tradition que votre malheureux serviteur a finalement délaissée, devant l’abondance (et même la multiplication exponentielle et pas vraiment miraculeuse) des compétiteurs, qui aurait imposé l’abandon de la parution hebdomadaire initialement prévue, pour adopter un rythme quotidien, voire pluriquotidien… Mais je vous laisse juges, visionnez donc ce qui suit :
… C’est du lourd, hein ?
Quand je suis tombé sur ce truc, j’ai irrésistiblement pensé à un gigantesque poisson d’avril qui serait intervenu avec beaucoup d’avance… mais non : Walter Broccoli est apparemment sérieux. Bien pire encore : son interlocuteur l’est aussi ! Toute cette entrevue surréaliste n’est pas le résultat d’un ironique second, voire troisième degré : non, on est bien dans le premier, à raz la moquette du studio radio, pour ne pas évoquer plus justement encore le sous-sol de la station. Bon c’est vrai, on a largement pris l’habitude de fréquenter de tels sommets sur nos chers merdias… Du coup, si on reste allègrement dans la guignolade médiatique de gala, on bascule aussi dans le crétinisme olympique et le politiquement correct inquisitorial de concours. Sans parler d’un exhibitionnisme familial indécent et même putassier, (in)digne des pires émissions de télé-réalité (à quand, et pendant qu’on y est, « Loana Broccoli » en train de se faire prendre en levrette dans une piscine ?).
Le fils de Walter Broccoli ne partage pas (comme un fort pourcentage d’enfants, et de toute éternité de la vie des idées politiques) les opinions de son père (qui ne sont d’ailleurs pas non plus celles d’au moins 90 % de la population française, excusez du peu) : la belle affaire, me direz-vous ? Que nenni ! Car le dit fils vote … FN ! Cela justifie donc pour Europe 1 une entrevue spéciale, et une mise au pilori du fils indigne en place médiatique ! Un « témoignage » exclusif, une « entrevue vérité », comme ceux que ce type de journalisme de caniveau récolte depuis un bon moment déjà auprès de familiers (parents, petites amies, voisins de paliers, commerçants, caniche, poisson rouge ou autres animaux de compagnie) de criminels de droit commun ou de djihadistes français partis égorger au Moyen-Orient. Faits divers-terrorisme-FN, même combat ! D’ailleurs, le Broccoli ose carrément la comparaison : le bulletin de vote de son fiston, c’est aussi grave, aussi terrible pour lui que si celui-ci était allé décapiter un chrétien ou s’était fait filmer en Syrie en train de bouffer le cœur d’un soldat de Bachar El Assad. On appréciera le sens de la nuance – à défaut de celui du ridicule ou de l’obscène – du gaillard. Comme on notera le silence incroyable, et en réalité gourmand, accompagné de hochements de tête clairement complices, du crétin médiatique qui lui fait face, lorsque notre sous-chou paternel à QI d’amibe balance – et parmi nombre d’autres – une telle énormité. Le clown blanc de notre Auguste syndical est un dénommé Maxime Switek… je ne l’avais pas encore repéré celui-là (je fuis d’ordinaire les radios du système comme la peste), mais il fait aujourd’hui dans mon panthéon journalistique personnel une entrée absolument fracassante : en manière de connerie (journalistique, même si je frôle hélas le pléonasme), il a – si j’ose dire – tout ce qu’il convient de ne pas posséder (impartialité, déontologie, honnêteté, décence, sens du ridicule) pour devenir très rapidement « une synthèse », comme aurait dit Audiard !
