Le baril de Brent a enfoncé mercredi le seuil des 50 dollars pour la première fois depuis mai 2009, poursuivant sa glissade sur fond d'offre excédentaire de pétrole et de demande en berne.
Le contrat sur le Brent, référence du marché mondial, a reculé jusqu'à 49,92 dollars peu avant 9h00, en baisse de plus d'un dollar sur la séance, avant de revenir autour de 50. Les futures sur le brut américain WTI cédaient de leur côté 75 cents à moins de 47,20 dollars le baril, au plus bas depuis avril 2009.
Les cours du pétrole ont perdu près de 10% depuis le début de la semaine et en sont à leur cinquième séance d'affilée de recul.
Nobuyuki Nakahara, ancien cadre du secteur pétrolier et ex-membre du conseil de politique monétaire de la Banque du Japon, s'attend à ce que le mouvement se poursuive.
"Les cours du pétrole vont continuer de baisser à cause du ralentissement de la croissance chinoise et parce que le baril à plus de 100 dollars était une anomalie historique", dit-il.
"Je ne serais pas surpris si les prix reculaient jusqu'à 20 dollars. Tout cela est dû au jeu de l'offre et de la demande."
L'Opep a jusqu'ici refusé de réduire sa production, mettant l'excès d'offre sur le compte du pétrole de schiste produit aux Etats-Unis. La demande ralentit quant à elle du fait du coup de frein de la croissance chinoise mais aussi de la croissance atone en Europe et au Japon.
(Henning Gloystein, Véronique Tison pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)
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