«Ils venaient par vagues» jusqu'à la triple frontière grillagée, de sept mètres de haut et onze kilomètres de long, qui forme un demi-cercle autour de la ville méditerranéenne de Melilla, sur la côte nord du Maroc, a-t-il poursuivi. «Un morceau de la barrière, extérieur, a été renversé» lors de l'assaut, selon le responsable.
Deux villes «débordées»
Le 18 mars, environ 500 immigrants subsahariens avaient pénétré dans Melilla lors de l'assaut le plus massif depuis 2005 dans cette ville, débordée par une extrême pression migratoire. Le 6 février, une tentative d'entrée dans l'autre enclave espagnole au Maroc, Ceuta, avait tourné au drame lorsque 15 migrants étaient morts noyés.
Le gouvernement espagnol avait alors été vivement critiqué pour la riposte de ses forces de l'ordre. Elles ont depuis reçu pour consigne de ne plus utiliser de balles en caoutchouc pour repousser les assauts dans les deux enclaves. Parallèlement, les tentatives d'entrée sur le sol espagnol se sont multipliées.
Melilla et Ceuta constituent les deux seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe, plaçant l'Espagne parmi les pays les plus touchés par l'immigration clandestine.
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