[...] Il semble manquer à certaines personnes quelque chose d’essentiel. Comme tout le monde, elles peuvent être intelligentes, prospères et en bonne santé physique, mais leur conscience ne démontre toutefois aucun signe de facultés supérieures.
Au cours des années, j’ai reçu plusieurs courriels de lecteurs qui ont conclu la même chose. Ils ont remarqué que certaines personnes sont unidimensionnelles et vides à l’intérieur. C’est facile de passer à côté d’une telle observation, mais aussi de vouloir la justifier autrement, étant donné que la société actuelle est tellement endoctrinée par le concept politiquement correct mais irréaliste que tout le monde est égal en toutes choses, qui ignore les différences fonctionnelles dues aux facteurs génétiques, environnementales et surtout, métaphysiques.
Au cours des années, j’ai reçu plusieurs courriels de lecteurs qui ont conclu la même chose. Ils ont remarqué que certaines personnes sont unidimensionnelles et vides à l’intérieur. C’est facile de passer à côté d’une telle observation, mais aussi de vouloir la justifier autrement, étant donné que la société actuelle est tellement endoctrinée par le concept politiquement correct mais irréaliste que tout le monde est égal en toutes choses, qui ignore les différences fonctionnelles dues aux facteurs génétiques, environnementales et surtout, métaphysiques.
Contexte
La notion des personnes vides m’est venue à l’esprit (sans de jeux de mots, NDT) en 1999 après avoir fait beaucoup de recherche sur les personnes souffrant de la personnalité antisociale; on les appelle plus communément sociopathes et psychopathes. Je me suis intéressé à ce sujet après avoir souffert pendant des années sous l’autorité d’une personne qui, je l’ai découvert plus tard, présentait tous les signes du syndrome. Sans-cœur et sans âme étaient des termes pertinents, mais je ne pouvais m’imaginer à quel point ils reflétaient la réalité dans leurs sens propres. J’avais remarqué chez cette personne du vide dans le regard et une essence de conscience avec très peu de profondeur, ce qui semble être au cœur des comportements que j’ai observé.
À un moment donné, je me suis rendu compte que cette caractéristique serait présente chez d’autres qui ne seraient pas ouvertement sociopathes, mais dont le manque de cœur serait dissimulé par un masque social bien gardé. Autrement dit, les personnes chez qui les psychiatres diagnostiqueraient le trouble de la personnalité antisociale ne seraient que les cas les plus extrêmes, les plus criminels et les plus négligents d’une condition qui se manifesterait plus couramment de façon moins incriminante et plus acceptable dans la société. Ce dernier cas pourrait expliquer la présence de personnes vides parmi la population.
Mais que manque-t-il chez ces personnes ? La réponse est claire si l’on regarde leurs comportements et la qualité de leur conscience.
Les caractéristiques comportementales et psychiques
Leur comportement a une tendance désinvolte, sans profondeur, égoïste, narcissique, terre-à-terre, prédatrice et matérialiste. Parfois, ces traits sont camouflés par une façade raffinée, mais un œil perspicace peut voir à travers cette mascarade. Ils manquent d’individualité, sont incapables de penser pour eux-mêmes, et tendent fortement vers l’instinct grégaire. Ils ne comprennent rien au delà du monde des cinq sens, et n’ont aucun intérêt pour la métaphysique sauf comme accessoire de tape-à-l’oeil pour rehausser leur image. Ils semblent également incapables de s’identifier à l’autre, de se remettre en question ou de se sacrifier. Néanmoins, en compagnie d’autres personnes, ils peuvent faire une démonstration exubérante de sollicitude, de détresse ou d’altruisme dans des buts de manipulation sociale. Par exemple, des larmes de crocodile pour susciter la compassion, ou faire quelque chose de bien pour quelqu’un uniquement pour le culpabiliser plus tard et lui soutirer une faveur.
L’analyse de leur conscience révèle quelque chose d’intéressant. L’essence des sans-esprit, même ceux qui ont une intelligence très développée, a quelque chose de simpliste, de plat et d’inerte. Contrairement à d’autres personnes, leur énergie consciente est plutôt diffuse, terne, éphémère et amorphe, que pleine, brillante, cristallisée et concentrée. En d’autres termes, leurs esprits plutôt sont comme des châteaux de sable que des vrais châteaux. Quelque chose d’animal et de rudimentaire guide leurs corps. Ils semblent être conscients comme les plantes et les animaux, mais sans conscience de soi comme les autres humains. Il y a une différence fondamentale entre la conscience et la conscience de soi.
L’esprit : l’élément manquant
Le facteur manquant doit doter un être d’une conscience de soi, d’une volonté et de la capacité d’apprécier les idéaux transcendantaux. Cela va au-delà des facteurs physiques comme des fonctions cérébrales manquantes, la génétique ou une mauvaise éducation, puisque ce ne sont que des défauts matériels et programmatiques dans la machine biologique, alors que notre problème implique la conscience aux commandes de la machine. Ce que l’intuition ou la clairvoyance perçoit de leur conscience implique plutôt des facteurs métaphysiques.
Que doit-on appeler cet élément supérieur de la conscience qui fait défaut chez certaines personnes ? En général on l’appellerait l’âme, mais cela a déjà causé trop de confusion. Par exemple, des lecteur non-avertis qui ignoraient la vraie définition de « sans-âme » croyaient que cela voulait dire « complètement dénué de conscience », alors qu’en réalité cela voulait dire « dénué de conscience individuelle ». Non, ils ont bien quelque forme d’énergie de l’âme de par le fait d’être vivants, mais l’âme n’est pas imbu de l’étincelle de la conscience de soi et d’une véritable sentience(1).
Je vais donc appeler cette étincelle « l’esprit » et la définirai comme suit : l’esprit est le centre de la conscience individuelle, cet aspect permanent d’un être qui représente le véritable Soi, qui accumule l’expérience et la sagesse spirituelle au cours d’une vie, qui survit à la mort physique et demeure intacte après la réincarnation pour continuer sa croissance et l’épanouissement de son potentiel. C’est l’étincelle divine, le siège du libre arbitre, le fragment holographique du Créateur qui réside au centre même de votre être, le « Moi » que vous êtes, l’observateur conscient intérieur capable d’observer même sa propre observation d’elle-même.
Il semble que ce ne sont pas tous les humains qui ont un esprit. Donc, ils n’ont ni de conscience de soi, ni d’individualité, ni de sagesse, ni d’empathie, ni d’intelligence créative, ni de conscience. Ce qui confirme encore cette hypothèse, c’est que l’on peut observer, comme nous verrons plus loin, une absence totale de destinée, de synchronicités, de rêves symboliques, de leçons spirituelles, de croissance d’âme ou de karma dans leurs vies. Cela va de soi s’ils n’ont rien de permanent en eux qui survive la mort et les réincarnations, puisque seul l’esprit peut bénéficier de telles choses. Sans l’esprit, ce sont des êtres temporaires dont la conscience se forme peu avant la naissance et se dissout peu après la mort. Et si c’est le cas, alors pour eux, les leçons spirituelles de la vie ne servent à rien, le karma des vies antérieures n’existe pas, il n’y a pas de Soi supérieur pour les superviser, et tout ce qui se rapporte au delà de leur existence mortelle ne leur est d’aucun réel intérêt. Donc, on peut s’attendre à ce qu’ils soient particulièrement matérialistes et terre-à-terre dans leurs ambitions; on peut également le confirmer par observation.
Autres Éléments
Comment peut-on mieux comprendre ce phénomène ? Par la compréhension des différents éléments et comment elles s’assemblent pour former le tout d’un être, on peut saisir les nombreuses différences entre l’humain doté d’un esprit et celui qui ne l’est pas(2).
À part l’esprit, les autres éléments sont le corps et l’âme. L’âme est l’interface énergétique incorporelle entre le corps et l’esprit. Les occultistes divisent l’âme entre le corps éthérique et le corps astral. Les personnes « vides » mentionnées plus haut ont des corps et des âmes, mais pas d’esprit. En ce sens, c’est sans aucun doute qu’elles ont une sorte d’énergie consciente, mais elles n’ont pas de centre permanent qui maintienne une continuité au cours des incarnations.
L’âme est formée de deux éléments : l’éthérique et l’astral. L’élément éthérique est un champs de polarisation quantique qui préserve le corps physique de la désintégration entropique. Pour simplifier, c’est l’énergie de la force vitale qui empêche le corps de se décomposer. L’élément astral est plus abstrait et intangible. Il est le siège des sentiments et des passions consciemment ressentis. Les sentiments ne sont pas que des réactions chimiques dans le cerveau, ni que des pensées abstraites. Elles sont plutôt de l’énergie qui résident en quelque part entre les deux, et cette zone tampon située entre ce qui est complètement physique et ce qui est complètement métaphysique est l’élément astral de l’âme.
Le corps et l’ego
Le corps est l’instrument biologique à travers lequel nous interagissons avec notre environnement physique. Le corps vient avec ses propres dispositions génétiques, ses pulsions et instincts biologiques et les algorithmes comportementaux dont ils sont imprégnés par la programmation sociale. Ces influences déterministes convergent pour créer une intelligence artificielle qui régit le corps d’une personne tel le pilote automatique d’un avion.
Cette intelligence artificielle, je la nomme ici « l’ego ». Son but fondamental est d’assurer la survie du corps en optimisant son comportement pour son environnement physique et social. En d’autres termes, l’ego est programmé à force de conditionnement extérieur pour survivre dans son environnement.
Mais l’ego n’a pas sa propre conscience. Ce n’est qu’un ordinateur qui opère avec du matériel neuronal (et par procuration, éthérique) qui simule une identité vivante. Son avantage principal : n’étant qu’un ordinateur, elle n’a qu’à calculer machinalement et à réagir aux situations au lieu de réfléchir de façon profonde et consciencieuse, et peut donc répondre beaucoup plus rapidement aux situations extérieures.
Pour l’esprit, l’ego sert de logiciel qui automatise les interactions avec les autres humains et lui fournit un masque d’identité programmé dès la naissance et adapté à l’environnement local. Un peu comme un avatar dans le jeu de Sims, qui ressemble à une personne et agit comme tel, et semble agir tout seul quand le joueur ne le contrôle pas.
Le problème, c’est que l’ego est de part entière une relique du passé, et l’esprit existe en dehors du temps linéaire. Le premier est totalement déterministe, tandis que le second est totalement non-déterministe; l’un est une propriété émergente de la matière, l’autre est une condensation permanente de la conscience. Les deux ont des impulsions souvent complètement opposées : l’une tendant vers la matérialité, et l’autre vers la spiritualité. La conscience que l’on connaît au jour le jour, ou le Soi inférieur, est un amalgame des deux, soit la portion de l’esprit qui brille à travers du masque de l’ego et s’identifie avec lui, tel un individu au volant tellement absorbé par sa conduite que l’automobile est devenue une extension de son corps(3).
Les influences physiques ou psychiques sur l’âme
Alors l’âme, qui réside entre le corps et l’esprit et leur sert de médiateur, est influencé par les deux. Elle prend les fonctions et s’organise selon les impulsions du corps tout comme celles de l’esprit. Par exemple, le corps astral réagirait autant à une sensation euphorique induite au corps physique par une drogue chimique, qu’à un sentiment de bonheur spirituel invoqué volontairement par l’esprit, quoique les effets sur l’astral ne seraient pas identiques.
Pareillement, la structure du corps éthérique pourrait être altérée par une blessure physique, comme par un blocage ou une anomalie dans le corps astral qui se précipite vers le fond jusqu’au niveau éthérique. Quelles que soient les influences exercées sur l’âme par le corps et par l’esprit, les effets continuent à persister dans l’âme, comme des feuilles de thé infusées dans une tasse après l’avoir remuée. C’est pourquoi je disais que l’ego tourne sur du matériel à la fois neuronal et éthérique. Bien qu’ancré dans le monde physique, l’ego transmet l’impulsion de son conditionnement à son homologue dans l’éthérique(4).
Les conséquences de l’absence de l’esprit
En tenant compte de ce qui précède, imaginez une personne avec un ego, un corps et une âme, mais sans esprit. Pour commencer, leur substance serait entièrement le résultat d’influences matérielles telles que la génétique et leur environnement. Le siège de leur intelligence apparente serait l’ego, et sans le contrepoids de l’esprit, elle régnerait en maître. Donc, conformément au rôle de l’ego, de telles personnes seraient entièrement dédiées aux choses matérielles et à la survie en société.
