Un conseiller lui indique que, d'ordinaire, un rendez-vous s'impose, mais l'homme insiste : entrepreneur charentais, il se trouve en Bulgarie et est tout près de réaliser une belle affaire : il lui faut un prêt de toute urgence.
On finit par lui passer le directeur. L'homme raconte son histoire : le montant du matériel qui pourrait lui passer sous le nez s'élève à 60 000 euros. Et de solliciter sur-le-champ « un prêt de 30 000 euros », indique-t-on de source proche de l'enquête, à transférer sur un compte bulgare.
Une plainte déposée contre X
Le directeur note un numéro de portable qu'il ne vérifiera qu'après-coup et finit par s'exécuter, ordonnant le virement de 29 998 euros, très exactement, sur le compte étranger.
Ce n'est que vendredi matin qu'une plainte contre X a été déposée par le directeur, après avoir découvert le pot aux roses. Comment l'escroc a-t-il obtenu le numéro bancaire et su broder une histoire au point de la rendre plausible ? L'enquête de police, qui pourrait être confiée au SRPJ de Limoges, aura à le déterminer.
Toujours est-il que le client, le vrai, a été « mis hors de cause ».
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