Découverte de la "cité blanche", perdue au cœur de la jungle...
Il est encore possible de découvrir de nouveaux sites archéologiques au XXIe siècle. La preuve dans la région de La Mosquitia, dans le nord-est du pays.
Une expédition menée conjointement par des chercheurs américains et honduriens a permis la découverte de la “cité blanche”, un site archéologique jamais exploré auparavant, relate le quotidien du Honduras La Prensa. Les premières photos de cette cité ont été publiées lundi 2 mars sur le site du magazine National Geographic.
L’expédition de 2015 a été supervisée par l’université du Colorado, l’université du Honduras et l’Institut hondurien d’anthropologie et d’histoire (IHAH), avec à sa tête l’archéologue américain Christopher Fisher. Cinquante-deux pièces archéologiques ont été découvertes. Parmi ces objets figure la sculpture d’une tête de jaguar, probablement la réincarnation d’un chaman. Selon un membre de l’équipe de chercheurs, ces objets dateraient de 1 000 à 1 400 après J.-C.
Un dieu singe bien protégé…
La “cité blanche”, ou encore la “cité du dieu singe”, suscite les passions depuis plusieurs décennies. Elle est située en plein cœur de la forêt tropicale du Honduras, dans la région de La Mosquitia, dans le nord-est du pays. Au XVIe siècle déjà, le colon espagnol Hernán Cortés évoquait cette cité perdue dans une lettre adressée au roi d’Espagne, raconte La Prensa.
En 1940, l’explorateur nord-américain Theodore Morde mentionne dans ses écrits l’existence de cette cité perdue après une expédition de cinq mois dans la jungle hondurienne. Les indigènes qu’il a rencontrés sur place auraient évoqué l’existence d’une statue d’un dieu singe au sein de la cité. Il refusa néanmoins de divulguer la localisation du site afin d’éviter qu’il ne soit pillé. Theodore Morde fut retrouvé mort peu de temps après sans avoir dévoilé l’emplacement du site.
Secret d’Etat…
C’est en 2012 que les ruines ont été identifiées grâce à une excursion dirigée par des chercheurs de l’université de Houston et du Centre américain de cartographie par laser aéroporté, rapporte le quotidien hondurien El Heraldo. Un avion équipé d’un scanner a survolé la vallée tout en sondant la jungle à l’aide d’un laser.
Les chercheurs ont alors pu réaliser une carte en 3D révélant la présence de ruines archéologiques. Porfirio Lobo Sosa, président du Honduras à l’époque, avait annoncé que toute coordonnée en relation avec la “cité blanche” relevait du secret d’Etat. Aujourd’hui, ces coordonnées restent protégées.
“Le gouvernement hondurien désire protéger ce site, mais n’a pas l’argent nécessaire. Nous avons d’urgence besoin d’une aide internationale”, explique Virgilio Pardes Trapero, directeur de l’IHAH. Selon le National Geographic, cette découverte pourrait être la plus importante du début du XXIe siècle.
Source : Courrier international
Cette civilisation prospère il y a mille ans, a disparue depuis. Parmi les restes, figurent une imposante pyramide de terre, des monticules, de vastes places, des sculptures, et des sièges cérémoniels. Des constructions et des objets retrouvés dans un état exceptionnel, précise la revue scientifique.
Localisation toujours secrète, pour sois disant conserver le site et éviter le pillage !
Certes, cela peut sembler logique et crédible à première vue, mais comme nous l'avons vu plus haut, en 1940, l’aventurier Theodore Morde était ressorti de la jungle hondurienne en possession de nombreux objets de cette cité, mais il s’était suicidé avant de dire où se trouvait le site archéologique.
Un étrange suicide !
Le 26 Juin 1954, Theodore Morde a été retrouvé pendu dans la stalle de bain de ses parents à Dartmouth, Massachusetts. Sa mort a été jugée comme un suicide par le médecin légiste. Certaines sources normalement fiables confirment dans un rapport écrit beaucoup plus tard, que Theodore Morde avait été écrasé par une automobile à Londres, en Angleterre "peu de temps" après son expédition au Honduras. ?!
Lors de cette nouvelle re-découverte en 2015, et à la demande pressante des scientifiques, le gouvernement hondurien a envoyé des forces de l'armée pour protéger le site.
Contrairement à la civilisation Maya dont on connaît beaucoup de choses, cette culture a été très peu étudiée et demeure largement inconnue. D’ailleurs, les archéologues ne lui ont pas encore donné de nom. Mais cette découverte exceptionnelle pourrait changer la donne. D’autant que “la préservation du site est unique”, explique Christopher Fisher, un archéologue américain spécialiste de la Mésoamérique.