Remarquez que les personnes qui sont dotées d’un esprit et qui sont conscientes de leurs impulsions spirituelles font souvent des choix sans motivation financière, sociale ou égoïste, qui vont à l’encontre des principes évolutionnaires darwiniens, et ne servent que des buts spirituels. Les personnes sans esprit n’ont pas de telles impulsions, et sont donc complètement adaptées à la survie dans le monde physique. En l’absence de conscience, d’empathie ou de lutte intérieure entre l’ego et l’esprit pour leur faire obstacle, elles peuvent réussir dans leurs milieux temporels avec plus de rapidité et de facilité, sans considération pour les inconvénients que cela cause aux autres.
Pour mieux comprendre leurs différences métaphysiques, considérez ce qui arrive à la mort physique des personnes avec et sans esprit.
L’âme et l’esprit étant imbriqués l’une dans l’autre, elles quittent ensemble le corps physique. Après un moment, l’élément éthérique de l’âme se désintègre; il reste donc l’esprit imbriqué dans le corps astral; ce dernier se désintègre ensuite à son tour. La désintégration des corps éthérique et astral, ou la dissolution de l’âme, est appelée également la seconde mort dans le tradition ésotérique chrétienne5. L’esprit libéré s’avance alors dans l’au-delà avant de se réincarner.
Pendant la réincarnation, l’esprit se façonne un nouvel âme et s’insère dans un nouveau corps physique. Les talents, prédispositions et déséquilibres acquises pendant les incarnations précédentes influencent les suivantes.
Dans le cas des personnes sans esprit, la vie débute comme suit : pendant la gestation du fœtus, l’âme prend forme, tel le sable dans une plage prend la forme d’un château, et se joint au corps. Cet association produit une conscience rudimentaire. Après la naissance, cette personne ne devient que le produit de la génétique et de l’environnement, étant dénuée d’esprit. Sans contrepoids spirituel, leurs vies sont mues par leurs pulsions biologiques et la programmation sociale.
Après la mort physique, l’âme évacue le corps, possiblement avec une impression résiduelle de son ego, et après un certain temps se désintègre avant d’être réabsorbée dans l’océan des énergies d’où elle provenait. Son identité ne survit pas. Pour les personnes sans esprit, leur vie est la seule. Elles se forment en entrant dans le monde et se dissolvent en sortant. En l’absence d’un fond de conscience individuelle, il ne peut en être autrement.
Donc, tout ce qu’une personne dotée d’un esprit a hérité de la continuité de ses incarnations est absent chez celle qui ne l’est pas. Par exemple, les sans-esprit n’auraient que faire de leçons de vie ou d’apprentissages spirituels. À quoi serviraient toutes ces choses si elles cessent d’exister après la mort ? Donc, les sans-esprit sont ceux qui ne peuvent ni apprendre de leçons spirituelles, ni à cet égard tirer profit des épreuves de la vie, ni les transmettre à des incarnations ultérieures. Ils ne se préoccupent donc pas de leçons d’humilité, d’empathie, de compassion, de compréhension ou de pardon. Au lieu d’évoluer dans la vie en tant que personnes par le gain de maturé spirituelle, elles n’évoluent que pour mieux s’y adapter par le conditionnement. Par exemple, là où une personne dotée d’un esprit apprendrait de ses erreurs et adopterait une attitude d’humilité, une personne qui ne l’est pas apprendrait simplement à ne pas se laisser prendre la prochaine fois.
Le karma est un autre facteur métaphysique absent dans la vie des sans-esprit. Il y a plusieurs idées fausses sur le karma, alors je vais le décrire selon ma compréhension, avant de démontrer comment son absence affecte la vie d’une personne sans esprit.
Le karma (c’est-à-dire le type négatif) est tout simplement une dette spirituelle ou un déséquilibre acquis après avoir enfreint le libre arbitre d’une autre personne ou de soi-même. Ce dernier cas arrive quand l’on fait un choix dans un état d’ignorance, par exemple en s’identifiant avec l’ego et en agissant sur ses impulsions, qui entre en conflit avec un choix qui avait été fait dans un état spirituel plus sobre.
Après avoir commis une infraction du libre arbitre, l’aspect supérieur de la conscience associé à l’esprit regrette cet erreur et s’engage à la réparer, même si l’aspect inférieur associé à l’ego essaie de l’ignorer. Ce déséquilibre karmique attire alors des expériences qui montrent des leçons pour corriger cet ignorance, soit dans l’existence présente ou dans celle qui suit. Cette leçon apprise est universelle, et on n’a nul besoin de se souvenir du choix qui l’a provoquée, seulement de la comprendre. L’expérience karmique n’est pas en soi ce qui est destiné, mais plutôt la leçon apprise; on peut donc parfois, de prévention, le mitiger par la compréhension et le pardon, sans nécessairement avoir besoin d’apprendre la leçon par la manière forte de l’expérience.
Mais sans l’esprit, il n’y a pas de véritable libre arbitre, et donc pas de véritables leçons à apprendre. Les sans-esprit n’ont donc pas de karma et leurs vies sont régies entièrement par le hasard et la loi de la jungle. Là où l’individu doté d’un esprit pourrait naître avec des handicaps karmiques, chez le sans-esprit, ces handicaps seraient purement le fruit du hasard ou de l’hérédité et ne serviraient aucun but métaphysique supérieur. Il en est de même pour quand et comment ils mourront : là où ceux qui ont un esprit auraient librement planifié leurs vies avant de les incarner, y compris comment ils mourront, ceux qui n’en ont pas mourront au gré de circonstances dictées par le hasard, sans but ni signification, à moins que leur mort ne joue un rôle important dans un plan de vie déterminé avant l’incarnation d’une personne dotée d’un esprit.
Parmi d’autres facteurs manquants, on trouve les rêves symbolique significatifs, les synchronicités, la gouverne intuitive supérieure, et le guide personnel de la destinée. Les sans-esprit ne peuvent connaître ceux-ci puisqu’ils ne le peuvent et n’en ont nul besoin. À comprendre le rôle que joue l’esprit, cela est une évidence, mais je vais élaborer là-dessus pour que les choses soient bien claires.
Les rêves significatifs servent en premier lieu à avertir une personne de déséquilibres spirituels qui doivent être corrigés, mais une personne n’ayant pas d’esprit n’a guère besoin de tels messages, et n’a de toute façon aucun messager supérieur pour les lui transmettre. Dénuée d’un centre permanent d’individualité, elle n’a aucun « Soi Supérieur », qui est la manifestation perfectionnée de l’esprit du futur qui remonte dans le temps pour aider les extensions de lui-même restés dans le passé linéaire. Et en l’absence d’un Soi Supérieur, elle n’a aucune gouverne intuitive intérieure pour la protéger ou lui donner des indices. Donc, là où des coïncidences insolites, voire des occurrences qui défient les lois de la réalité, pourraient agir pour sauver une personne dotée d’un esprit d’une mort prématurée, il n’en est rien pour ceux qui ne le sont pas et leur mort serait dictée par le hasard.
Les différences du chakra entre les personnes avec et sans esprit
Les personnes avec et sans esprit diffèrent également sur la composition de leurs chakras. Les chakras sont des centres énergétiques vorticaux qui lient le corps à l’âme, et par celle-ci, à l’esprit. Chacun de ces centres coïncide avec la position des organes importants du corps physique, et chacun remplit une fonction comportementale différente.
Les chakras inférieurs sont associés aux aspects comportementaux tels que l’instinct physique, les pulsions sexuelles, les émotions de base, le pouvoir personnel et l’activité intellectuelle. Ces chakras, tout le monde les possède; en revanche, les sans-esprit n’ont nul besoin des chakras supérieurs, c’est-à-dire le cœur, la couronne et le troisième œil, puisque ceux-ci sont exclusivement liés à l’esprit.
Le chakra du cœur, le centre des émotions supérieures telles que la compassion, l’empathie et la jubilation spirituelle est absent, puisque l’esprit censé s’associer à ces émotions n’existe pas. Le chakra coronal, à travers lequel se manifeste la compréhension intuitive supérieure, l’originalité, la créativité et la connexion à la vérité objective, est également absent. Le chakra du troisième œil, qui se situe entre les sourcils, est normalement utilisé pour percevoir les phénomènes et les concepts au-delà du règne matériel; les sans-esprit, confinés au monde des cinq sens, n’en ont pas plus besoin.
En conséquence, les personnes avec et sans esprit diffèrent dans leurs nombres respectifs de chakras : les premiers possèdent tous les sept, tandis que les autres en manquent trois, soit les chakras supérieurs : le cœur, la couronne et le troisième œil(6). Cela contribue davantage à la perception intuitive ou clairvoyante que les sans-esprit sont plats et inertes intérieurement, même si elles sont d’apparence très dynamiques à l’extérieur, puisque le spectre de leurs vibrations éthériques ou auriques manque certaines couleurs, ce qui donne une plus basse résolution globale.
Tout ce qui précède est la suite logique d’un seul énoncé : certaines personnes n’ont pas d’esprit, donc pas de chakras supérieurs. Si vous réfléchissez à ce que cet énoncé entraîne, vous comprendrez que ce postulat explique toute l’ensemble de nos observations sur ces personnes dites « vides ».
La différence entre le manque d’esprit et l’inconscience spirituelle
Vous vous demanderez sans doute quelle est la différence entre les personnes sans esprit et celles dans un état d’inconscience ou d’immaturité spirituelle. Après tout, les deux peuvent avoir des buts terre-à-terre et être obnubilées par l’illusion de la « Matrice ». Les deux peuvent manquer d’empathie ou ne pas être conscients des rêves ou des synchronicités. Par exemple, il y a des personnes négatives qui sont complètement sous l’influence de leurs egos et des forces négatives externes, qui peuvent commettre des crimes violents et même des massacres sans battre des cils. Toutes ces personnes ne sont pas sans esprit, mais sont effectivement dénués de son influence lorsqu’elles adoptent ces comportements inhumains. Certains sont inconscients à l’esprit, d’autres n’en ont tout simplement pas.
La différence, c’est qu’une personne dotée d’un esprit mais infantile ou inconsciente possède néanmoins un potentiel spirituel sous-jacent, et est exposée, même si de façon limitée, à la dynamique spirituelle et aux phénomènes reliés tels que mentionnés. Elle peut encore subir les conséquences de la dette karmique apportée par des choix peu judicieux, ou être sujette à des rêves symboliques visant à l’avertir de déséquilibres spirituels dans sa vie, même si elle les ignore, ou subir de l’intervention synchronique pour faciliter son cheminement contre vents et marées, même si elle ne le voit pas.
Les personnes sans esprit, en revanche, sont totalement dénués de ce potentiel. Elles sont incapables de croissance spirituelle. Ce n’est pas une affirmation théorique, mais une douloureuse leçon reçue après avoir traité trop souvent avec de telles personnes qui ne montrent jamais le moindre signe de croissance ou d’évolution, peu importe le nombre d’occasions de le faire et l’aide qu’elles reçoivent. Dans le meilleur des cas, elles s’adaptent, mais davantage par conditionnement et par astuce que par une véritable compréhension.
Il y a une autre différence essentielle : ceux qui ont un esprit vivent des existences adaptées à leurs besoins spirituels. Il y a donc une correspondance entre leur maturité spirituelle et le type d’existence qu’ils mèneront. Les esprits au stade infantile mèneront des existences rudimentaires, puisque cela est tout ce dont ils ont besoin; une existence plus sophistiquée leur serait trop exigeante pour en tirer des leçons. Pour ce qui est des sans-esprit, leurs existences dépendent de leur ingéniosité et des circonstances : ils peuvent aussi bien devenir des clochards que des dirigeants d’entreprise ou des auteurs célèbres. Sans contraintes établies par des besoins spirituels, les sans-esprit n’ont ni de limite spirituelle, ni de programme établi pour encadrer leurs vies. Et c’est pourquoi les personnes dites « vides » ne sont pas toutes spirituellement infantiles ou inconscientes, puisqu’il existe une catégorie de personnes qui partagent la même inertie derrière leur regard indépendamment de leur type d’existence, leur statut social, leurs capacités intellectuelles et leur apparence physique.