Et en « cerise sur le gâteux » (je sais, je l’ai déjà faite, mais j’aime bien…) « C’est l’Europe qui peut nous sauver… »… mon pauvre Walter… tu en es encore là ? Et un cabri de plus, comme aurait dit cette fois le général De Gaulle ! (1)
C’est à désespérer. Je suis philosophiquement radicalement hostile à la légalisation de l’euthanasie… mais je dois bien reconnaître qu’on pourrait au moins faire une exception pour les vieux syndicalistes FO à blaze de légume apparemment au bout du rouleau… et pour à peu près tous les « journalistes » d’Europe 1, RTL, BFM, France 2, France 3, France Inter, France Culture, Public Sénat, Arte (ne rayez pas de mention, il n’y en aucune d’inutile et il en manque même un certain nombre !), et concernant ces derniers, quel que soit leur âge. C’est une simple question d’humanité : la connerie et la malhonnêteté (les leurs) et la souffrance (la nôtre) ont tout de même des limites !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
Source
Quand je suis tombé sur ce truc, j’ai irrésistiblement pensé à un gigantesque poisson d’avril qui serait intervenu avec beaucoup d’avance… mais non : Walter Broccoli est apparemment sérieux. Bien pire encore : son interlocuteur l’est aussi ! Toute cette entrevue surréaliste n’est pas le résultat d’un ironique second, voire troisième degré : non, on est bien dans le premier, à raz la moquette du studio radio, pour ne pas évoquer plus justement encore le sous-sol de la station. Bon c’est vrai, on a largement pris l’habitude de fréquenter de tels sommets sur nos chers merdias… Du coup, si on reste allègrement dans la guignolade médiatique de gala, on bascule aussi dans le crétinisme olympique et le politiquement correct inquisitorial de concours. Sans parler d’un exhibitionnisme familial indécent et même putassier, (in)digne des pires émissions de télé-réalité (à quand, et pendant qu’on y est, « Loana Broccoli » en train de se faire prendre en levrette dans une piscine ?).
Le fils de Walter Broccoli ne partage pas (comme un fort pourcentage d’enfants, et de toute éternité de la vie des idées politiques) les opinions de son père (qui ne sont d’ailleurs pas non plus celles d’au moins 90 % de la population française, excusez du peu) : la belle affaire, me direz-vous ? Que nenni ! Car le dit fils vote … FN ! Cela justifie donc pour Europe 1 une entrevue spéciale, et une mise au pilori du fils indigne en place médiatique ! Un « témoignage » exclusif, une « entrevue vérité », comme ceux que ce type de journalisme de caniveau récolte depuis un bon moment déjà auprès de familiers (parents, petites amies, voisins de paliers, commerçants, caniche, poisson rouge ou autres animaux de compagnie) de criminels de droit commun ou de djihadistes français partis égorger au Moyen-Orient. Faits divers-terrorisme-FN, même combat ! D’ailleurs, le Broccoli ose carrément la comparaison : le bulletin de vote de son fiston, c’est aussi grave, aussi terrible pour lui que si celui-ci était allé décapiter un chrétien ou s’était fait filmer en Syrie en train de bouffer le cœur d’un soldat de Bachar El Assad. On appréciera le sens de la nuance – à défaut de celui du ridicule ou de l’obscène – du gaillard. Comme on notera le silence incroyable, et en réalité gourmand, accompagné de hochements de tête clairement complices, du crétin médiatique qui lui fait face, lorsque notre sous-chou paternel à QI d’amibe balance – et parmi nombre d’autres – une telle énormité. Le clown blanc de notre Auguste syndical est un dénommé Maxime Switek… je ne l’avais pas encore repéré celui-là (je fuis d’ordinaire les radios du système comme la peste), mais il fait aujourd’hui dans mon panthéon journalistique personnel une entrée absolument fracassante : en manière de connerie (journalistique, même si je frôle hélas le pléonasme), il a – si j’ose dire – tout ce qu’il convient de ne pas posséder (impartialité, déontologie, honnêteté, décence, sens du ridicule) pour devenir très rapidement « une synthèse », comme aurait dit Audiard !
Et en « cerise sur le gâteux » (je sais, je l’ai déjà faite, mais j’aime bien…) « C’est l’Europe qui peut nous sauver… »… mon pauvre Walter… tu en es encore là ? Et un cabri de plus, comme aurait dit cette fois le général De Gaulle ! (1)
C’est à désespérer. Je suis philosophiquement radicalement hostile à la légalisation de l’euthanasie… mais je dois bien reconnaître qu’on pourrait au moins faire une exception pour les vieux syndicalistes FO à blaze de légume apparemment au bout du rouleau… et pour à peu près tous les « journalistes » d’Europe 1, RTL, BFM, France 2, France 3, France Inter, France Culture, Public Sénat, Arte (ne rayez pas de mention, il n’y en aucune d’inutile et il en manque même un certain nombre !), et concernant ces derniers, quel que soit leur âge. C’est une simple question d’humanité : la connerie et la malhonnêteté (les leurs) et la souffrance (la nôtre) ont tout de même des limites !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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