09 novembre 2013

Dégradation de la note de la France


La « loi des séries » s’est donc poursuivi ce vendredi matin avec le nouvel abaissement de la note de la France par Standard & Poor’s - pour la deuxième fois en moins de deux ans. Politiquement, comme pour Nicolas Sarkozy avant lui, c’est politiquement un coup dur pour le chef de l’Etat. Un de plus.

Alors que l’exécutif a fait de la maîtrise des finances publiques sa ligne directrice, au grand dam d’une partie de la majorité, l’agence de notation a en effet jugé que « la marge de manœuvre budgétaire de la France s’est réduite ». Et elle a affirmé que la politique économique du gouvernement n’avait pas « réduit de manière significative le risque que le taux de chômage reste au-dessus de 10% jusqu’en 2016 », jetant une ombre encore plus grande sur la promesse d’inflexion durable de la courbe du chômage. De quoi assombrir un peu plus, dans l’opinion, le climat de défiance à l’égard d’un chef de l’Etat qui bat déjà des records d’impopularité ( 25% de confiance seulement dans le dernier baromètre CSA « Les Echos » ).

Minimiser la décision de Standard & Poor’s

Preuve que le coup n’est pas pris à la légère, l’exécutif s’est démultiplié ce vendredi matin pour minimiser la décision de Standard & Poor’s. Et couper court aux éventuels appels à un changement de politique. « Je confirmerai la stratégie qui est la nôtre, le cap qui est le mien », a prévenu François Hollande, qui doit rencontrer ce vendredi après-midi les grandes institutions financières mondiales. La note de la dette publique française reste « l’une des meilleures du monde », a tenté de rassurer Jean-Marc Ayrault, interrogé par France Bleu Provence à l’occasion d’ un déplacement à Marseille (déplacement qui risque d’ailleurs d’être largement occulté).

Le Premier ministre a souligné que l’agence n’avait « pas pris en compte toutes les réformes » dans son analyse, notamment celle, en cours d’adoption, des retraites. « Une bonne réforme », a-t-il plaidé, ajoutant que d’autres, comme la « réforme du marché du travail » et la mise sur pied de la Banque publique d’investissement « commencent tout juste à produire leurs effets ».

Copé appelle Hollande à « prendre ses responsabilités »

Pierre Moscovici, s’est, lui, immédiatement fendu d’un communiqué pour dénoncer les « jugements critiques et inexacts » portés par Standard and Poor’s et insister sur les « réformes d’envergure pour redresser l’économie du pays, ses finances publiques et sa compétitivité » mises en œuvre depuis 18 mois. « La France est et restera un pays dont le crédit est solide et qui financera sa dette avec des taux qui seront parmi les plus attractifs du monde », a martelé le ministre de l’Économie sur France Info.

Les agences de notation n’ont « aucune crédibilité » vu leur comportement durant la crise financière, a tranché le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, tandis que la droite s’engouffrait dans la brèche. « Cette dégradation donne un écho international au ras-le-bol des Français », a fustigé Jean-François Copé, le président de l’UMP, appelant le chef de l’Etat à « prendre ses responsabilités (...) face à la grave accumulation de signaux d’alerte ».

« Grâce à François Hollande, la France n’est plus qu’une puissance moyenne en Europe », a tranché l’eurodéputé UMP Philippe Juvin.Le bras de fer politique ressemble en fait à s’y méprendre, à l’envers, à celui qui avait suivi la perte du triple A en janvier 2012. Jean-Marc Ayrault, alors chef de file des députés PS, y avait vu une nouvelle preuve du « déclin de la France ». Quant à François Hollande, il avait qualifié cette dégradation de « grave », concluant : « Nous ne sommes plus en première division ». Il avait toutefois ajouté n’avoir « jamais fait des agences de notation la référence ultime pour juger des politiques conduites par les Etats »

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2 commentaires:

  1. Communiqué du vendredi 8 novembre 2013


    11 novembre, Hollande ne doit rien célébrer... Il doit dégager !



    Arc de Triomphe Flamme du soldat inconnu Le discours pathétique qu’a fait hier François Hollande pour lancer les commémorations de la Grande Guerre constitue la énième provocation d’un président totalement déconnecté de son peuple et de ses réalités.

    Tellement obsédé par son idéologie fondée sur la culpabilisation des Français, François Hollande en est même arrivé à confondre la première et la seconde guerre mondiale.

    Alors qu'on voit déjà poindre un hommage démesuré aux soldats (minoritaires) des colonies, allons-nous laisser Hollande représenter nos 1 300 000 aïeux morts pour la France ?

    Mariage homo, régularisations massives de clandestins, humiliation dans la grotesque affaire "Leonarda", attitude belliqueuse insensée à l’encontre de la Syrie, la liste n’en finit plus de s’allonger... Alors qu'il s'acharne à détruire tout ce qui a fait la grandeur de notre pays, Hollande n'a plus qu'une seule alternative : dégager !

    La commémoration de la Grande Guerre appartient au peuple et pas à cettte clique d'idéologues qui ne représentent plus personne. C’est pourquoi nous appelons tous les Français à rejoindre ce lundi 11 novembre sur les Champs Élysées la manifestation organisée par le collectif "Hollande-Démission".

    Tous ensemble, au delà des attaches partisanes, venez récupérer un bonnet rouge et lui dire de partir, maintenant.

    Rendez-vous sur les Champs Élysées le 11 novembre à 11h11, vers la Place de l’Étoile

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    1. Oui très bien mais je l'apprend trop tard !!!

      L'ours

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