Accusé par des parents d'élèves - sur dires de leurs enfants - d'avoir "perturbé" la minute de silence, jeudi 8 janvier, après les attentats à "Charlie Hebdo", Jean-François Chazerans, prof de philo au lycée Victor-Hugo de Poitiers, s'est vu signifier sa suspension par le rectorat.
Selon les familles, il aurait tenu des propos déplacés. Lui nie, confiant à nos confrères de "La Nouvelle République" avoir décidé d'instaurer un débat dans la classe après les événements, à la demande des élèves, sans avoir à aucun moment fait une quelconque apologie du terrorisme. "Les djihadistes sont des groupes fascistes que je combats."
Sur le simple dire des élèves
Jean-François Chazerans a aussitôt reçu le soutien du syndicat Snes-FSU, qui a mis une pétition en ligne pour qu'il soit réintégré. "Le rectorat a tranché sur le simple dire des enfants, avant même d'avoir entendu le professeur. Ce jeudi-là, tous les enseignants ont été pris dans cette difficulté de devoir parler des événements sans qu'on nous donne la méthode. On se sent tous dans la même situation que lui", explique Magali Espinasse, cosecrétaire académique du syndicat.
Selon les familles, il aurait tenu des propos déplacés. Lui nie, confiant à nos confrères de "La Nouvelle République" avoir décidé d'instaurer un débat dans la classe après les événements, à la demande des élèves, sans avoir à aucun moment fait une quelconque apologie du terrorisme. "Les djihadistes sont des groupes fascistes que je combats."
Sur le simple dire des élèves
Jean-François Chazerans a aussitôt reçu le soutien du syndicat Snes-FSU, qui a mis une pétition en ligne pour qu'il soit réintégré. "Le rectorat a tranché sur le simple dire des enfants, avant même d'avoir entendu le professeur. Ce jeudi-là, tous les enseignants ont été pris dans cette difficulté de devoir parler des événements sans qu'on nous donne la méthode. On se sent tous dans la même situation que lui", explique Magali Espinasse, cosecrétaire académique du syndicat.
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Règlements de comptes, dénonciations, des relents de l'occupation allemande, quand les "bons citoyens" dénonçaient leurs voisins...
Au train ou vont les choses, éducation Nationale et Socialiste ?
De l'âge de six ans à celui de dix, un garçon faisait une sorte d'apprentissage dans les Jeunesses hitlériennes en tant que Pimpf. Chaque jeune recevait un carnet de notes dans lequel étaient inscrits ses progrès au cours de toute son activité dans les jeunesses nazies, y compris son développement idéologique. A dix ans, après avoir subi certains examens sportifs, de camping et d'histoire nazifiée, il entrait dans le Jungvolk (« Jeune Peuple »), où il prêtait le serment suivant :
En présence de cet étendard de sang, qui représente notre Führer, je jure de consacrer toute mon énergie et toute ma force au sauveur de notre pays, Adolf Hitler. Je suis prêt à donner ma vie pour lui, et je m'en remets à Dieu.
A quatorze ans, un jeune garçon entrait dans les Jeunesses hitlériennes proprement dites, et il y restait jusqu'à dix-huit ans, âge auquel il passait dans le Service du Travail et dans l'armée. C'était une vaste organisation paramilitaire, similaire aux S.A. et dans laquelle des jeunes gens qui approchaient de l'âge d'homme recevaient une formation systématique non seulement dans le domaine des sports et de l'idéologie nazie, mais également du maniement d'armes.
A la fin de 1938, les Jeunesses hitlériennes comptaient 7 728 259 membres. Pour important que fût ce chiffre, de toute évidence, quelque 4 millions de jeunes avaient réussi à échapper à l'organisation, et, en mars 1939, le gouvernement promulgua une loi instituant la conscription de tous les jeunes dans les Jeunesses hitlériennes sur la même base que la conscription dans l'armée. On prévint les parents récalcitrants que, si leurs enfants ne s'enrôlaient pas, on les leur retirerait pour les placer dans des orphelinats ou dans d'autres foyers.
Bien que leur esprit fût délibérément empoisonné, leur scolarité toujours interrompue, l'influence familiale très largement remplacée, les garçons et les filles, les jeunes gens et les jeunes femmes semblaient parfaitement heureux, ravis de mener la vie d'un jeune hitlérien. Et, sans aucun doute, cette façon de réunir les enfants de toutes les classes et de tous les niveaux de la société, de faire partager des tâches communes aux enfants des familles pauvres comme à ceux des familles riches, à ceux dont le père était ouvrier, paysan, homme d'affaires ou aristocrate, cette méthode avait du bon. Dans la plupart des cas, cela ne faisait aucun mal à un garçon et à une fille des villes de passer six mois dans le service du travail obligatoire, où ils vivaient au grand air, apprenaient la valeur du travail manuel et l'intérêt qu'il y a à s'entendre avec ceux qui n'ont pas reçu la même éducation. Quiconque voyageait en Allemagne et discutait avec les jeunes dans leurs camps, les regardait travailler, jouer et chanter, ne pouvait manquer d'observer que, pour sinistre que fût l'enseignement qu'on leur prodiguait, c'était là un mouvement de jeunesse incroyablement dynamique.
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