connaître, et, d'une année à l'autre, les gens savent que j'ai des animaux à vendre".
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