Oh, Lyvia la rebelle !
Si Hollande me lisait, il dirait que c’est à cause de moi que les chiffres de l’emploi sont si bas...
J’ai passé un week-end fabuleux, avec tellement d’inspiration, qu'hier soir j’ai à peine dormi – je vous en dit plus.
Samedi, nous avions la première journée de l’atelier "Me casser mais vers quoi ?" avec six femmes formidables qui ont décidé de reprendre leur destin en main.
Une journée que j’ai trouvé extrêmement positive et inspirante qui a reconfirmé le fait qu’avoir un métier et une vie dans laquelle nous sommes épanoui-es n’est pas un luxe, mais presque une nécessité.
Le monde a besoin de personnes épanouies et bien dans leur peau.
Dimanche, j’ai assisté à l’avant première d’un film magnifique : En quête de sens.
C’est l’histoire de deux amis – l’un dans un beau poste à New-York, l’autre réalisateur de documentaires, qui laissent tout pour parcourir le monde à la recherche de réponses sur le changement.
Le changement qui s’opère actuellement dans le monde, dans l’économie, dans la nature, et comment rester en phase avec tout cela.
Je vous en dirai probablement davantage dans un autre article mais le passage qui m’a donné des frissons, tellement ce sont des choses que je dis souvent, était celui-ci (je paraphrase):
Marc (l’un des créateurs du documentaire) demande:
Quel travail peut on faire pour rester en harmonie avec le monde qui nous entoure?
Et Satish Kumar, Directeur des programmes à l’université Schumacher répond:
« Ne cherche pas d’emploi. Crée un emploi pour toi-même »
Il continue
« Ne devient pas l’instrument d’un employeur […] Fais partie du flux [..] La confiance est la clé ».
Satish Kumar a formulé avec presque les mêmes mots que moi une chose dans laquelle je crois fondamentalement.
Aujourd’hui chercher du boulot est has been. La clé, c’est créer son propre métier.
Pourquoi? – Voici 7 raisons d’arrêter de chercher du travail
1 – La "sécurité du travail" est un leurre
Nous ne sommes plus dans les années 90 ou au début des années 2000. A l’époque, le chemin de la réussite, c’était de faire de ‘bonnes’ études, d’entrer dans une ‘bonne’ école et d’avoir un ‘bon’ boulot qui nous assurera un avenir.
Nos parents nous disaient: travaille bien à l’école et tu auras un ‘bon’ travail.
Et vous savez quoi? Travailler bien à l’école ne garantit même plus de trouver un travail.
De plus, trouver un travail ne veut pas dire qu’on va le garder.
En 2008, l’élite financière en a pris plein les dents.
Les deux années qui ont précédées, mes amis banquiers m’ont dit qu’il n’y avait jamais eu autant d’argent coulant à flots. Quelques mois plus tard, le robinet était fermé.
Personne n’est à l’abri.
Si vous croyez qu’être employé, c’est être stable, c’est faux. Ça, c’était avant.
2 – Le boulot comme on le connaissait.. y’en a plus!
Le temps de nos parents, où on regardait les annonces et qu’il y avait 10 000 jobs à disposition est révolu.
Là où on avait auparavant besoin de nous, les machines nous ont remplacées et / ou l’employeur choisit de faire autant avec moins de personnes.
Certains secteurs disparaîtront complètement.
Le monde évolue trop vite pour que nous restions statiques, et comme le dit Brad Pitt dans sa pub Chanel un peu nulle:
« The world turns and we turn with it ».
Le monde tourne et nous tournons avec.
A nous d’être agiles et de s’adapter à ce monde changeant.
Cela ne veut pas dire que c’est la crise et que nous allons tous mourir de faim. Non.
Cela veut dire qu’il est nécessaire de s’émanciper des modèles classiques et d’en inventer de nouveaux.
3 – Un emploi classique exploite rarement tous nos talents. Or, le monde a besoin de nos talents.
Le monde part en c******* les gars !!
Sérieusement.
Des guerres, des gens qui meurent de faim, des personnes qui se font kidnapper, violer, des personnes déprimées, des personnes découragées, l’Amazonie qui disparaît, la banquise qui fond, les espèces qui s’éteignent: Il y a tellement à faire pour rendre le monde meilleur!
Bien sûr que rester dans un boulot classique permet (parfois) d’avoir un impact positif à une certaine échelle…
Mais ce ne sera jamais aussi efficace que si chacun d’entre nous met tous ses talents à disposition, en faisant quelque chose qu’il-elle kiffe vraiment et en apportant l’énergie positive dont notre environnement a besoin.
