10 novembre 2013

Bonnets rouges : Le mouvement gagne la France entière


Après la Bretagne, la fronde gagne de grandes villes et de nouvelles régions...

Actions coup de poing anti-écotaxe dans toute la France, nouvel appel à manifester des «Bonnets rouges» et nouveaux heurts en Bretagne samedi: la fronde bretonne persiste et fait des émules malgré les efforts du gouvernement pour sortir de l'impasse d'ici fin novembre.

Samedi matin, quelque 250 personnes coiffées pour certaines de bonnets rouges, symbole de la lutte antifiscale du XVIIe siècle, ont manifesté à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) au pied d'un portique écotaxe. L'après-midi à Jugon-les-Lacs (Côtes-d'Armor), une manifestation, rassemblant 700 personnes près d'un autre portique, a été marquée par des échanges de projectiles et de gaz lacrymogène entre manifestants et force de l'ordre. Un radar de vitesse a été incendié et des glissières de sécurité ont été arrachées.
Bornes incendiées et opérations escargots

Dans le même temps, d'autres actions avaient lieu à Paris, près de Marseille et de Lyon, dans le Gard, l'Isère, en Charente: bornes incendiées, endommagées, opérations escargots et portiques menacés par des manifestants hostiles à cette taxe. A Paris, ce sont des militants du Printemps français (anti-mariage homosexuel) qui ont agi coiffés de bonnets rouges. Trois d'entre eux ont été interpellés.

Le mouvement breton, dont le point d'orgue a été la manifestation de Quimper qui a rassemblé au moins 15.000 personnes le 2 novembre, continue de réclamer avec force la suppression de l'écotaxe dont l'application a été «suspendue» par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, la semaine dernière.
Le dossier de l'emploi breton

Samedi, l'Elysée a assuré qu'aucune date n'avait été décidée pour appliquer l'écotaxe -initialement prévue au 1er janvier 2014- infirmant une information du site lemonde.fr qui évoquait l'été prochain. Outre l'écotaxe, c'est la cascade de plans sociaux que dénoncent les manifestants bretons. Dans le Finistère, département le plus touché par les récentes suppressions d'emploi dans l'agroalimentaire, la grogne s'est amplifiée cette semaine.

Lundi, les salariés du volailler Tilly-Sabco où 300 emplois sont menacés, ont occupé la sous-préfecture pour protester contre la suppression des «restitutions» (aides européennes). Chez Marine Harvest (saumon), où 300 postes doivent être supprimés, les salariés occupent depuis lundi le site de production de Poullaouen (Finistère). Ces deux dossiers s'ajoutent aux plus de 850 emplois qui ont été supprimés à l'abattoir de Gad SAS à Lampaul-Guimiliau, et aux 971 fin 2012 chez le volailler Doux.

Source

2 commentaires:

  1. Je reprend le boulot mercredi ! et devinez ce que je vais mettre sur ma tête ??? Au premier brocardage je ferais une quenelle !!!

    L'ours

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  2. Le virer, changer la donne, se débarrasser de cette démocratie, surtout ne pas le remplacer par Coppé ou un autre.
    Bonnet rouge aussi.

    Edouard

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