14 novembre 2012

>60 000 emplois détruits en un an en France

Pôle emploi passe la tondeuse sur les chômeurs dans Article D'opinion langage-poleemploi
La multiplication des plans sociaux de ces derniers mois ainsi que la hausse du chômage ne laissaient guère de doute quant à la situation du marché du travail en France. Les chiffres publiés ce mardi par l'INSEE viennent confirmer la morosité ambiante. Sur un an, 63 800 postes ont disparu en France (-0,4%), portant à plus de 16 millions le nombre d'emplois dans les secteurs marchands (non agricoles). Au deuxième trimestre, l'économie française avait perdu 22 400 emplois, après une courte embellie les trois premiers mois.

Comme au trimestre précédent, la saignée concerne tous les secteurs et est tirée par la dégradation de l'emploi intérimaire, qui diminue plus fortement ce trimestre (-32 800 postes, -6%) qu'au deuxième trimestre (-18 900 postes). En un an, l'intérim a perdu 73 600 postes, soit 12,5% de ses effectifs, souligne l'INSEE. Au total, avec l'intérim, le tertiaire perd 36 700 postes. Même hors intérim, la France a continué à détruire des emplois au troisième trimestre (-17 600).

L'emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu à lui seul 50 400 postes au troisième trimestre 2012 (-0,3% sur trois mois), dont les deux-tiers dans l'intérim (32 800).

Pour sa part, au troisième trimestre, l'industrie a perdu 9 800 poste et la construction 3 900.

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4 commentaires:

  1. L'étau se resserre... Quand on pense que 200 familles détiennent 80% du capital mondial, on ne peut s'empêcher de penser que c'est voulu.
    Même certaines grandes banques délocalisent (sté générale, pour ne pas la nommer)... Ce n'est pas un signe de la volonté de certains de mettre le chaos partout ?

    Ma fille qui travaille à Barcelone m'a dit cette semaine (elle ne me l'avait pas dit avant) que les explusions étaient de plus en plus fréquentes là-bas... Courantes, même.
    Beaucoup d'enfants majeurs (je devrais dire 'adultes', puisque souvent ils ont la trentaine ou plus) habitent chez leurs parents ou en colocation, dans de minuscules appartements et pourtant parfois ce ne sont pas des chômeurs, ils travaillent à temps plein. Mais leur salaire ne leur permet pas de se payer un loyer en ville...

    La gangrène américaine s'étend petit à petit.

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  2. PS - c'est du grand n'importe quoi, ces codes que nous devons taper pour envoyer nos commentaires : là, j'avais un chiffre presque impossible à déceler, et j'ai tapé une suite de lettres fausses, exprès. Eh bien mon commentaire est passé, alors que parfois je suis certaine d'avoir mis les bonnes lettres et chiffres et que ça ne passe pas.
    Pff ! ^^
    Mais bon ! Ce n'est pas bien important.

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  3. Les grandes sociétés délocalisent et les petites qui en dépendent déposent le bilan.
    Accroissement du chômage dans tout l'occident.
    Un climat de précarité s'instaure durablement avec son corollaire : la peur de l'avenir.

    Tous les pays industrialisés sont touchés. Le pourrissement de la situation va en s'accélérant.
    Les gouvernements complices des banques ont volontairement pris des décisions favorisant les institutions financières au détriment des citoyens.
    C'est donc un plan parfaitement orchestré pour -tenter- d'asservir l'humanité.
    il importe de prendre conscience qu'il n'y a plus de démocratie. Tout débat idéologique est vain puisque Golman Sachs and Co sont les rois du monde :
    http://www.youtube.com/watch?v=0QpJEy_EC8Y

    Au sujet de la BCE voici la conclusion des "Economistes Atterrés" :
    ""Ainsi, au total, loin de représenter la nouvelle page qu’on nous promet dans l’histoire de l’intervention de la BCE, le nouveau programme OMT symbolise son entêtement à refuser, en temps de crise, à intervenir comme prêteur en dernier ressort des Etats de la zone euro, et témoigne que son action est entièrement consacrée à la défense des seuls intérêts des institutions financières.""

    Tout s'écroule, tout sera à reconstruire sur de nouvelles bases.
    Courage
    Edouard





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  4. Il suffirait d'annuler toutes les dettes... et de repartir avec une production de monnaie par chaque état. Mais cela ne ferait pas plaisir à Goldman Sachs (and co) qui auraient un petit peu de 'manque à gagner'.
    Et puis ça ferait faire un bond en arrière au NOM... Mais ça pourrait arriver, pourquoi pas ? Je garde confiance.

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