J’entends souvent dire: ‘je ne me casse pas parce que tellement gens n’ont pas de boulot, je devrais être reconnaissant-e’.
C’est comme quand ma mère me disait ‘mange ta soupe, il y a des gens qui meurent de faim’.
Certes, cela nous apprend la reconnaissance et la gratitude, mais ce n’est pas en mangeant sa soupe qu’on va aider les gens. C’est en se levant de table et en agissant.
Marie Forleo le dit à la fin de chacune de ses vidéos :
« The worlds needs that special gift that only you have »
(Le monde a besoin de ce don spécial que seul toi possède)
4 – Travailler pour quelqu’un d’autre, c’est matérialiser le rêve d’un-e autre. Et notre mission, qui s’en occupe?
Je ne suis pas anti salariat, et créer son métier peut consister à combiner plusieurs activités salariées.
Mais il est important que nous soyons au centre. Que cette activité contribue à notre rêve, à notre bien-être. Que nous faisions partie du flux plutôt que d’être un simple instrument.
Si on travaille pour un autre en oubliant ses propres rêves, alors c’est sa mission que l’on poursuit, pas la nôtre. Or nous avons tous un rôle important à jouer, tous-tes une place sur l’échiquier.
J’irai plus loin en disant que nous avons tous-tes une responsabilité.
Une responsabilité individuelle, indépendamment du boulot qu’on fait.
5 – Si l’argent t’intéresse, travailler pour quelqu’un n’est pas le meilleur moyen de t’en mettre plein les poches
C’est un moyen d’avoir de l’argent rapidement, certes, sans trop réfléchir à comment il va arriver sur notre compte en banque mais ce n’est pas forcément le meilleur moyen d’en avoir beaucoup.
Dans la liste Forbes des milliardaires, très peu sont des employé-es.
Sheryl Sandberg en est une, et a fait son entrée cette année avec 1 milliard, mais elle n’est pas ‘que’ la COO de Facebook, elle a aussi lancé le mouvement Lean In et la révolution qui va avec.
6 – Le monde de l’autre côté du miroir, est magique
J’ai souvent la sensation d’avoir levé un voile, porté pendant plus de 25 ans.
D’avoir découvert un nouveau monde, dont je ne soupçonnais pas l’existence.
On en parle dans les livres, dans les films, mais il n’y a qu’une fois mon propre voile levé, que j’ai réellement expérimenté ce que cela fait, de faire ce pour quoi je suis faite, tous les jours.
On ne travaille plus. On vit, on contribue. On suit son chemin. On est en alignement, on avance avec confiance.
Et même si certaines choses sont difficiles, tout devient simple.
C’est comme prendre la pilule rouge dans Matrix. On découvre un monde qu’on ne soupçonnait pas.
C’est angoissant, effrayant, et un peu étrange au début, mais on est quand même plutôt content de la savoir, la vérité.
7 – On n’a pas le temps
On va mourir. Je sais, c’est dur à lire et à entendre, et j’en ai parlé davantage dans cet article – Je vais mourir.
Mais c’est cette réalisation qui fait qu’il n’est pas possible pour moi de vivre à moitié. Comme un zombie qui doit s’isoler de la lumière du soleil.
Qui attend la retraite pour vivre, comme s’il ne réalisait pas que la retraite, c’est l’anti-chambre de la mort.
C’est maintenant qu’il faut vivre parce que demain, on ne sait même pas si on aura le luxe de se poser la question.
On n’a pas le temps.
Il y a des choses à faire, le monde à besoin de nous. Maintenant. Et il a besoin de nous au top de notre forme, heureux et épanouis.
Alors arrête de regarder les petites annonces et crée ton métier sur le papier.
Ensuite matérialise-le dans la vraie vie, avec les ingrédients qui sont importants pour toi.
Je ne dis pas que ce sera facile, mais entre impossible et difficile, il y a une grosse différence.
Que vas-tu faire aujourd’hui pour créer ton métier?
Psst, comme je le disais, je n’ai pas beaucoup dormi. Je me suis couchée… tôt ce matin, et je me suis levée à l’heure habituelle. J’ai passé une bonne partie de la nuit en pleine frénésie créative, et dans cette frénésie, j’ai fait quelques changement sur le site. Vous les avez repérés, ça vous plait?
PS: Oui, dans cet article, je suis passée plusieurs fois du pluriel au singulier… parfois je parle au groupe, parfois je parle à toi
Excellent vendredi à tou-s-tes
Source
Si Hollande me lisait, il dirait que c’est à cause de moi que les chiffres de l’emploi sont si bas...