Les psychopathes, les sociopathes et les narcisses
En psychologie, on connaît la manifestation la plus extrême de l’absence d’esprit en tant que troubles de la personnalité psychopathe, sociopathe ou narcissique. Les personnes dotées d’un esprit qui vivent avec ces troubles mentaux sont malavisées et prisonnières de leurs egos, mais elles peuvent être remises sur le droit chemin. Leur empathie n’est pas absente, mais réprimée ou déplacée. Ce ne sont pas des vrais psychopathes, mais plutôt des personnes dotées d’esprits vivant avec un trouble de la personnalité.
Les véritables psychopathes ou sociopathes, cependant, ne peuvent être guéris parce qu’il y a quelque chose de fondamentalement défectueux au cœur de ces personnes. Elles sont incapables d’empathie ou de remords, et ne peuvent retrouver ces qualités en elles parce qu’elles n’ont jamais existé. L’incurabilité de la psychopathie est un fait reconnu en psychologie. On attribue ce désordre à une anomalie dans les parties du cerveau qui gèrent la peur et la douleur. Malgré tout, sans l’influence de l’esprit pour contrebalancer ces lacunes, ces anomalies introduiraient des erreurs incontrôlés dans la programmation de l’ego, qui se déchaîne au point d’attirer l’attention des systèmes médicaux et légaux. Le système médical ne peut diagnostiquer que les manifestations extrêmes et négligentes d’une condition répandue à travers la population. Les autres personnes sans esprit dont les egos sont en bon état sont plus aptes à cacher leur manque d’empathie et de remords sous une programmation sociale plus sophistiquée.
Pourquoi sans esprit ? Ce que disent les autres
Il y a une multitude de théories qui tentent d’expliquer pourquoi certaines personnes manquent des composantes supérieures à leur conscience, et quel rôle ils jouent dans le grand ordre des choses. Puisque je ne suis pas le premier à faire cet observation, je vais discuter brièvement de ce que les autres ont dit sur le sujet pour que vous puissiez en peser le pour et le contre.
Dans son livre The Stellar Man (« L’homme sidéral »), John Baines a écrit que les êtres humains, comme toutes les autres espèces animales, ont un âme collectif propre à leur espèce. Cet inconscient collectif exerce une influence désindividuante sur les humains qui les pousse vers un instinct grégaire, voire une mentalité de troupeau. Rupert Sheldrake appellerait ce phénomène le champ morphogénétique humain. Les personnes qui n’ont pas développé leurs propres consciences individuelles ne sont que des automates qui suivent l’influence soporifique de l’inconscient collectif, comme si elles étaient les extensions d’une conscience collective. Le but de la formation à l’ésotérique est de se dissocier du troupeau, de développer sa propre volonté, et donc de devenir un être libre.
Rudolf Steiner émit des opinions semblables. Abordant le sujet dans son œuvre fondamentale, La philosophie de la liberté, Steiner a affirmé que les humains ne seront pas libres aussi longtemps qu’ils se soumettront à des autorités extérieures, à leurs instincts biologiques ou aux tendances animales qu’ils ont en eux et en commun avec le reste de l’humanité. La liberté découle du fait de choisir selon la compréhension intuitive de ce que chaque option entraîne et signifie. Un acte de libre arbitre à bon escient exige de l’introspection et de la sagacité spirituelle. Steiner a reconnu que tous ne sont pas capables d’introspection assez profonde pour faire des choix de libre arbitre judicieux. En privé, Steiner a poussé la réflexion plus loin encore :
Dr. Steiner: Cette petite fille en première année, L. K., doit avoir de quoi de très louche en elle. Il n’y a pas grand chose qu’on puisse faire. On voit de plus en plus de tels cas où les enfants sont nés dans des corps humains, mais ne sont pas réellement humains en ce qui concerne leur Moi supérieur. Ils sont possédés par des êtres qui ne sont pas du genre humain. Depuis les années 90, de nombreux gens sont nés sans un Moi, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas réincarnés; ce sont des formes humaines possédées par une sorte de démon naturel. Il y a un grand nombre de personnes plus âgées parmi nous qui ne sont pas vraiment des êtres humains, mais purement des produits de la nature qui n’ont d’humain que leur forme physique. Or, on ne peut pas fonder une école pour des démons.
Un enseignant : Comment est-ce possible ?
Dr. Steiner : L’erreur cosmique n’est certainement pas impossible. Les relations des individus qui incarnent leurs existences terrestres ont été déterminées longtemps d’avance. Il y a aussi des générations où des individus refusent d’incarner une existence terrestre pour se connecter avec la réalité physique, ou repartent dès qu’ils sont arrivés. Dans de tels cas, d’autres êtres qui ne conviennent pas tout à fait entrent en scène. C’est devenu un phénomène assez courant de voir des êtres humains qui n’ont pas de Moi; ils ont une forme humaine, mais ce ne sont pas vraiment des êtres humains. Ce sont comme des esprits de la nature, que l’on ne reconnaît pas comme tel puisqu’ils ont l’aspect d’êtres humains. Ils sont très différents des humains en ce qui concerne tout ce qui est spirituel. Par exemple, ils ne peuvent jamais se souvenir de telles choses comme les phrases; ils ont la mémoire pour les mots, mais pas pour les phrases.
Le mystère de la vie n’est pas si simple. Quand un tel être meurt, il retourne à la nature d’où il vient. Le corps se décompose, mais il n’y a pas de réel processus de dissolution du corps éthérique, et le naturel retourne à la nature. Il peut aussi arriver qu’un chose comme un automate se produise. L’organisme humain au complet existe, et il pourrait être possible d’automatiser le cerveau et de lui façonner une sorte de pseudo-moralité.
Je n’aime pas aborder de tels sujets puisque nous avons déjà souvent fait l’objet de vives critiques. Imaginez ce que les gens diraient s’ils apprennent que nous disons qu’il y a des gens qui ne sont pas humains ! Malgré tout, ce sont des faits. Notre culture ne serait pas en pareil déclin si les gens avaient une impression plus nette qu’il y a un nombre de personnes parmi nous qui, étant complètement sans scrupules, sont devenus quelque chose qui n’est pas humain, mais plutôt des démons sous forme humaine.
(Faculty meetings with Rudolf Steiner Vol. 2, 3 juillet 1923, pp. 649-650; traduit de la citation en anglais)
G. I. Gurdjieff abonda dans le même sens. Ses discours dans Gurdjieff parle à ses élèves résument ainsi sa position : l’humain naît comme une table rase, une machine biologique sans conscience de soi. À un moment donné, il développe un « Moi », ou au contraire, il régresse et se mécanise davantage. Donc, selon Gurdjieff, les personnes « vides » sont celles qui n’ont jamais développé de conscience de soi alors qu’elles auraient dû le faire, mais qui comme les autres sont partis sur le même pied d’égalité. Je ne souscris pas à cette thèse parce qu’il y a des enfants qui ont une profonde lueur de sentience dans leurs yeux et manifestent des comportements qui démontrent de façon évidente une conscience de soi, alors que pour d’autres ce n’est pas le cas, ce qui indique un facteur de réincarnation chez certains et chez d’autres, l’absence totale d’esprit ou de son potentiel.
Boris Mouravieff a beaucoup écrit sur le sujet des sans-esprit. Consultez les trois volumes de sa série Gnôsis, particulièrement les deux derniers. Son œuvre, dont l’approche se base sur la tradition ésotérique chrétienne, s’appuie abondamment sur des citations de l’Écriture sainte, tout en ayant beaucoup de choses en commun avec la tradition de la Quatrième Voie de Gurdjieff, qui elle-même semble tracer ses origines aux enseignements soufistes. Selon l’interprétation de Mouravieff du Livre de la Génèse, les humains ont existé avant Adam et Ève, mais seul Adam, et par procuration Ève et ses descendants, ont reçu de Dieu le souffle de l’Esprit. Donc, il existe actuellement deux sous-espèces d’humains qui cohabitent : les humians pré-Adamiques, qui n’ont pas d’esprit, et les humains Adamiques qui eux en ont. Mouravieff émet la théorie d’une chaîne alimentaire cosmique où le rôle des pré-Adamiques est de récolter l’énergie des Adamiques. Il étudie également les différences métaphysiques entre les deux sous-espèces quant aux certains « centres » que manquent les pré-Adamiques, qui sont analogues aux chakras. Mouravieff croit que les pré-Adamiques ont une âme commune qui est unique à leur collectivité, qui seul après des lustres se différenciera en tant qu’esprits individuels comme les Adamiques possèdent.
Le Corpus Hermeticum, un texte hermétique et gnostique célèbre qui a été écrit il y a presque deux mille ans, affirme de même que ce ne sont pas tous les humains qui en eux ont l’étincelle de la raison divine (appelée Nous), et sans elle, l’humain n’est qu’un animal, une « créature irrationnelle » dans ses motivations, sa perception limitée et son mode de vie. Il faut avoir lu le texte au complet pour saisir cela en son contexte. Consultez la traduction anglaise The Way of Hermes: New Translations of the Corpus Hermeticum (Inner Traditions, 2000)7.
En dernier lieu, les Transcriptions Cassiopéennes traitent des ouvrages de Mouravieff et offrent d’importantes pistes de réflexion. Le médium prétend que certaines personnes sont des portails vides à travers lesquels opèrent d’autres intelligences, qu’elles ont des auras uniformes les uns par rapport aux autres, qu’elles manquent les chakras supérieurs, qu’elles peuvent être très aptes à imiter les personnes dotées d’une « âme » (c’est-à-dire d’un esprit) en leur reflétant l’énergie de leur propres âmes, et qu’en fin de compte ils servent d’intermédiaires par lesquels notre énergie peut être siphonée et recueillie par des êtres hyper-dimensionnels négatifs. Tout cela est en accord avec mes observations et avec les écrits de Mouravieff et de Gurdjieff, mais en plus réaliste que les points de vue de ces deux traditionnalistes. Là où John Baines voyait certains humains comme des extensions de l’âme collective humaine, les Cassiopéens affirment qu’ils sont plutôt des extensions des âmes collectives de certains groupes d’animaux. Ils disent que ces « portails organiques » servent de pont entre les règnes humain et animal, qui aident à transférer les énergies humaines supérieurs à ces âmes collectives animales pour accélérer leur évolution, mais ont été détournés de cette fonction par des êtres négatifs supérieurs pour s’approprier de cette énergie pour leur propre consommation.
Ce que je dis dans cet article n’est donc pas sans précédent. J’ai simplement observé ce phénomène des personnes « vides » indépendemment durant la période 1999-2001, puis évalué différentes possibilités parmi les spéculations personnelles et les théories déjà établies avant d’en venir à celle que j’ai proposée dans cet article.
Je pense qu’il y a plusieurs moyens par lesquels une personne peut devenir sans-esprit. Certains sont nés ainsi parce qu’aucun esprit ne les a occupé, de la même manière que des sièges dans une salle de cinéma peuvent rester vides si personne ne s’y assoit. D’autres ont pu avoir déjà eu un esprit qui les a quitté à un moment donné. Cela aurait pu arriver après des mauvais traitements ou un traumatisme soudain et extrême, ou après des dizaines d’années de routine abrutissante. Toutes les morts ne sont pas instantanées : des personnes peuvent continuer à exister en tant que coquilles vides, des fantômes d’elles-mêmes, dénuées de l’esprit qui les faisait briller autrefois. Il y a aussi des phénomènes plus obscurs, comme des personnes décédées qui sont resuscitées par des extraterrestres avec des technologies avancées, les clônes humains, et d’autres types d’humanoïdes artificiels qui ne posséderaient pas d’esprit, mais ceux-ci sont assez rares et peu pertinents pour cet article ; voyez plutôt Human Simulacra (en Anglais seulement, NDT).
Ici, je discute principalement d’un secteur plus large de la population dont les membres, par causes naturelles, n’ont pas d’esprit, et qui, à travers l’histoire, et en vertue de leur nature prédatrice et matérialiste, ont gravité vers les hauts échelons des hiérarchies sociales, économiques et politiques, et ont rendu le monde hostile aux impulsions spirituelles.
