PRÉAMBULE
Chers lecteurs de Pleins Feux Sur l’Heure Juste
Nous sommes conscients qu’un grand nombre d’entre vous venez d’arriver sur le site de PF pour une première fois ou depuis peu.
Pour cela, il nous arrive de faire des mises au point en expliquant par des préambules comme celui-ci, le contexte des éléments présentés par l’article accompagné d’une image choisie parmi d’autres, laquelle image se doit d’être aussi représentative que l’article même.
Ce que nous voulons de ce site n’est pas d’être un bulletin de nouvelles proprement dit, mais de mettre en évidence la nouvelle internationale qui de près ou de loin est liée à la prophétie Biblique qui se réalise sous nos yeux !
Nous croyons avec certitude que nous sommes arrivés au terme du temps que Dieu a alloué à l’humanité, soit : La fin des temps. Les multiples signes qui nous sont donnés dans les Saintes Écritures sont devenus simples et faciles à associer aux prophéties bibliques déjà accomplies et à celles à venir.
Le texte d’aujourd’hui nous parle de l’asséchement du fleuve l’Euphrate situé à l’Orient et abreuvant plusieurs pays sur son passage. Ce qui rend cette situation prophétique, c’est que ce phénomène se retrouve prédit dans le livre de l’apocalypse au chapitre 16, et le verset 12. L’asséchement des eaux de fleuves n’est rien de nouveau dans la bible, mais il est particulièrement intéressant dans le présent contexte de tensions extrêmes au Moyen-Orient et politiques dans le monde international. Les habitants de l’Iraq ne pourront supporter très longtemps cette situation intenable due à la retenue des eaux en amont par les barrages de la Turquie et le partage avec la Syrie. Il est à se souvenir que si des prophéties sont appelées à se réaliser en un jour, d’autres le sont graduellement et cette progression ne peut-elle pas être voulue comme présage des confrontations au Moyen-Orient qui s’accroîtront vers la 3ème guerre mondiale appelée; l’Armageddon et qui se déroulera dans les plaines de Megiddo situé au nord d’Israël !
Pierre J Gilbert pour Pleins Feux sur l’Heure Juste ! Soyez sur vos gardes : Je vous ai tout annoncé d’avance. (Marc 13 :23)
JUBAISH, Irak – Tout au long des marais, les cueilleurs de roseaux, debout sur la terre sur laquelle ils flottaient autrefois, crient vers les visiteurs dans un bateau qui passe.
Par Campbell Robertson – Le 13 juillet 2009
« Maaku mai ! » crient-ils, en brandissant leurs faucilles rouillées. « Il n’y a pas d’eau ! »
Des bateliers sont obligés de tirer leurs canots à la main sur le lit de l’Euphrate presqueasséché par la fermeture des vannes du barrage de Falloujah
L’Euphrate se tarit, étranglé par les politiques de l’eau des voisins de l’Irak, la Turquie et la Syrie ; Une sécheresse de 2 ans. Et des années de mauvaises utilisations par l’Irak et ses agriculteurs, le fleuve est nettement inférieur à ce qu’il était il y a quelques années. Certains officiels s’inquiètent de ce qu’il pourrait bientôt être à la moitié de ce qu’il est aujourd’hui.
Le rétrécissement de l’Euphrate, une rivière si cruciale pour la naissance de la civilisation dont le Livre de l’Apocalypse a prophétisé l’assèchement comme un signe de la fin des temps, a décimé les fermes le long de ses rives, a laissé les pêcheurs appauvris et a dégradé les villes riveraines, alors que les agriculteurs fuient vers les villes en quête de travail.
Les pauvres souffrent davantage, mais toutes les couches de la société en ressentent les effets : Les cheiks, les diplomates et même les membres du Parlement qui se retirent dans leurs fermes après des semaines à Bagdad.
Le long du fleuve, les champs de riz et de blé deviennent des résidus carbonisés. Les canaux sont devenus de petits ruisseaux et les bateaux de pêche reposent sur la terre ferme. Les pompes destinées à alimenter les usines de traitement des eaux pendent inutilement sur des flaques brunes.
« Les vieux disent que c’est la pire sécheresse dont ils se souviennent, » a déclaré Sayid Diyia, 34 ans, un pêcheur de Hindiya, assis dans un café le long de la rivière pleine de ses collègues inactifs. « Je dépends des bénédictions de Dieu ».
La sécheresse est très répandue en Irak. La superficie ensemencée en blé et en orge dans le nord, plus pluvieux, est en baisse d’environ 95% par rapport à la normale, de plus les palmiers dattiers et les vergers d’agrumes de l’est sont desséchés. Depuis 2 ans, les précipitations ont été bien inférieures à la normale, en laissant les réservoirs asséchés, et les responsables américains prédisent que la production de blé et d’orge sera un peu plus de la moitié de ce qu’elle était il y a 2 ans.
C’est une crise qui menace les racines de l’identité de l’Irak, non seulement comme la terre entre 2 fleuves, mais comme une nation qui était autrefois le plus grand exportateur de dattes dans le monde, qui fournissait autrefois l’orge pour les brasseries allemandes et qui a une grande fierté patriotique pour son riz Anbar.