L’équipe, qui est retournée sur le site en mars dernier, a également découvert une cache extraordinaire contenant des sculptures en pierre restées inviolées depuis l’abandon de la cité.
Ils ont également trouvé une cinquantaine d’artefacts, dont une belle collection de métates, de la vaisselle finement décorée de serpents, de vautours et de figures zoomorphiques. Un des objets les plus saisissants est une tête d’”homme-jaguar”. D’après Oscar Neil Cruz, à la tête de l’Institut d’Anthropologue et d’Histoire du Honduras, ces artefacts dateraient du XVe siècle au moins.
Avis perso, je pense qu'il y a bien d'autres choses de bien plus saisissants que cette tête d'homme jaguar, on nous enfume !
En plus de cette menace de pillage, l’équipe craint les conséquences de la déforestation qui ravage la faune et la flore, ainsi que les probables richesses archéologiques que recèlent encore son sol. Bref, on ne nous dit pas tout...
Les 52 pièces archéologiques découvertes sur le site depuis mars 2015, ne serait que le sommet de l'iceberg, car les archéologues s'attendent à retrouver beaucoup d'autres vestiges sous terre, parfaitement conservée et restée inviolée !
Une mystérieuse civilisation…
Mais plutôt qu’une cité perdue, l’archéologue Christopher Fisher pense en avoir trouvé de nombreuses. Toutes auraient appartenu à une mystérieuse civilisation presque inconnue des spécialistes. À tel point qu’ils n’ont même pas de nom pour elle !
La première mention de l’antique cité date du 16e siècle. Le célèbre conquistador Hernán Cortés y faisait référence dans une lettre adressée au roi d’Espagne. L’endroit aurait servi à l’époque de refuge pour les populations fuyant la colonisation espagnole.
Des expéditions se sont ainsi succédé dans les années 20 à la recherche de la ville mythique. C’est à cette période qu’est apparu le nom de "cité blanche", faisant référence à l’observation de constructions en pierres blanches par le célèbre aviateur Charles Lindbergh en 1927.
Il a fallu attendre 1940 et l’expédition couronnée de succès de Theodore Morde pour voir apparaître le nom de « cité perdue du dieu singe. » L’aventurier était revenu avec des milliers d’artefacts et des témoignages d’indigènes. Ceux-ci lui avaient assuré qu’il y avait avant un temple au sommet duquel se trouvait la statue du dieu singe. Des sacrifices étaient même réalisés au pied de cette statue à en croire ses guides.
Depuis cette fantastique découverte, on n'a plus de nouvelles, pas une photo, rien, le(s) secret(s) est donc bien gardé... pour le moment !
Source
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La “cité blanche”, ou encore la “cité du dieu singe”, suscite les passions depuis plusieurs décennies. Elle est située en plein cœur de la forêt tropicale du Honduras, dans la région de La Mosquitia, dans le nord-est du pays. Au XVIe siècle déjà, le colon espagnol Hernán Cortés évoquait cette cité perdue dans une lettre adressée au roi d’Espagne, raconte La Prensa.
En 1940, l’explorateur nord-américain Theodore Morde mentionne dans ses écrits l’existence de cette cité perdue après une expédition de cinq mois dans la jungle hondurienne. Les indigènes qu’il a rencontrés sur place auraient évoqué l’existence d’une statue d’un dieu singe au sein de la cité. Il refusa néanmoins de divulguer la localisation du site afin d’éviter qu’il ne soit pillé. Theodore Morde fut retrouvé mort peu de temps après sans avoir dévoilé l’emplacement du site.
Secret d’Etat…
C’est en 2012 que les ruines ont été identifiées grâce à une excursion dirigée par des chercheurs de l’université de Houston et du Centre américain de cartographie par laser aéroporté, rapporte le quotidien hondurien El Heraldo. Un avion équipé d’un scanner a survolé la vallée tout en sondant la jungle à l’aide d’un laser.
Les chercheurs ont alors pu réaliser une carte en 3D révélant la présence de ruines archéologiques. Porfirio Lobo Sosa, président du Honduras à l’époque, avait annoncé que toute coordonnée en relation avec la “cité blanche” relevait du secret d’Etat. Aujourd’hui, ces coordonnées restent protégées.