Les avantages de comprendre ce phénomène
Comme vous pouvez le constater, la notion que certaines personnes n’ont pas d’esprit explique en grande partie le côté robotique, animal et prédateur de l’humanité. Tant d’entre nous font l’erreur de croire qu’à l’intérieur nous sommes tous pareils, et que comprendrions les motivations de l’autre si nous nous mettions à sa place. Mais ce ne sont pas tous les actes inhumains dont on peut retracer la source à de simples variables environnementales. Il y a des cas où nous n’agirions pas de la même manière même si nous nous mettions à leur place. La raison est que la cause de leurs motivations n’est pas d’ordre environnementale, mais métaphysique : l’absence de l’esprit, et le règne absolu de l’ego.
Ceux qui négligent la possibilité des personnes sans esprit continueront de secouer la tête d’exaspération envers les conduites qui les dépassent et qu’elles doivent rationaliser ou ignorer. Quand ils doivent traiter avec des psychopathes sans esprit, ils sont facilement dupés et manipulés.
C’est seulement après avoir été échaudé maintes et maintes fois qu’ils se rendent compte que certains humains font partie d’une espèce à part, que certains humains sont incorrigibles parce qu’ils agissent pleinement et sainement selon leur nature prédatrice et dénuée d’esprit. Cela est particulièrement vrai chez les élites psychopathes qui contrôle cette prison planétaire ; elles ne peuvent être réhabilitées, ni se faire ouvrir les yeux, ni amadouées en faisant appel à leur empathie.
Avertissement et conclusion
Il serait imprudent, cependant, de regarder les sans-esprit avec mépris. Ils sont ce qu’ils sont, ils vivent leurs vies selon leur constitution. On ne doit pas les traiter autrement que l’on traiterait une bête sauvage qui agit selon sa nature. Ce qui mène à la frustration, c’est lorsqu’on a d’eux des attentes déraisonnables de spiritualité. En ayant moins d’attentes et en comprenant pourqoui ils agissent à leur manière, on cesse d’éprouver de la frustration et on passe au calme et à la perspicacité.
Il ne vaut pas plus la peine d’essayer de repérer les sans-esprit, parce que dans les cas ambigus, vous risquez de tomber dans la paranoïa. Puisque les comportement relatifs au manque d’esprit peuvent également se manifester chez les personnes ayant un esprit, seuls ces derniers, dans les cas apparents, peuvent être rapidement et nettement identifiés, et seulement par des comportements uniques à l’esprit. Vous ne pourrez identifier que les personnes qui ont réellement un esprit, et plus facilement si elle est sur votre longueur d’ondes. Vous ressentirez la vivacité dans leurs yeux, l’énergie nette et exceptionnelle dans leurs mots, et l’originalité.ainsi que l’indépendance dans leurs pensées.
Annexe I: Questions fréquentes
Comment puis-je savoir si j’ai un esprit ou non ? – Si vous avez vécu une expérience, ne fût-ce qu’une seule, qui nécessite un esprit, alors vous ne pouvez ne pas avoir un esprit. Le fait même que vous vous soyez posé la question, que vous soyez incertain et que vous voulez en avoir le cœur net, est une démonstration de conscience de soi et d’introspection qui sont caractéristiques à la possession d’un esprit. Néanmoins, il vaut mieux de présumer que vous en avez un et de faire des efforts pour améliorer vos qualités spirituelles telles que l’intuition, l’empathie et la lucidité, tout en surveillant et en vous gardant de succomber à vos impulsions égocentriques inférieures.
Je soupçonne que mon ami(e), mon époux/épouse ou un de mes parents est un sans-esprit. Que dois-je faire ? – Pour l’instant, laissez de côté la question de sa possession ou non d’un esprit, et demandez vous plutôt si vous pouvez vivre avec cette personne. Est-elle manipulatrice, épuisante, violente ou d’autre part nocive au point que vous devez la quitter ? Si tel est le cas, vous n’avez pas à vous poser la question. Est-elle assez sympathique et de bon caractère pour vivre avec ? Dans ce cas également, il importe peu que cette personne ait un esprit ou non. En pratique, tout ce que vous devez savoir, c’est si vous pouvez vivre avec cete personne; là où la distinction entre réellement en jeu, c’est dans le cas des personnes psychopathes, qui promettent de changer mais retombent toujours dans leurs mauvaises habitudes. Il arrive un certain point où au lieu d’essayer de remetre ces personnes dans le droit chemin, il vaut mieux conclure qu’elles agissent peut-être selon leur vraie nature. Les naïfs qui pensent que toutes les personnes sont fondamentalement bonnes ne cesseront de justifier et de tolérer les conduites abusives, mais les personnes plus éclairées reconnaîtront quand c’est une perte de temps et économiseront ainsi leurs efforts.
En quoi ce concept de personnes dénuées d’esprit n’est-il pas en quelque sorte raciste, vexatoire et contraire à l’idée de l’égalité des humains, l’unité, l’harmonie et la fraternité ? – Si la théorie est vraie, si certaines personnes sont bel et bien sans esprit, alors on ne doit pas sacrifier cette vérité à l’autel de la rectitude politique. Le savoir, quand il est utilisé à bon escient, peut mener à long terme à plus de stabilité et à plus d’harmonie. Par exemple, toutes les tentatives de sociétés utopiques ont échoué parce qu’elles étaient fondées sur de naïves suppositions sur la composition des citoyens, et donc l’utopie finit toujours par être corrompue par des individus égoïstes, psychopathes et prédateurs. Si l’utopie était fondée sur une compréhension entière de la nature de ces personnes, des mesures auraient pu être prises pour prévenir la corruption. De plus, on ne doit pas mettre la faute sur une théorie pour les conséquences de son mauvais usage; ceux qui l’abusent le font pour satisfaire leurs egos et ne partent pas d’un point de vue spirituel. Plutôt que de rejeter la théorie, il est mieux de s’efforcer de prévenir les abus. Enfin, on peut reconnaître que les toutes les vies ne font qu’une sans perdre de vue la diversité de leurs fonctions. C’est seulement par la compréhension adéquate de chaque partie de cette unité que l’on obtiendra de la clarté plutôt qu’une béate ignorance.
Traduction par Kevin Laurier
Annexe II
La notion des personnes vides m’est venue à l’esprit (sans de jeux de mots, NDT) en 1999 après avoir fait beaucoup de recherche sur les personnes souffrant de la personnalité antisociale; on les appelle plus communément sociopathes et psychopathes. Je me suis intéressé à ce sujet après avoir souffert pendant des années sous l’autorité d’une personne qui, je l’ai découvert plus tard, présentait tous les signes du syndrome. Sans-cœur et sans âme étaient des termes pertinents, mais je ne pouvais m’imaginer à quel point ils reflétaient la réalité dans leurs sens propres. J’avais remarqué chez cette personne du vide dans le regard et une essence de conscience avec très peu de profondeur, ce qui semble être au cœur des comportements que j’ai observé.
À un moment donné, je me suis rendu compte que cette caractéristique serait présente chez d’autres qui ne seraient pas ouvertement sociopathes, mais dont le manque de cœur serait dissimulé par un masque social bien gardé. Autrement dit, les personnes chez qui les psychiatres diagnostiqueraient le trouble de la personnalité antisociale ne seraient que les cas les plus extrêmes, les plus criminels et les plus négligents d’une condition qui se manifesterait plus couramment de façon moins incriminante et plus acceptable dans la société. Ce dernier cas pourrait expliquer la présence de personnes vides parmi la population.
Mais que manque-t-il chez ces personnes ? La réponse est claire si l’on regarde leurs comportements et la qualité de leur conscience.
Les caractéristiques comportementales et psychiques
Leur comportement a une tendance désinvolte, sans profondeur, égoïste, narcissique, terre-à-terre, prédatrice et matérialiste. Parfois, ces traits sont camouflés par une façade raffinée, mais un œil perspicace peut voir à travers cette mascarade. Ils manquent d’individualité, sont incapables de penser pour eux-mêmes, et tendent fortement vers l’instinct grégaire. Ils ne comprennent rien au delà du monde des cinq sens, et n’ont aucun intérêt pour la métaphysique sauf comme accessoire de tape-à-l’oeil pour rehausser leur image. Ils semblent également incapables de s’identifier à l’autre, de se remettre en question ou de se sacrifier. Néanmoins, en compagnie d’autres personnes, ils peuvent faire une démonstration exubérante de sollicitude, de détresse ou d’altruisme dans des buts de manipulation sociale. Par exemple, des larmes de crocodile pour susciter la compassion, ou faire quelque chose de bien pour quelqu’un uniquement pour le culpabiliser plus tard et lui soutirer une faveur.
L’analyse de leur conscience révèle quelque chose d’intéressant. L’essence des sans-esprit, même ceux qui ont une intelligence très développée, a quelque chose de simpliste, de plat et d’inerte. Contrairement à d’autres personnes, leur énergie consciente est plutôt diffuse, terne, éphémère et amorphe, que pleine, brillante, cristallisée et concentrée. En d’autres termes, leurs esprits plutôt sont comme des châteaux de sable que des vrais châteaux. Quelque chose d’animal et de rudimentaire guide leurs corps. Ils semblent être conscients comme les plantes et les animaux, mais sans conscience de soi comme les autres humains. Il y a une différence fondamentale entre la conscience et la conscience de soi.
L’esprit : l’élément manquant
Le facteur manquant doit doter un être d’une conscience de soi, d’une volonté et de la capacité d’apprécier les idéaux transcendantaux. Cela va au-delà des facteurs physiques comme des fonctions cérébrales manquantes, la génétique ou une mauvaise éducation, puisque ce ne sont que des défauts matériels et programmatiques dans la machine biologique, alors que notre problème implique la conscience aux commandes de la machine. Ce que l’intuition ou la clairvoyance perçoit de leur conscience implique plutôt des facteurs métaphysiques.
Que doit-on appeler cet élément supérieur de la conscience qui fait défaut chez certaines personnes ? En général on l’appellerait l’âme, mais cela a déjà causé trop de confusion. Par exemple, des lecteur non-avertis qui ignoraient la vraie définition de « sans-âme » croyaient que cela voulait dire « complètement dénué de conscience », alors qu’en réalité cela voulait dire « dénué de conscience individuelle ». Non, ils ont bien quelque forme d’énergie de l’âme de par le fait d’être vivants, mais l’âme n’est pas imbu de l’étincelle de la conscience de soi et d’une véritable sentience(1).
Je vais donc appeler cette étincelle « l’esprit » et la définirai comme suit : l’esprit est le centre de la conscience individuelle, cet aspect permanent d’un être qui représente le véritable Soi, qui accumule l’expérience et la sagesse spirituelle au cours d’une vie, qui survit à la mort physique et demeure intacte après la réincarnation pour continuer sa croissance et l’épanouissement de son potentiel. C’est l’étincelle divine, le siège du libre arbitre, le fragment holographique du Créateur qui réside au centre même de votre être, le « Moi » que vous êtes, l’observateur conscient intérieur capable d’observer même sa propre observation d’elle-même.
Il semble que ce ne sont pas tous les humains qui ont un esprit. Donc, ils n’ont ni de conscience de soi, ni d’individualité, ni de sagesse, ni d’empathie, ni d’intelligence créative, ni de conscience. Ce qui confirme encore cette hypothèse, c’est que l’on peut observer, comme nous verrons plus loin, une absence totale de destinée, de synchronicités, de rêves symboliques, de leçons spirituelles, de croissance d’âme ou de karma dans leurs vies. Cela va de soi s’ils n’ont rien de permanent en eux qui survive la mort et les réincarnations, puisque seul l’esprit peut bénéficier de telles choses. Sans l’esprit, ce sont des êtres temporaires dont la conscience se forme peu avant la naissance et se dissout peu après la mort. Et si c’est le cas, alors pour eux, les leçons spirituelles de la vie ne servent à rien, le karma des vies antérieures n’existe pas, il n’y a pas de Soi supérieur pour les superviser, et tout ce qui se rapporte au delà de leur existence mortelle ne leur est d’aucun réel intérêt. Donc, on peut s’attendre à ce qu’ils soient particulièrement matérialistes et terre-à-terre dans leurs ambitions; on peut également le confirmer par observation.
Autres Éléments
Comment peut-on mieux comprendre ce phénomène ? Par la compréhension des différents éléments et comment elles s’assemblent pour former le tout d’un être, on peut saisir les nombreuses différences entre l’humain doté d’un esprit et celui qui ne l’est pas(2).