Maintenant, l’Irak importe de plus en plus de céréales. Les agriculteurs le long de l’Euphrate disent, avec colère et désespoir, qu’ils risquent de devoir abandonner le riz Anbar pour des variétés moins chères.
Les sécheresses ne sont pas rares en Irak, bien que les officiels disent qu’elles ont été plus fréquentes ces dernières années. Mais, la sécheresse n’est qu’une partie de ce qui étouffe l’Euphrate, et son plus grand jumeau toujours en bonne santé, le Tigre.
Les coupables les plus fréquemment cités sont les gouvernements turcs et syriens. L’Irak a beaucoup d’eau, mais c’est un pays situé en aval. Il y a au moins 7 barrages sur l’Euphrate en Turquie et en Syrie, selon des officiels irakiens de l’eau, et, sans traités ou accords, le gouvernement irakien est réduit à mendier à ses voisins pour obtenir de l’eau.
Lors d’une conférence à Bagdad, où les participants buvaient de l’eau en bouteille provenant de l’Arabie Saoudite, un pays avec une fraction de l’eau douce de l’Irak, les responsables ont parlé d’un désastre.
« Nous avons une vraie soif en Irak, » a déclaré Ali Baban, le ministre de la planification. « Notre agriculture va mourir, nos villes vont se flétrir, et aucun état ne peut garder le silence dans une telle situation ».
Récemment, le Ministère des Eaux a annoncé que la Turquie avait doublé le débit de l’eau dans l’Euphrate, sauvant ainsi la phase de plantation de la saison du riz dans certaines régions.
Cette action a augmenté le débit de l’eau à environ 60% de sa moyenne, juste assez pour couvrir la moitié des besoins d’irrigations pour la saison du riz de l’été. Bien que la Turquie ait accepté de garder cette place et même de l’augmenter, ce n’est pas un engagement contraignant pour le pays.
Avec l’Euphrate montrant quelques signes d’augmentation de sa santé, l’amertume au sujet de l’eau de l’Irak risque d’être une source de tensions pendant des mois, voire dans les années à venir, entre l’Irak et ses voisins. Beaucoup d’officiels américains, turcs et même irakiens, rejetant les accusations d’actions d’année électorale, disent que le vrai problème réside dans les propres politiques déplorables de gestion de l’eau de l’Irak.
« Il y avait de l’eau partout » a déclaré Abduredha Joda, 40 ans, assis dans sa hutte de roseaux, sur une parcelle de terrain asséché et rocailleux situé en dehors de Karbala. Abduredha Joda, qui décrit ses circonstances terribles avec un sourire fatigué, a grandi près de Bassorah, mais s’est enfui à Bagdad lorsque Saddam Hussein a drainé les grands marais du sud de l’Irak en représailles à l’insurrection Chiite de 1991. Il est arrivé à Karbala en 2004 pour pêcher et élever des buffles d’eau dans ces zones humides et luxuriantes qui lui rappelaient ses origines.
« Cette année, c’est juste un désert, » a-t-il ajouté.
Le long de la rivière, il ne manque pas de ressentiments envers les Turcs et les Syriens. Mais, il y a aussi un ressentiment contre les Américains, les Kurdes, les Iraniens et le gouvernement Irakien, qui sont tous à blâmer. La rareté fait que tout le monde est un ennemi.
Les zones sunnites en amont de la rivière semblent avoir suffisamment d’eau, a déclaré Abduredha Joda, c’est un commentaire lourd de conséquences.
Les officiels déclarent que rien ne s’améliorera si l’Irak ne traite pas sérieusement ses propres politiques des eaux et son histoire de gestion des eaux corrompue. Des canaux qui fuient, des pratiques d’irrigations inutiles qui gaspillent l’eau, et un mauvais drainage, laissent les champs tellement salés à cause de l’évaporation de l’eau que les femmes et les enfants draguent d’énormes monticules blancs à partir des eaux de ruissellement.
Par une matinée torride à Diwaniya, Bashia Mohammed, 60 ans, travaillait dans un point de drainage près d’un canal pour collecter le sel, seule source de revenu de sa famille maintenant que sa ferme de riz est asséchée. Mais, la ferme morte n’était pas la vraie crise.
« Il n’y a pas assez d’eau dans la rivière pour que nous en buvions », dit-elle, se référant à un canal qui coule de l’Euphrate. « C’est maintenant totalement sec, et il contient de l’eau d’égout. Ils creusent des puits, mais, parfois, l’eau coupe et nous devons boire dans la rivière. Tous mes enfants sont malades à cause de l’eau. »
Dans le sud-est, là où l’Euphrate s’approche de la fin de son voyage de 1730 miles (env. 2784 km) et se mêle avec les eaux moins salées du Tigre, avant de se jeter dans le Golfe Persique, la situation est grave. Les marais qui y ont été intentionnellement réinondés en 2003, sauvant l’ancienne culture des marais Arabes.
« L’hiver prochain sera la dernière chance » a déclaré Hashem Hilead Shehi, un agriculteur de 73 ans qui vit dans un village totalement asséché de l’ouest des marais. « Si nous ne sommes pas en mesure de planter, alors toutes les familles partiront. »
Source
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
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