J’ai passé un week-end fabuleux, avec tellement d’inspiration, qu'hier soir j’ai à peine dormi – je vous en dit plus.
Samedi, nous avions la première journée de l’atelier "Me casser mais vers quoi ?" avec six femmes formidables qui ont décidé de reprendre leur destin en main.
Une journée que j’ai trouvé extrêmement positive et inspirante qui a reconfirmé le fait qu’avoir un métier et une vie dans laquelle nous sommes épanoui-es n’est pas un luxe, mais presque une nécessité.
Le monde a besoin de personnes épanouies et bien dans leur peau.
Dimanche, j’ai assisté à l’avant première d’un film magnifique : En quête de sens.
C’est l’histoire de deux amis – l’un dans un beau poste à New-York, l’autre réalisateur de documentaires, qui laissent tout pour parcourir le monde à la recherche de réponses sur le changement.
Le changement qui s’opère actuellement dans le monde, dans l’économie, dans la nature, et comment rester en phase avec tout cela.
Je vous en dirai probablement davantage dans un autre article mais le passage qui m’a donné des frissons, tellement ce sont des choses que je dis souvent, était celui-ci (je paraphrase):
Marc (l’un des créateurs du documentaire) demande:
Quel travail peut on faire pour rester en harmonie avec le monde qui nous entoure?
Et Satish Kumar, Directeur des programmes à l’université Schumacher répond:
« Ne cherche pas d’emploi. Crée un emploi pour toi-même »
Il continue
« Ne devient pas l’instrument d’un employeur […] Fais partie du flux [..] La confiance est la clé ».
Satish Kumar a formulé avec presque les mêmes mots que moi une chose dans laquelle je crois fondamentalement.
Aujourd’hui chercher du boulot est has been. La clé, c’est créer son propre métier.
Pourquoi? – Voici 7 raisons d’arrêter de chercher du travail
1 – La "sécurité du travail" est un leurre
Nous ne sommes plus dans les années 90 ou au début des années 2000. A l’époque, le chemin de la réussite, c’était de faire de ‘bonnes’ études, d’entrer dans une ‘bonne’ école et d’avoir un ‘bon’ boulot qui nous assurera un avenir.
Nos parents nous disaient: travaille bien à l’école et tu auras un ‘bon’ travail.
Et vous savez quoi? Travailler bien à l’école ne garantit même plus de trouver un travail.
De plus, trouver un travail ne veut pas dire qu’on va le garder.
En 2008, l’élite financière en a pris plein les dents.
Les deux années qui ont précédées, mes amis banquiers m’ont dit qu’il n’y avait jamais eu autant d’argent coulant à flots. Quelques mois plus tard, le robinet était fermé.
Personne n’est à l’abri.
Si vous croyez qu’être employé, c’est être stable, c’est faux. Ça, c’était avant.
2 – Le boulot comme on le connaissait.. y’en a plus!
Le temps de nos parents, où on regardait les annonces et qu’il y avait 10 000 jobs à disposition est révolu.
Là où on avait auparavant besoin de nous, les machines nous ont remplacées et / ou l’employeur choisit de faire autant avec moins de personnes.
Certains secteurs disparaîtront complètement.
Le monde évolue trop vite pour que nous restions statiques, et comme le dit Brad Pitt dans sa pub Chanel un peu nulle:
« The world turns and we turn with it ».
Le monde tourne et nous tournons avec.
A nous d’être agiles et de s’adapter à ce monde changeant.
Cela ne veut pas dire que c’est la crise et que nous allons tous mourir de faim. Non.
Cela veut dire qu’il est nécessaire de s’émanciper des modèles classiques et d’en inventer de nouveaux.
3 – Un emploi classique exploite rarement tous nos talents. Or, le monde a besoin de nos talents.
Le monde part en c******* les gars !!
Sérieusement.
Des guerres, des gens qui meurent de faim, des personnes qui se font kidnapper, violer, des personnes déprimées, des personnes découragées, l’Amazonie qui disparaît, la banquise qui fond, les espèces qui s’éteignent: Il y a tellement à faire pour rendre le monde meilleur!
Bien sûr que rester dans un boulot classique permet (parfois) d’avoir un impact positif à une certaine échelle…
Mais ce ne sera jamais aussi efficace que si chacun d’entre nous met tous ses talents à disposition, en faisant quelque chose qu’il-elle kiffe vraiment et en apportant l’énergie positive dont notre environnement a besoin.