À part l’esprit, les autres éléments sont le corps et l’âme. L’âme est l’interface énergétique incorporelle entre le corps et l’esprit. Les occultistes divisent l’âme entre le corps éthérique et le corps astral. Les personnes « vides » mentionnées plus haut ont des corps et des âmes, mais pas d’esprit. En ce sens, c’est sans aucun doute qu’elles ont une sorte d’énergie consciente, mais elles n’ont pas de centre permanent qui maintienne une continuité au cours des incarnations.
L’âme est formée de deux éléments : l’éthérique et l’astral. L’élément éthérique est un champs de polarisation quantique qui préserve le corps physique de la désintégration entropique. Pour simplifier, c’est l’énergie de la force vitale qui empêche le corps de se décomposer. L’élément astral est plus abstrait et intangible. Il est le siège des sentiments et des passions consciemment ressentis. Les sentiments ne sont pas que des réactions chimiques dans le cerveau, ni que des pensées abstraites. Elles sont plutôt de l’énergie qui résident en quelque part entre les deux, et cette zone tampon située entre ce qui est complètement physique et ce qui est complètement métaphysique est l’élément astral de l’âme.
Le corps et l’ego
Le corps est l’instrument biologique à travers lequel nous interagissons avec notre environnement physique. Le corps vient avec ses propres dispositions génétiques, ses pulsions et instincts biologiques et les algorithmes comportementaux dont ils sont imprégnés par la programmation sociale. Ces influences déterministes convergent pour créer une intelligence artificielle qui régit le corps d’une personne tel le pilote automatique d’un avion.
Cette intelligence artificielle, je la nomme ici « l’ego ». Son but fondamental est d’assurer la survie du corps en optimisant son comportement pour son environnement physique et social. En d’autres termes, l’ego est programmé à force de conditionnement extérieur pour survivre dans son environnement.
Mais l’ego n’a pas sa propre conscience. Ce n’est qu’un ordinateur qui opère avec du matériel neuronal (et par procuration, éthérique) qui simule une identité vivante. Son avantage principal : n’étant qu’un ordinateur, elle n’a qu’à calculer machinalement et à réagir aux situations au lieu de réfléchir de façon profonde et consciencieuse, et peut donc répondre beaucoup plus rapidement aux situations extérieures.
Pour l’esprit, l’ego sert de logiciel qui automatise les interactions avec les autres humains et lui fournit un masque d’identité programmé dès la naissance et adapté à l’environnement local. Un peu comme un avatar dans le jeu de Sims, qui ressemble à une personne et agit comme tel, et semble agir tout seul quand le joueur ne le contrôle pas.
Le problème, c’est que l’ego est de part entière une relique du passé, et l’esprit existe en dehors du temps linéaire. Le premier est totalement déterministe, tandis que le second est totalement non-déterministe; l’un est une propriété émergente de la matière, l’autre est une condensation permanente de la conscience. Les deux ont des impulsions souvent complètement opposées : l’une tendant vers la matérialité, et l’autre vers la spiritualité. La conscience que l’on connaît au jour le jour, ou le Soi inférieur, est un amalgame des deux, soit la portion de l’esprit qui brille à travers du masque de l’ego et s’identifie avec lui, tel un individu au volant tellement absorbé par sa conduite que l’automobile est devenue une extension de son corps(3).
Les influences physiques ou psychiques sur l’âme
Alors l’âme, qui réside entre le corps et l’esprit et leur sert de médiateur, est influencé par les deux. Elle prend les fonctions et s’organise selon les impulsions du corps tout comme celles de l’esprit. Par exemple, le corps astral réagirait autant à une sensation euphorique induite au corps physique par une drogue chimique, qu’à un sentiment de bonheur spirituel invoqué volontairement par l’esprit, quoique les effets sur l’astral ne seraient pas identiques.
Pareillement, la structure du corps éthérique pourrait être altérée par une blessure physique, comme par un blocage ou une anomalie dans le corps astral qui se précipite vers le fond jusqu’au niveau éthérique. Quelles que soient les influences exercées sur l’âme par le corps et par l’esprit, les effets continuent à persister dans l’âme, comme des feuilles de thé infusées dans une tasse après l’avoir remuée. C’est pourquoi je disais que l’ego tourne sur du matériel à la fois neuronal et éthérique. Bien qu’ancré dans le monde physique, l’ego transmet l’impulsion de son conditionnement à son homologue dans l’éthérique(4).
Les conséquences de l’absence de l’esprit
En tenant compte de ce qui précède, imaginez une personne avec un ego, un corps et une âme, mais sans esprit. Pour commencer, leur substance serait entièrement le résultat d’influences matérielles telles que la génétique et leur environnement. Le siège de leur intelligence apparente serait l’ego, et sans le contrepoids de l’esprit, elle régnerait en maître. Donc, conformément au rôle de l’ego, de telles personnes seraient entièrement dédiées aux choses matérielles et à la survie en société.
Remarquez que les personnes qui sont dotées d’un esprit et qui sont conscientes de leurs impulsions spirituelles font souvent des choix sans motivation financière, sociale ou égoïste, qui vont à l’encontre des principes évolutionnaires darwiniens, et ne servent que des buts spirituels. Les personnes sans esprit n’ont pas de telles impulsions, et sont donc complètement adaptées à la survie dans le monde physique. En l’absence de conscience, d’empathie ou de lutte intérieure entre l’ego et l’esprit pour leur faire obstacle, elles peuvent réussir dans leurs milieux temporels avec plus de rapidité et de facilité, sans considération pour les inconvénients que cela cause aux autres.
Pour mieux comprendre leurs différences métaphysiques, considérez ce qui arrive à la mort physique des personnes avec et sans esprit.
L’âme et l’esprit étant imbriqués l’une dans l’autre, elles quittent ensemble le corps physique. Après un moment, l’élément éthérique de l’âme se désintègre; il reste donc l’esprit imbriqué dans le corps astral; ce dernier se désintègre ensuite à son tour. La désintégration des corps éthérique et astral, ou la dissolution de l’âme, est appelée également la seconde mort dans le tradition ésotérique chrétienne5. L’esprit libéré s’avance alors dans l’au-delà avant de se réincarner.
Pendant la réincarnation, l’esprit se façonne un nouvel âme et s’insère dans un nouveau corps physique. Les talents, prédispositions et déséquilibres acquises pendant les incarnations précédentes influencent les suivantes.
Dans le cas des personnes sans esprit, la vie débute comme suit : pendant la gestation du fœtus, l’âme prend forme, tel le sable dans une plage prend la forme d’un château, et se joint au corps. Cet association produit une conscience rudimentaire. Après la naissance, cette personne ne devient que le produit de la génétique et de l’environnement, étant dénuée d’esprit. Sans contrepoids spirituel, leurs vies sont mues par leurs pulsions biologiques et la programmation sociale.
Après la mort physique, l’âme évacue le corps, possiblement avec une impression résiduelle de son ego, et après un certain temps se désintègre avant d’être réabsorbée dans l’océan des énergies d’où elle provenait. Son identité ne survit pas. Pour les personnes sans esprit, leur vie est la seule. Elles se forment en entrant dans le monde et se dissolvent en sortant. En l’absence d’un fond de conscience individuelle, il ne peut en être autrement.
Donc, tout ce qu’une personne dotée d’un esprit a hérité de la continuité de ses incarnations est absent chez celle qui ne l’est pas. Par exemple, les sans-esprit n’auraient que faire de leçons de vie ou d’apprentissages spirituels. À quoi serviraient toutes ces choses si elles cessent d’exister après la mort ? Donc, les sans-esprit sont ceux qui ne peuvent ni apprendre de leçons spirituelles, ni à cet égard tirer profit des épreuves de la vie, ni les transmettre à des incarnations ultérieures. Ils ne se préoccupent donc pas de leçons d’humilité, d’empathie, de compassion, de compréhension ou de pardon. Au lieu d’évoluer dans la vie en tant que personnes par le gain de maturé spirituelle, elles n’évoluent que pour mieux s’y adapter par le conditionnement. Par exemple, là où une personne dotée d’un esprit apprendrait de ses erreurs et adopterait une attitude d’humilité, une personne qui ne l’est pas apprendrait simplement à ne pas se laisser prendre la prochaine fois.
Le karma est un autre facteur métaphysique absent dans la vie des sans-esprit. Il y a plusieurs idées fausses sur le karma, alors je vais le décrire selon ma compréhension, avant de démontrer comment son absence affecte la vie d’une personne sans esprit.
Le karma (c’est-à-dire le type négatif) est tout simplement une dette spirituelle ou un déséquilibre acquis après avoir enfreint le libre arbitre d’une autre personne ou de soi-même. Ce dernier cas arrive quand l’on fait un choix dans un état d’ignorance, par exemple en s’identifiant avec l’ego et en agissant sur ses impulsions, qui entre en conflit avec un choix qui avait été fait dans un état spirituel plus sobre.
Après avoir commis une infraction du libre arbitre, l’aspect supérieur de la conscience associé à l’esprit regrette cet erreur et s’engage à la réparer, même si l’aspect inférieur associé à l’ego essaie de l’ignorer. Ce déséquilibre karmique attire alors des expériences qui montrent des leçons pour corriger cet ignorance, soit dans l’existence présente ou dans celle qui suit. Cette leçon apprise est universelle, et on n’a nul besoin de se souvenir du choix qui l’a provoquée, seulement de la comprendre. L’expérience karmique n’est pas en soi ce qui est destiné, mais plutôt la leçon apprise; on peut donc parfois, de prévention, le mitiger par la compréhension et le pardon, sans nécessairement avoir besoin d’apprendre la leçon par la manière forte de l’expérience.
Mais sans l’esprit, il n’y a pas de véritable libre arbitre, et donc pas de véritables leçons à apprendre. Les sans-esprit n’ont donc pas de karma et leurs vies sont régies entièrement par le hasard et la loi de la jungle. Là où l’individu doté d’un esprit pourrait naître avec des handicaps karmiques, chez le sans-esprit, ces handicaps seraient purement le fruit du hasard ou de l’hérédité et ne serviraient aucun but métaphysique supérieur. Il en est de même pour quand et comment ils mourront : là où ceux qui ont un esprit auraient librement planifié leurs vies avant de les incarner, y compris comment ils mourront, ceux qui n’en ont pas mourront au gré de circonstances dictées par le hasard, sans but ni signification, à moins que leur mort ne joue un rôle important dans un plan de vie déterminé avant l’incarnation d’une personne dotée d’un esprit.
Parmi d’autres facteurs manquants, on trouve les rêves symbolique significatifs, les synchronicités, la gouverne intuitive supérieure, et le guide personnel de la destinée. Les sans-esprit ne peuvent connaître ceux-ci puisqu’ils ne le peuvent et n’en ont nul besoin. À comprendre le rôle que joue l’esprit, cela est une évidence, mais je vais élaborer là-dessus pour que les choses soient bien claires.
Les rêves significatifs servent en premier lieu à avertir une personne de déséquilibres spirituels qui doivent être corrigés, mais une personne n’ayant pas d’esprit n’a guère besoin de tels messages, et n’a de toute façon aucun messager supérieur pour les lui transmettre. Dénuée d’un centre permanent d’individualité, elle n’a aucun « Soi Supérieur », qui est la manifestation perfectionnée de l’esprit du futur qui remonte dans le temps pour aider les extensions de lui-même restés dans le passé linéaire. Et en l’absence d’un Soi Supérieur, elle n’a aucune gouverne intuitive intérieure pour la protéger ou lui donner des indices. Donc, là où des coïncidences insolites, voire des occurrences qui défient les lois de la réalité, pourraient agir pour sauver une personne dotée d’un esprit d’une mort prématurée, il n’en est rien pour ceux qui ne le sont pas et leur mort serait dictée par le hasard.
Les différences du chakra entre les personnes avec et sans esprit
Les personnes avec et sans esprit diffèrent également sur la composition de leurs chakras. Les chakras sont des centres énergétiques vorticaux qui lient le corps à l’âme, et par celle-ci, à l’esprit. Chacun de ces centres coïncide avec la position des organes importants du corps physique, et chacun remplit une fonction comportementale différente.
Les chakras inférieurs sont associés aux aspects comportementaux tels que l’instinct physique, les pulsions sexuelles, les émotions de base, le pouvoir personnel et l’activité intellectuelle. Ces chakras, tout le monde les possède; en revanche, les sans-esprit n’ont nul besoin des chakras supérieurs, c’est-à-dire le cœur, la couronne et le troisième œil, puisque ceux-ci sont exclusivement liés à l’esprit.
