"Vivre ensemble", oui, mais avec une kalach...

Un quinquagénaire s'est présenté de lui-même, mardi soir au commissariat de Creil, dans l'Oise, quelques heures après qu'un homme a été abattu par balles dans la commune. La piste d'un différend familial est envisagée...

Un homme était en garde à vue mardi, quelques heures après la mort par balles d'arme automatique d'un habitant de Creil, dans l'Oise, a indiqué le parquet de Senlis.

Lundi vers 19h20, un homme de 32 ans a été tué dans sa voiture d'une rafale d'amre de guerre, sur le parking d'un bureau de poste du plateau de Creil, au sud de la ville, a expliqué la procureure Amélie Cladière.

La victime était connue des services de police, a-t-elle ajouté sans plus de précisions. Une vingtaine d'impacts ont été relevés sur place. Le maire PS de Creil, Jean-Claude Villemain, avait évoqué lundi soir l'emploi d'un fusil d'assaut kalachnikov.

"Un différend familial"

Trois heures plus tard, à 22h30, un homme d'une cinquantaine d'années s'est présenté de lui-même au commissariat de Creil.

Il a expliqué avoir rencontré la victime pour évoquer un différend familial, et que ce rendez-vous "a ensuite mal tourné", a rapporté la procureure. Le quinquagénaire est également défavorablement connu des services de police. "Selon toutes probabilités", sa garde à vue en cours devrait être prolongée mardi soir, a précisé la magistrate.

L'enquête a été confiée à l'antenne de Creil de la police judiciaire, et des auditions et vérifications se poursuivaient mardi. Selon Le Parisien dans l'Oise, la victime était bien connue dans son quartier, son frère étant impliqué dans une association culturelle et cultuelle du quartier, considéré comme sensible. L'homme qui s'est rendu serait le beau-père de la victime, affirme le quotidien.

Source

 

Vraiment en libre service les kalach... J'ai personnellement assisté à l'attaque de ce bureau de Poste, il y a quelques années : juste le temps de quitter la poste, quand des éléments incontrôlés du "vivre ensemble" sont arrivés, l'arme braquée sur la foule située devant l'entrée. La Poste était pleine de femmes et d'enfants lors du braquage. J'ai appelé la Police et ai observé ensuite à bonne distance ces abrutis qui essayaient de découper les barreaux de la fenêtre du coffre, ils ne savaient même pas se servir de leur disqueuse, ils ne savaient même pas comment tenir leur arme....

Fusillade immédiate quand la gendarmerie est arrivée, ils ont pris la fuite en Audi et n'ont jamais été retrouvés...