J’entends souvent dire: ‘je ne me casse pas parce que tellement gens n’ont pas de boulot, je devrais être reconnaissant-e’.
C’est comme quand ma mère me disait ‘mange ta soupe, il y a des gens qui meurent de faim’.
Certes, cela nous apprend la reconnaissance et la gratitude, mais ce n’est pas en mangeant sa soupe qu’on va aider les gens. C’est en se levant de table et en agissant.
Marie Forleo le dit à la fin de chacune de ses vidéos :
« The worlds needs that special gift that only you have »
(Le monde a besoin de ce don spécial que seul toi possède)
4 – Travailler pour quelqu’un d’autre, c’est matérialiser le rêve d’un-e autre. Et notre mission, qui s’en occupe?
Je ne suis pas anti salariat, et créer son métier peut consister à combiner plusieurs activités salariées.
Mais il est important que nous soyons au centre. Que cette activité contribue à notre rêve, à notre bien-être. Que nous faisions partie du flux plutôt que d’être un simple instrument.
Si on travaille pour un autre en oubliant ses propres rêves, alors c’est sa mission que l’on poursuit, pas la nôtre. Or nous avons tous un rôle important à jouer, tous-tes une place sur l’échiquier.
J’irai plus loin en disant que nous avons tous-tes une responsabilité.
Une responsabilité individuelle, indépendamment du boulot qu’on fait.
5 – Si l’argent t’intéresse, travailler pour quelqu’un n’est pas le meilleur moyen de t’en mettre plein les poches
C’est un moyen d’avoir de l’argent rapidement, certes, sans trop réfléchir à comment il va arriver sur notre compte en banque mais ce n’est pas forcément le meilleur moyen d’en avoir beaucoup.
Dans la liste Forbes des milliardaires, très peu sont des employé-es.
Sheryl Sandberg en est une, et a fait son entrée cette année avec 1 milliard, mais elle n’est pas ‘que’ la COO de Facebook, elle a aussi lancé le mouvement Lean In et la révolution qui va avec.
6 – Le monde de l’autre côté du miroir, est magique
J’ai souvent la sensation d’avoir levé un voile, porté pendant plus de 25 ans.
D’avoir découvert un nouveau monde, dont je ne soupçonnais pas l’existence.
On en parle dans les livres, dans les films, mais il n’y a qu’une fois mon propre voile levé, que j’ai réellement expérimenté ce que cela fait, de faire ce pour quoi je suis faite, tous les jours.
On ne travaille plus. On vit, on contribue. On suit son chemin. On est en alignement, on avance avec confiance.
Et même si certaines choses sont difficiles, tout devient simple.
C’est comme prendre la pilule rouge dans Matrix. On découvre un monde qu’on ne soupçonnait pas.
C’est angoissant, effrayant, et un peu étrange au début, mais on est quand même plutôt content de la savoir, la vérité.
7 – On n’a pas le temps
On va mourir. Je sais, c’est dur à lire et à entendre, et j’en ai parlé davantage dans cet article – Je vais mourir.
Mais c’est cette réalisation qui fait qu’il n’est pas possible pour moi de vivre à moitié. Comme un zombie qui doit s’isoler de la lumière du soleil.
Qui attend la retraite pour vivre, comme s’il ne réalisait pas que la retraite, c’est l’anti-chambre de la mort.
C’est maintenant qu’il faut vivre parce que demain, on ne sait même pas si on aura le luxe de se poser la question.
On n’a pas le temps.
Il y a des choses à faire, le monde à besoin de nous. Maintenant. Et il a besoin de nous au top de notre forme, heureux et épanouis.
Alors arrête de regarder les petites annonces et crée ton métier sur le papier.
Ensuite matérialise-le dans la vraie vie, avec les ingrédients qui sont importants pour toi.
Je ne dis pas que ce sera facile, mais entre impossible et difficile, il y a une grosse différence.
Que vas-tu faire aujourd’hui pour créer ton métier?
Psst, comme je le disais, je n’ai pas beaucoup dormi. Je me suis couchée… tôt ce matin, et je me suis levée à l’heure habituelle. J’ai passé une bonne partie de la nuit en pleine frénésie créative, et dans cette frénésie, j’ai fait quelques changement sur le site. Vous les avez repérés, ça vous plait?
PS: Oui, dans cet article, je suis passée plusieurs fois du pluriel au singulier… parfois je parle au groupe, parfois je parle à toi
Excellent vendredi à tou-s-tes
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