Le chakra du cœur, le centre des émotions supérieures telles que la compassion, l’empathie et la jubilation spirituelle est absent, puisque l’esprit censé s’associer à ces émotions n’existe pas. Le chakra coronal, à travers lequel se manifeste la compréhension intuitive supérieure, l’originalité, la créativité et la connexion à la vérité objective, est également absent. Le chakra du troisième œil, qui se situe entre les sourcils, est normalement utilisé pour percevoir les phénomènes et les concepts au-delà du règne matériel; les sans-esprit, confinés au monde des cinq sens, n’en ont pas plus besoin.
En conséquence, les personnes avec et sans esprit diffèrent dans leurs nombres respectifs de chakras : les premiers possèdent tous les sept, tandis que les autres en manquent trois, soit les chakras supérieurs : le cœur, la couronne et le troisième œil(6). Cela contribue davantage à la perception intuitive ou clairvoyante que les sans-esprit sont plats et inertes intérieurement, même si elles sont d’apparence très dynamiques à l’extérieur, puisque le spectre de leurs vibrations éthériques ou auriques manque certaines couleurs, ce qui donne une plus basse résolution globale.
Tout ce qui précède est la suite logique d’un seul énoncé : certaines personnes n’ont pas d’esprit, donc pas de chakras supérieurs. Si vous réfléchissez à ce que cet énoncé entraîne, vous comprendrez que ce postulat explique toute l’ensemble de nos observations sur ces personnes dites « vides ».
La différence entre le manque d’esprit et l’inconscience spirituelle
Vous vous demanderez sans doute quelle est la différence entre les personnes sans esprit et celles dans un état d’inconscience ou d’immaturité spirituelle. Après tout, les deux peuvent avoir des buts terre-à-terre et être obnubilées par l’illusion de la « Matrice ». Les deux peuvent manquer d’empathie ou ne pas être conscients des rêves ou des synchronicités. Par exemple, il y a des personnes négatives qui sont complètement sous l’influence de leurs egos et des forces négatives externes, qui peuvent commettre des crimes violents et même des massacres sans battre des cils. Toutes ces personnes ne sont pas sans esprit, mais sont effectivement dénués de son influence lorsqu’elles adoptent ces comportements inhumains. Certains sont inconscients à l’esprit, d’autres n’en ont tout simplement pas.
La différence, c’est qu’une personne dotée d’un esprit mais infantile ou inconsciente possède néanmoins un potentiel spirituel sous-jacent, et est exposée, même si de façon limitée, à la dynamique spirituelle et aux phénomènes reliés tels que mentionnés. Elle peut encore subir les conséquences de la dette karmique apportée par des choix peu judicieux, ou être sujette à des rêves symboliques visant à l’avertir de déséquilibres spirituels dans sa vie, même si elle les ignore, ou subir de l’intervention synchronique pour faciliter son cheminement contre vents et marées, même si elle ne le voit pas.
Les personnes sans esprit, en revanche, sont totalement dénués de ce potentiel. Elles sont incapables de croissance spirituelle. Ce n’est pas une affirmation théorique, mais une douloureuse leçon reçue après avoir traité trop souvent avec de telles personnes qui ne montrent jamais le moindre signe de croissance ou d’évolution, peu importe le nombre d’occasions de le faire et l’aide qu’elles reçoivent. Dans le meilleur des cas, elles s’adaptent, mais davantage par conditionnement et par astuce que par une véritable compréhension.
Il y a une autre différence essentielle : ceux qui ont un esprit vivent des existences adaptées à leurs besoins spirituels. Il y a donc une correspondance entre leur maturité spirituelle et le type d’existence qu’ils mèneront. Les esprits au stade infantile mèneront des existences rudimentaires, puisque cela est tout ce dont ils ont besoin; une existence plus sophistiquée leur serait trop exigeante pour en tirer des leçons. Pour ce qui est des sans-esprit, leurs existences dépendent de leur ingéniosité et des circonstances : ils peuvent aussi bien devenir des clochards que des dirigeants d’entreprise ou des auteurs célèbres. Sans contraintes établies par des besoins spirituels, les sans-esprit n’ont ni de limite spirituelle, ni de programme établi pour encadrer leurs vies. Et c’est pourquoi les personnes dites « vides » ne sont pas toutes spirituellement infantiles ou inconscientes, puisqu’il existe une catégorie de personnes qui partagent la même inertie derrière leur regard indépendamment de leur type d’existence, leur statut social, leurs capacités intellectuelles et leur apparence physique.
Les psychopathes, les sociopathes et les narcisses
En psychologie, on connaît la manifestation la plus extrême de l’absence d’esprit en tant que troubles de la personnalité psychopathe, sociopathe ou narcissique. Les personnes dotées d’un esprit qui vivent avec ces troubles mentaux sont malavisées et prisonnières de leurs egos, mais elles peuvent être remises sur le droit chemin. Leur empathie n’est pas absente, mais réprimée ou déplacée. Ce ne sont pas des vrais psychopathes, mais plutôt des personnes dotées d’esprits vivant avec un trouble de la personnalité.
Les véritables psychopathes ou sociopathes, cependant, ne peuvent être guéris parce qu’il y a quelque chose de fondamentalement défectueux au cœur de ces personnes. Elles sont incapables d’empathie ou de remords, et ne peuvent retrouver ces qualités en elles parce qu’elles n’ont jamais existé. L’incurabilité de la psychopathie est un fait reconnu en psychologie. On attribue ce désordre à une anomalie dans les parties du cerveau qui gèrent la peur et la douleur. Malgré tout, sans l’influence de l’esprit pour contrebalancer ces lacunes, ces anomalies introduiraient des erreurs incontrôlés dans la programmation de l’ego, qui se déchaîne au point d’attirer l’attention des systèmes médicaux et légaux. Le système médical ne peut diagnostiquer que les manifestations extrêmes et négligentes d’une condition répandue à travers la population. Les autres personnes sans esprit dont les egos sont en bon état sont plus aptes à cacher leur manque d’empathie et de remords sous une programmation sociale plus sophistiquée.
Pourquoi sans esprit ? Ce que disent les autres
Il y a une multitude de théories qui tentent d’expliquer pourquoi certaines personnes manquent des composantes supérieures à leur conscience, et quel rôle ils jouent dans le grand ordre des choses. Puisque je ne suis pas le premier à faire cet observation, je vais discuter brièvement de ce que les autres ont dit sur le sujet pour que vous puissiez en peser le pour et le contre.
Dans son livre The Stellar Man (« L’homme sidéral »), John Baines a écrit que les êtres humains, comme toutes les autres espèces animales, ont un âme collectif propre à leur espèce. Cet inconscient collectif exerce une influence désindividuante sur les humains qui les pousse vers un instinct grégaire, voire une mentalité de troupeau. Rupert Sheldrake appellerait ce phénomène le champ morphogénétique humain. Les personnes qui n’ont pas développé leurs propres consciences individuelles ne sont que des automates qui suivent l’influence soporifique de l’inconscient collectif, comme si elles étaient les extensions d’une conscience collective. Le but de la formation à l’ésotérique est de se dissocier du troupeau, de développer sa propre volonté, et donc de devenir un être libre.
Rudolf Steiner émit des opinions semblables. Abordant le sujet dans son œuvre fondamentale, La philosophie de la liberté, Steiner a affirmé que les humains ne seront pas libres aussi longtemps qu’ils se soumettront à des autorités extérieures, à leurs instincts biologiques ou aux tendances animales qu’ils ont en eux et en commun avec le reste de l’humanité. La liberté découle du fait de choisir selon la compréhension intuitive de ce que chaque option entraîne et signifie. Un acte de libre arbitre à bon escient exige de l’introspection et de la sagacité spirituelle. Steiner a reconnu que tous ne sont pas capables d’introspection assez profonde pour faire des choix de libre arbitre judicieux. En privé, Steiner a poussé la réflexion plus loin encore :
Dr. Steiner: Cette petite fille en première année, L. K., doit avoir de quoi de très louche en elle. Il n’y a pas grand chose qu’on puisse faire. On voit de plus en plus de tels cas où les enfants sont nés dans des corps humains, mais ne sont pas réellement humains en ce qui concerne leur Moi supérieur. Ils sont possédés par des êtres qui ne sont pas du genre humain. Depuis les années 90, de nombreux gens sont nés sans un Moi, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas réincarnés; ce sont des formes humaines possédées par une sorte de démon naturel. Il y a un grand nombre de personnes plus âgées parmi nous qui ne sont pas vraiment des êtres humains, mais purement des produits de la nature qui n’ont d’humain que leur forme physique. Or, on ne peut pas fonder une école pour des démons.
Un enseignant : Comment est-ce possible ?
Dr. Steiner : L’erreur cosmique n’est certainement pas impossible. Les relations des individus qui incarnent leurs existences terrestres ont été déterminées longtemps d’avance. Il y a aussi des générations où des individus refusent d’incarner une existence terrestre pour se connecter avec la réalité physique, ou repartent dès qu’ils sont arrivés. Dans de tels cas, d’autres êtres qui ne conviennent pas tout à fait entrent en scène. C’est devenu un phénomène assez courant de voir des êtres humains qui n’ont pas de Moi; ils ont une forme humaine, mais ce ne sont pas vraiment des êtres humains. Ce sont comme des esprits de la nature, que l’on ne reconnaît pas comme tel puisqu’ils ont l’aspect d’êtres humains. Ils sont très différents des humains en ce qui concerne tout ce qui est spirituel. Par exemple, ils ne peuvent jamais se souvenir de telles choses comme les phrases; ils ont la mémoire pour les mots, mais pas pour les phrases.
Le mystère de la vie n’est pas si simple. Quand un tel être meurt, il retourne à la nature d’où il vient. Le corps se décompose, mais il n’y a pas de réel processus de dissolution du corps éthérique, et le naturel retourne à la nature. Il peut aussi arriver qu’un chose comme un automate se produise. L’organisme humain au complet existe, et il pourrait être possible d’automatiser le cerveau et de lui façonner une sorte de pseudo-moralité.
Je n’aime pas aborder de tels sujets puisque nous avons déjà souvent fait l’objet de vives critiques. Imaginez ce que les gens diraient s’ils apprennent que nous disons qu’il y a des gens qui ne sont pas humains ! Malgré tout, ce sont des faits. Notre culture ne serait pas en pareil déclin si les gens avaient une impression plus nette qu’il y a un nombre de personnes parmi nous qui, étant complètement sans scrupules, sont devenus quelque chose qui n’est pas humain, mais plutôt des démons sous forme humaine.
(Faculty meetings with Rudolf Steiner Vol. 2, 3 juillet 1923, pp. 649-650; traduit de la citation en anglais)
G. I. Gurdjieff abonda dans le même sens. Ses discours dans Gurdjieff parle à ses élèves résument ainsi sa position : l’humain naît comme une table rase, une machine biologique sans conscience de soi. À un moment donné, il développe un « Moi », ou au contraire, il régresse et se mécanise davantage. Donc, selon Gurdjieff, les personnes « vides » sont celles qui n’ont jamais développé de conscience de soi alors qu’elles auraient dû le faire, mais qui comme les autres sont partis sur le même pied d’égalité. Je ne souscris pas à cette thèse parce qu’il y a des enfants qui ont une profonde lueur de sentience dans leurs yeux et manifestent des comportements qui démontrent de façon évidente une conscience de soi, alors que pour d’autres ce n’est pas le cas, ce qui indique un facteur de réincarnation chez certains et chez d’autres, l’absence totale d’esprit ou de son potentiel.
Boris Mouravieff a beaucoup écrit sur le sujet des sans-esprit. Consultez les trois volumes de sa série Gnôsis, particulièrement les deux derniers. Son œuvre, dont l’approche se base sur la tradition ésotérique chrétienne, s’appuie abondamment sur des citations de l’Écriture sainte, tout en ayant beaucoup de choses en commun avec la tradition de la Quatrième Voie de Gurdjieff, qui elle-même semble tracer ses origines aux enseignements soufistes. Selon l’interprétation de Mouravieff du Livre de la Génèse, les humains ont existé avant Adam et Ève, mais seul Adam, et par procuration Ève et ses descendants, ont reçu de Dieu le souffle de l’Esprit. Donc, il existe actuellement deux sous-espèces d’humains qui cohabitent : les humians pré-Adamiques, qui n’ont pas d’esprit, et les humains Adamiques qui eux en ont. Mouravieff émet la théorie d’une chaîne alimentaire cosmique où le rôle des pré-Adamiques est de récolter l’énergie des Adamiques. Il étudie également les différences métaphysiques entre les deux sous-espèces quant aux certains « centres » que manquent les pré-Adamiques, qui sont analogues aux chakras. Mouravieff croit que les pré-Adamiques ont une âme commune qui est unique à leur collectivité, qui seul après des lustres se différenciera en tant qu’esprits individuels comme les Adamiques possèdent.