“Le gouvernement hondurien désire protéger ce site, mais n’a pas l’argent nécessaire. Nous avons d’urgence besoin d’une aide internationale”, explique Virgilio Pardes Trapero, directeur de l’IHAH. Selon le National Geographic, cette découverte pourrait être la plus importante du début du XXIe siècle.
Source : Courrier international
Cette civilisation prospère il y a mille ans, a disparue depuis. Parmi les restes, figurent une imposante pyramide de terre, des monticules, de vastes places, des sculptures, et des sièges cérémoniels. Des constructions et des objets retrouvés dans un état exceptionnel, précise la revue scientifique.
Localisation toujours secrète, pour sois disant conserver le site et éviter le pillage !
Certes, cela peut sembler logique et crédible à première vue, mais comme nous l'avons vu plus haut, en 1940, l’aventurier Theodore Morde était ressorti de la jungle hondurienne en possession de nombreux objets de cette cité, mais il s’était suicidé avant de dire où se trouvait le site archéologique.
Un étrange suicide !
Le 26 Juin 1954, Theodore Morde a été retrouvé pendu dans la stalle de bain de ses parents à Dartmouth, Massachusetts. Sa mort a été jugée comme un suicide par le médecin légiste. Certaines sources normalement fiables confirment dans un rapport écrit beaucoup plus tard, que Theodore Morde avait été écrasé par une automobile à Londres, en Angleterre "peu de temps" après son expédition au Honduras. ?!
Lors de cette nouvelle re-découverte en 2015, et à la demande pressante des scientifiques, le gouvernement hondurien a envoyé des forces de l'armée pour protéger le site.
Contrairement à la civilisation Maya dont on connaît beaucoup de choses, cette culture a été très peu étudiée et demeure largement inconnue. D’ailleurs, les archéologues ne lui ont pas encore donné de nom. Mais cette découverte exceptionnelle pourrait changer la donne. D’autant que “la préservation du site est unique”, explique Christopher Fisher, un archéologue américain spécialiste de la Mésoamérique.
L’équipe, qui est retournée sur le site en mars dernier, a également découvert une cache extraordinaire contenant des sculptures en pierre restées inviolées depuis l’abandon de la cité.
Ils ont également trouvé une cinquantaine d’artefacts, dont une belle collection de métates, de la vaisselle finement décorée de serpents, de vautours et de figures zoomorphiques. Un des objets les plus saisissants est une tête d’”homme-jaguar”. D’après Oscar Neil Cruz, à la tête de l’Institut d’Anthropologue et d’Histoire du Honduras, ces artefacts dateraient du XVe siècle au moins.
Avis perso, je pense qu'il y a bien d'autres choses de bien plus saisissants que cette tête d'homme jaguar, on nous enfume !
En plus de cette menace de pillage, l’équipe craint les conséquences de la déforestation qui ravage la faune et la flore, ainsi que les probables richesses archéologiques que recèlent encore son sol. Bref, on ne nous dit pas tout...
Les 52 pièces archéologiques découvertes sur le site depuis mars 2015, ne serait que le sommet de l'iceberg, car les archéologues s'attendent à retrouver beaucoup d'autres vestiges sous terre, parfaitement conservée et restée inviolée !
Une mystérieuse civilisation…
Mais plutôt qu’une cité perdue, l’archéologue Christopher Fisher pense en avoir trouvé de nombreuses. Toutes auraient appartenu à une mystérieuse civilisation presque inconnue des spécialistes. À tel point qu’ils n’ont même pas de nom pour elle !
La première mention de l’antique cité date du 16e siècle. Le célèbre conquistador Hernán Cortés y faisait référence dans une lettre adressée au roi d’Espagne. L’endroit aurait servi à l’époque de refuge pour les populations fuyant la colonisation espagnole.
Des expéditions se sont ainsi succédé dans les années 20 à la recherche de la ville mythique. C’est à cette période qu’est apparu le nom de "cité blanche", faisant référence à l’observation de constructions en pierres blanches par le célèbre aviateur Charles Lindbergh en 1927.
Il a fallu attendre 1940 et l’expédition couronnée de succès de Theodore Morde pour voir apparaître le nom de « cité perdue du dieu singe. » L’aventurier était revenu avec des milliers d’artefacts et des témoignages d’indigènes. Ceux-ci lui avaient assuré qu’il y avait avant un temple au sommet duquel se trouvait la statue du dieu singe. Des sacrifices étaient même réalisés au pied de cette statue à en croire ses guides.
Depuis cette fantastique découverte, on n'a plus de nouvelles, pas une photo, rien, le(s) secret(s) est donc bien gardé... pour le moment !
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