Le Corpus Hermeticum, un texte hermétique et gnostique célèbre qui a été écrit il y a presque deux mille ans, affirme de même que ce ne sont pas tous les humains qui en eux ont l’étincelle de la raison divine (appelée Nous), et sans elle, l’humain n’est qu’un animal, une « créature irrationnelle » dans ses motivations, sa perception limitée et son mode de vie. Il faut avoir lu le texte au complet pour saisir cela en son contexte. Consultez la traduction anglaise The Way of Hermes: New Translations of the Corpus Hermeticum (Inner Traditions, 2000)7.
En dernier lieu, les Transcriptions Cassiopéennes traitent des ouvrages de Mouravieff et offrent d’importantes pistes de réflexion. Le médium prétend que certaines personnes sont des portails vides à travers lesquels opèrent d’autres intelligences, qu’elles ont des auras uniformes les uns par rapport aux autres, qu’elles manquent les chakras supérieurs, qu’elles peuvent être très aptes à imiter les personnes dotées d’une « âme » (c’est-à-dire d’un esprit) en leur reflétant l’énergie de leur propres âmes, et qu’en fin de compte ils servent d’intermédiaires par lesquels notre énergie peut être siphonée et recueillie par des êtres hyper-dimensionnels négatifs. Tout cela est en accord avec mes observations et avec les écrits de Mouravieff et de Gurdjieff, mais en plus réaliste que les points de vue de ces deux traditionnalistes. Là où John Baines voyait certains humains comme des extensions de l’âme collective humaine, les Cassiopéens affirment qu’ils sont plutôt des extensions des âmes collectives de certains groupes d’animaux. Ils disent que ces « portails organiques » servent de pont entre les règnes humain et animal, qui aident à transférer les énergies humaines supérieurs à ces âmes collectives animales pour accélérer leur évolution, mais ont été détournés de cette fonction par des êtres négatifs supérieurs pour s’approprier de cette énergie pour leur propre consommation.
Ce que je dis dans cet article n’est donc pas sans précédent. J’ai simplement observé ce phénomène des personnes « vides » indépendemment durant la période 1999-2001, puis évalué différentes possibilités parmi les spéculations personnelles et les théories déjà établies avant d’en venir à celle que j’ai proposée dans cet article.
Je pense qu’il y a plusieurs moyens par lesquels une personne peut devenir sans-esprit. Certains sont nés ainsi parce qu’aucun esprit ne les a occupé, de la même manière que des sièges dans une salle de cinéma peuvent rester vides si personne ne s’y assoit. D’autres ont pu avoir déjà eu un esprit qui les a quitté à un moment donné. Cela aurait pu arriver après des mauvais traitements ou un traumatisme soudain et extrême, ou après des dizaines d’années de routine abrutissante. Toutes les morts ne sont pas instantanées : des personnes peuvent continuer à exister en tant que coquilles vides, des fantômes d’elles-mêmes, dénuées de l’esprit qui les faisait briller autrefois. Il y a aussi des phénomènes plus obscurs, comme des personnes décédées qui sont resuscitées par des extraterrestres avec des technologies avancées, les clônes humains, et d’autres types d’humanoïdes artificiels qui ne posséderaient pas d’esprit, mais ceux-ci sont assez rares et peu pertinents pour cet article ; voyez plutôt Human Simulacra (en Anglais seulement, NDT).
Ici, je discute principalement d’un secteur plus large de la population dont les membres, par causes naturelles, n’ont pas d’esprit, et qui, à travers l’histoire, et en vertue de leur nature prédatrice et matérialiste, ont gravité vers les hauts échelons des hiérarchies sociales, économiques et politiques, et ont rendu le monde hostile aux impulsions spirituelles.
Les avantages de comprendre ce phénomène
Comme vous pouvez le constater, la notion que certaines personnes n’ont pas d’esprit explique en grande partie le côté robotique, animal et prédateur de l’humanité. Tant d’entre nous font l’erreur de croire qu’à l’intérieur nous sommes tous pareils, et que comprendrions les motivations de l’autre si nous nous mettions à sa place. Mais ce ne sont pas tous les actes inhumains dont on peut retracer la source à de simples variables environnementales. Il y a des cas où nous n’agirions pas de la même manière même si nous nous mettions à leur place. La raison est que la cause de leurs motivations n’est pas d’ordre environnementale, mais métaphysique : l’absence de l’esprit, et le règne absolu de l’ego.
Ceux qui négligent la possibilité des personnes sans esprit continueront de secouer la tête d’exaspération envers les conduites qui les dépassent et qu’elles doivent rationaliser ou ignorer. Quand ils doivent traiter avec des psychopathes sans esprit, ils sont facilement dupés et manipulés.
C’est seulement après avoir été échaudé maintes et maintes fois qu’ils se rendent compte que certains humains font partie d’une espèce à part, que certains humains sont incorrigibles parce qu’ils agissent pleinement et sainement selon leur nature prédatrice et dénuée d’esprit. Cela est particulièrement vrai chez les élites psychopathes qui contrôle cette prison planétaire ; elles ne peuvent être réhabilitées, ni se faire ouvrir les yeux, ni amadouées en faisant appel à leur empathie.
Avertissement et conclusion
Il serait imprudent, cependant, de regarder les sans-esprit avec mépris. Ils sont ce qu’ils sont, ils vivent leurs vies selon leur constitution. On ne doit pas les traiter autrement que l’on traiterait une bête sauvage qui agit selon sa nature. Ce qui mène à la frustration, c’est lorsqu’on a d’eux des attentes déraisonnables de spiritualité. En ayant moins d’attentes et en comprenant pourqoui ils agissent à leur manière, on cesse d’éprouver de la frustration et on passe au calme et à la perspicacité.
Il ne vaut pas plus la peine d’essayer de repérer les sans-esprit, parce que dans les cas ambigus, vous risquez de tomber dans la paranoïa. Puisque les comportement relatifs au manque d’esprit peuvent également se manifester chez les personnes ayant un esprit, seuls ces derniers, dans les cas apparents, peuvent être rapidement et nettement identifiés, et seulement par des comportements uniques à l’esprit. Vous ne pourrez identifier que les personnes qui ont réellement un esprit, et plus facilement si elle est sur votre longueur d’ondes. Vous ressentirez la vivacité dans leurs yeux, l’énergie nette et exceptionnelle dans leurs mots, et l’originalité.ainsi que l’indépendance dans leurs pensées.
Annexe I: Questions fréquentes
Comment puis-je savoir si j’ai un esprit ou non ? – Si vous avez vécu une expérience, ne fût-ce qu’une seule, qui nécessite un esprit, alors vous ne pouvez ne pas avoir un esprit. Le fait même que vous vous soyez posé la question, que vous soyez incertain et que vous voulez en avoir le cœur net, est une démonstration de conscience de soi et d’introspection qui sont caractéristiques à la possession d’un esprit. Néanmoins, il vaut mieux de présumer que vous en avez un et de faire des efforts pour améliorer vos qualités spirituelles telles que l’intuition, l’empathie et la lucidité, tout en surveillant et en vous gardant de succomber à vos impulsions égocentriques inférieures.
Je soupçonne que mon ami(e), mon époux/épouse ou un de mes parents est un sans-esprit. Que dois-je faire ? – Pour l’instant, laissez de côté la question de sa possession ou non d’un esprit, et demandez vous plutôt si vous pouvez vivre avec cette personne. Est-elle manipulatrice, épuisante, violente ou d’autre part nocive au point que vous devez la quitter ? Si tel est le cas, vous n’avez pas à vous poser la question. Est-elle assez sympathique et de bon caractère pour vivre avec ? Dans ce cas également, il importe peu que cette personne ait un esprit ou non. En pratique, tout ce que vous devez savoir, c’est si vous pouvez vivre avec cete personne; là où la distinction entre réellement en jeu, c’est dans le cas des personnes psychopathes, qui promettent de changer mais retombent toujours dans leurs mauvaises habitudes. Il arrive un certain point où au lieu d’essayer de remetre ces personnes dans le droit chemin, il vaut mieux conclure qu’elles agissent peut-être selon leur vraie nature. Les naïfs qui pensent que toutes les personnes sont fondamentalement bonnes ne cesseront de justifier et de tolérer les conduites abusives, mais les personnes plus éclairées reconnaîtront quand c’est une perte de temps et économiseront ainsi leurs efforts.
En quoi ce concept de personnes dénuées d’esprit n’est-il pas en quelque sorte raciste, vexatoire et contraire à l’idée de l’égalité des humains, l’unité, l’harmonie et la fraternité ? – Si la théorie est vraie, si certaines personnes sont bel et bien sans esprit, alors on ne doit pas sacrifier cette vérité à l’autel de la rectitude politique. Le savoir, quand il est utilisé à bon escient, peut mener à long terme à plus de stabilité et à plus d’harmonie. Par exemple, toutes les tentatives de sociétés utopiques ont échoué parce qu’elles étaient fondées sur de naïves suppositions sur la composition des citoyens, et donc l’utopie finit toujours par être corrompue par des individus égoïstes, psychopathes et prédateurs. Si l’utopie était fondée sur une compréhension entière de la nature de ces personnes, des mesures auraient pu être prises pour prévenir la corruption. De plus, on ne doit pas mettre la faute sur une théorie pour les conséquences de son mauvais usage; ceux qui l’abusent le font pour satisfaire leurs egos et ne partent pas d’un point de vue spirituel. Plutôt que de rejeter la théorie, il est mieux de s’efforcer de prévenir les abus. Enfin, on peut reconnaître que les toutes les vies ne font qu’une sans perdre de vue la diversité de leurs fonctions. C’est seulement par la compréhension adéquate de chaque partie de cette unité que l’on obtiendra de la clarté plutôt qu’une béate ignorance.
Traduction par Kevin Laurier
Annexe II
Références
NDT : sauf indication contraire, les titres ci-dessous sont les traductions en français des références proposées par l’auteur.
John Baines – The Stellar Man (en anglais seulement)
Rudolf Steiner – Théosophie
Rudolf Steiner – La philosophie de la liberté
Rudolf Steiner – La science de l’Occulte en esquisse
G. I. Gurdjieff – Gurdjieff parle à ses élèves
P. D. Ouspenski – Fragments d’un Enseignement inconnu
Clement Salaman, et al… – The Way of Hermes (Corpus Hermeticum) (en anglais seulement, mais vous pouvez consulter une traduction française du Corpus Hermeticum ici)
Dion Fortune – Psychic Self-Defense (en anglais seulement)
Boris Mouravieff – Gnôsis, Volumes I-III
LKJ, et al… – The Cassiopaean Transcripts (en anglais seulement)
Amit Goswami – The Self-Aware Universe (en anglais seulement)
Pour quelques extraits de ces références, consultez ce PDF. (en anglais seulement)
Annexe III: Les permutations des éléments métaphysiques
Pour démontrer la nécessité des concepts tels que l’esprit, le corps, l’éthérique et l’astral, voici une liste des combinaisons de ces éléments qui forment chacune une sorte d’entité différente. Comme vous verrez, on ne peut expliquer les différences entre ces entités avec un nombre moindre d’éléments.
Matière élémentaire :
corps
Cristaux et plantes :
corps | éthérique
Animaux ordinaires :
corps | éthérique | astral
Humains sans esprit :
corps | ego | éthérique | astral
Humanis avec esprit :
corps | ego | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit en premier stage d’incarnation :
astral | esprit
Humains avec esprit en second stage d’incarnation :
éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit approchant la naissance :
corps | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit après l’enfance :
corps | ego | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit après la mort physique :
ego | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit après la « seconde » mort , dans l’au-delà :
esprit
Humains sans esprit après la formation de l’embryon :
corps | éthérique
Humains sans esprit approchant la naissance :
corps | éthérique | astral
Humains sans esprit après l’enfance :
corps | ego | éthérique | astral
Humains sans esprit après la mort physique :
ego | éthérique | astral
Humains sans esprit après la « seconde » mort, dans l’au-delà :
(rien)
Humanoïdes artificiels :
corps | ego | éthérique
Forme-pensées éthériques et faune astrale :
éthérique | astral
Êtres angéliques :
astral | esprit
Êtres démoniaques :
ego | éthérique | astral
Projecteurs astraux avec esprit :
ego | astral | esprit
Extraterrestres éthériques et humains transcendés :
éthérique | astral | esprit
1 NDT : Ce néologisme issu de l’anglais est nécessaire dans le cadre de cet article. Lisez cette discussion à ce sujet : http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article281)
2 Pour ceux qui se demandent pourquoi on a besoin de termes tels que esprit, âme, astral et éthérique, c’est parce que ceux-ci constituent le modèle le plus simple qui explique le plus grand nombre des observations connues, suivant le rasoir d’Ockham. Ceux qui tournent en dérision toutes ces distinctions et croient seulement au corps, ou au corps et à l’âme, négligent des observations essentielles, de là leurs données limitées auxquelles suffisent ces modèles simplistes. Cependant, le modèle doit inclure les observations des clairvoyants, des personnes astucieuses et perspicaces, et de tous ceux qui ont vécu le paranormal. Ainsi s’ajoutent les concepts de l’esprit, de l’âme, de l’astral et de l’éthérique. Je pense que ce sont les éléments minimums nécessaires pour expliquer le phénomène des sans-esprit, mais vous n’avez qu’à consulter l’annexe III pour voir que cela explique beaucoup plus. Ces termes n’ont pas été inventés de circonstance : les corps éthériques et astraux peuvent être vus par des clairvoyants et perçus directement par la projection astrale.
3 Amit Goswami explique avec une perspicacité remarquable que la conscience non-déterministe prend des aspects déterministiques par le conditionnement dans le corps physique et que les systèmes quantiques peuvent acquérir des caractéristiques de physique classique. Consultez les chapitres 13 et 14 de son livre The Self-Aware Universe (en anglais seulement, NDT).
4 Qu’est-ce que cela signifie quand on dit que l’ego s’imprime sur la partie éthérique de l’âme? D’une part, cela se rattache à ce que Rudolf Steiner a écrit sur le double éthérique, le sosie, cette ombre mystérieuse de nous-mêmes qui est hostile à notre bien-être spirituel. Cela se rattache également à ce qu’a mentionné Steiner concernant le fait qu’en Asie, où la vénération des ancêtres est monnaie courante, les entités démoniaques peuvent revêtir les coquilles éthériques des personnes décédées et ainsi absorber l’énergie psychique destinée à l’identité auquel le culte est voué. D’autre part, l’ego qui continue d’exister après la mort sous forme éthérique peut expliquer la présence de certains types de fantômes ainsi que le problème des imposteurs astraux et éthériques quant aux sessions de channeling, où une entité négative peut faire une imitation ressemblante d’un membre de la famille décédé.La présence de tous ces phénomènes indique qu’une portion de l’identité issue du monde matériel d’une personne (c’est-à-dire l’ego) survit la mort, et puisque ce ne peut être par le corps physique, alors ce doit être par ce qui s’y rapproche le plus, c’est-à-dire la partie éthérique de l’âme. Enfin, en ce qui concerne la vraie intelligence artificielle des ordinateurs quantiques et des êtres cybernétiques, on peut s’attendre à ce qu’elle soit accompagnée d’un champ éthérique, tout comme les plantes, ce qui lui donnerait un certain degré de « vie », au lieu que ce ne soit qu’une machine déterministe qui produit des résultats pseudo-aléatoires..
5 Le terme « seconde mort » est d’origine biblique. « Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort. » (Apocalypse 2:11) « Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20:14-15). Boris Mouravieff et les Cassiopéens auraient interprété cela comme suit : « vaincra » signifie avoir développé l’esprit, la « seconde mort » est la dissolution des éléments éthérique et astral de l’âme, et « l’étang de feu » représente l’âme collective non-différentiée dans lequel l’âme se dissout. Que fait le feu sinon faire fondre et réduire en cendres, rendre ce qu’il consume impossible à identifier ? La seconde mort survient après la première : si la première est celle de ce qui est matériel, la seconde doit être celle de ce qui est immatériel. Je donne foi à cette interprétation parce qu’elle a du bon sens.
6 On entend par « supérieur » la fonction du chakra, et non sa position sur le corps. Le chakra de la gorge n’est pas un chakra supérieur puisqu’il est simplement associé aux fonctions intellectuelles et à celles du langage. Dans la tradition de la Quatrième Voie, il associé au « centre intellectuel inférieur ». Il a probablement apparu ou évolué en parallèle au développement chez l’humain du langage et de la pensée abstraite, ce qui manque à la plupart des animaux. C’est pourquoi les sans-esprit possèdent eux aussi le chakra de la gorge,et peuvent être intelligents et s’exprimer sans difficultés. En termes de fonction, il s’agit donc d’un chakra inférieur.
7 NDT : Vous pouvez consulter une traduction française à l’addresse suivante : http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/imagerie_15.htm#b3
Source
NDT : sauf indication contraire, les titres ci-dessous sont les traductions en français des références proposées par l’auteur.
John Baines – The Stellar Man (en anglais seulement)
Rudolf Steiner – Théosophie
Rudolf Steiner – La philosophie de la liberté
Rudolf Steiner – La science de l’Occulte en esquisse
G. I. Gurdjieff – Gurdjieff parle à ses élèves
P. D. Ouspenski – Fragments d’un Enseignement inconnu
Clement Salaman, et al… – The Way of Hermes (Corpus Hermeticum) (en anglais seulement, mais vous pouvez consulter une traduction française du Corpus Hermeticum ici)
Dion Fortune – Psychic Self-Defense (en anglais seulement)
Boris Mouravieff – Gnôsis, Volumes I-III
LKJ, et al… – The Cassiopaean Transcripts (en anglais seulement)
Amit Goswami – The Self-Aware Universe (en anglais seulement)
Pour quelques extraits de ces références, consultez ce PDF. (en anglais seulement)
Annexe III: Les permutations des éléments métaphysiques
Pour démontrer la nécessité des concepts tels que l’esprit, le corps, l’éthérique et l’astral, voici une liste des combinaisons de ces éléments qui forment chacune une sorte d’entité différente. Comme vous verrez, on ne peut expliquer les différences entre ces entités avec un nombre moindre d’éléments.
Matière élémentaire :
corps
Cristaux et plantes :
corps | éthérique
Animaux ordinaires :
corps | éthérique | astral
Humains sans esprit :
corps | ego | éthérique | astral
Humanis avec esprit :
corps | ego | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit en premier stage d’incarnation :
astral | esprit
Humains avec esprit en second stage d’incarnation :
éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit approchant la naissance :
corps | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit après l’enfance :
corps | ego | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit après la mort physique :
ego | éthérique | astral | esprit
Humains avec esprit après la « seconde » mort , dans l’au-delà :
esprit
Humains sans esprit après la formation de l’embryon :
corps | éthérique
Humains sans esprit approchant la naissance :
corps | éthérique | astral
Humains sans esprit après l’enfance :
corps | ego | éthérique | astral
Humains sans esprit après la mort physique :
ego | éthérique | astral
Humains sans esprit après la « seconde » mort, dans l’au-delà :
(rien)
Humanoïdes artificiels :
corps | ego | éthérique
Forme-pensées éthériques et faune astrale :
éthérique | astral
Êtres angéliques :
astral | esprit
Êtres démoniaques :
ego | éthérique | astral
Projecteurs astraux avec esprit :
ego | astral | esprit
Extraterrestres éthériques et humains transcendés :
éthérique | astral | esprit
1 NDT : Ce néologisme issu de l’anglais est nécessaire dans le cadre de cet article. Lisez cette discussion à ce sujet : http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article281)
2 Pour ceux qui se demandent pourquoi on a besoin de termes tels que esprit, âme, astral et éthérique, c’est parce que ceux-ci constituent le modèle le plus simple qui explique le plus grand nombre des observations connues, suivant le rasoir d’Ockham. Ceux qui tournent en dérision toutes ces distinctions et croient seulement au corps, ou au corps et à l’âme, négligent des observations essentielles, de là leurs données limitées auxquelles suffisent ces modèles simplistes. Cependant, le modèle doit inclure les observations des clairvoyants, des personnes astucieuses et perspicaces, et de tous ceux qui ont vécu le paranormal. Ainsi s’ajoutent les concepts de l’esprit, de l’âme, de l’astral et de l’éthérique. Je pense que ce sont les éléments minimums nécessaires pour expliquer le phénomène des sans-esprit, mais vous n’avez qu’à consulter l’annexe III pour voir que cela explique beaucoup plus. Ces termes n’ont pas été inventés de circonstance : les corps éthériques et astraux peuvent être vus par des clairvoyants et perçus directement par la projection astrale.
3 Amit Goswami explique avec une perspicacité remarquable que la conscience non-déterministe prend des aspects déterministiques par le conditionnement dans le corps physique et que les systèmes quantiques peuvent acquérir des caractéristiques de physique classique. Consultez les chapitres 13 et 14 de son livre The Self-Aware Universe (en anglais seulement, NDT).
4 Qu’est-ce que cela signifie quand on dit que l’ego s’imprime sur la partie éthérique de l’âme? D’une part, cela se rattache à ce que Rudolf Steiner a écrit sur le double éthérique, le sosie, cette ombre mystérieuse de nous-mêmes qui est hostile à notre bien-être spirituel. Cela se rattache également à ce qu’a mentionné Steiner concernant le fait qu’en Asie, où la vénération des ancêtres est monnaie courante, les entités démoniaques peuvent revêtir les coquilles éthériques des personnes décédées et ainsi absorber l’énergie psychique destinée à l’identité auquel le culte est voué. D’autre part, l’ego qui continue d’exister après la mort sous forme éthérique peut expliquer la présence de certains types de fantômes ainsi que le problème des imposteurs astraux et éthériques quant aux sessions de channeling, où une entité négative peut faire une imitation ressemblante d’un membre de la famille décédé.La présence de tous ces phénomènes indique qu’une portion de l’identité issue du monde matériel d’une personne (c’est-à-dire l’ego) survit la mort, et puisque ce ne peut être par le corps physique, alors ce doit être par ce qui s’y rapproche le plus, c’est-à-dire la partie éthérique de l’âme. Enfin, en ce qui concerne la vraie intelligence artificielle des ordinateurs quantiques et des êtres cybernétiques, on peut s’attendre à ce qu’elle soit accompagnée d’un champ éthérique, tout comme les plantes, ce qui lui donnerait un certain degré de « vie », au lieu que ce ne soit qu’une machine déterministe qui produit des résultats pseudo-aléatoires..
5 Le terme « seconde mort » est d’origine biblique. « Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort. » (Apocalypse 2:11) « Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20:14-15). Boris Mouravieff et les Cassiopéens auraient interprété cela comme suit : « vaincra » signifie avoir développé l’esprit, la « seconde mort » est la dissolution des éléments éthérique et astral de l’âme, et « l’étang de feu » représente l’âme collective non-différentiée dans lequel l’âme se dissout. Que fait le feu sinon faire fondre et réduire en cendres, rendre ce qu’il consume impossible à identifier ? La seconde mort survient après la première : si la première est celle de ce qui est matériel, la seconde doit être celle de ce qui est immatériel. Je donne foi à cette interprétation parce qu’elle a du bon sens.
6 On entend par « supérieur » la fonction du chakra, et non sa position sur le corps. Le chakra de la gorge n’est pas un chakra supérieur puisqu’il est simplement associé aux fonctions intellectuelles et à celles du langage. Dans la tradition de la Quatrième Voie, il associé au « centre intellectuel inférieur ». Il a probablement apparu ou évolué en parallèle au développement chez l’humain du langage et de la pensée abstraite, ce qui manque à la plupart des animaux. C’est pourquoi les sans-esprit possèdent eux aussi le chakra de la gorge,et peuvent être intelligents et s’exprimer sans difficultés. En termes de fonction, il s’agit donc d’un chakra inférieur.
7 NDT : Vous pouvez consulter une traduction française à l’addresse suivante : http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/imagerie_15.htm#b3
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