23 février 2024

Surmortalité vaccinale : mythe ou réalité ?

L’apparition d’une surmortalité est de plus en plus indiscutable. C’est un fait. Mais quelle en est la ou les causes ? Ce point est très discuté, mais cela le sera probablement de moins en moins. Aux USA, lu dans JAMA, l’espérance de vie est ainsi passée de 78,8 ans en 2019 à 77 ans en 2020 (normal avec le covid), et 76,1 ans en 2021 (moins normal).

Pour les uns, c’est le vaccin, pour d’autres, c’est le réchauffement climatique, la pollution, et quelques élucubrations que j’ai vu passer. Pour ce qui est du réchauffement, il est réel, mais si la chaleur était en cause, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’habitants sur le continent africain, et pourtant sa population se multiplie plus rapidement que nous. Pour ce qui est de la pollution, tout aussi réelle, ses méfaits sont très progressifs, peu visibles d’une année sur l’autre, ce qui n’est pas le cas avec la surmortalité actuelle, d’augmentation brutale. Il faudrait aussi qu’on nous apporte la preuve de ces affirmations, avec les mêmes règles que ce qu’on exige pour valider un décès post vaccin. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures.

Reste donc les vaccins, d’autant plus que l’on voit apparaître nombre de pathologies inattendues (que certains prévoyaient il y a 3 ans). Maintenant, pour avancer les preuves de cette possible cause à la surmortalité constatée, ce n’est pas évident. Malheureusement, cette crise covid aura bien démontré ce que tout le monde savait ou supposait : peut-on se fier aux statistiques ? La réponse est non, n’importe quel statisticien peut faire dire ce qu’il veut, ce qu’on lui demande, aux chiffres.

Gallup que je citais dans le billet précédent n’était pas n’importe qui, les anciens se rappellent comme on citait les sondage Gallup aux USA, et dans le monde, comme on cite l’Ifop, Harris ou BVA chez nous. Il disait qu’il était capable de prouver l’existence de Dieu avec les statistiques. Churchill disait qu’il ne croyait aux statistiques que quand il les avait lui-même falsifiées, et Chirac, reprenant Marc Twain, que la statistique était la troisième forme du mensonge. La valeur de ces statistiques fait l’unanimité, il n’y a que les manipulateurs qui les utilisent sans prudence.

On ne peut donc se fier qu’aux relevés de terrain, que l’on devrait pouvoir avoir de façon claire et transparente, que chacun puisse se faire sa propre statistique comme on se fait soi-même sa propre opinion en ayant été informé du pour et du contre. En France et à l’Agence Européenne du médicament, ces données ne sont ni claires ni transparentes. Elles existent (incomplètes) mais ne sont ni claires, ni transparentes. Y chercher quelque chose relève du parcours du combattant, même pour les spécialistes de la statistique. 

Pour ce qui est de l’analyse de la surmortalité, il faut d’abord le décompte des décès, et le statut vaccinal de chaque décès. En France, il est totalement impossible d’avoir cela, et toute publication affichant des résultats ne peut être que l’objet de modélisations, de simulations, de calculs à partir de fichiers sans rapports les uns avec les autres comme sait le faire la DREES, et donc sujet à des manipulations allant dans le sens du message que l’on veut faire passer. En effet ces données n’existent pas, et ce aux deux extrémités de la chaîne.

Les pharmaciens qui nous testent, doivent transmettre les résultats, et remplissent nombre de données dans votre fiche, à commencer par votre identité, date de naissance, téléphone, etc. Par contre après les premières vaccinations, étonnés de voir arriver des tests positifs chez les vaccinés, ils trouvaient qu’il était utile et indispensable pour suivre correctement l’épidémie et la campagne de vaccination, d’avoir une case à cocher vacciné ou non vacciné en renvoyant aux autorité les résultats des tests positifs. Leurs représentants ont demandé à plusieurs reprises qu’il y ait cette information, ce qui est parfaitement logique et indispensable. Réponse chaque fois des autorités : « c’est à l’étude ». Après 3 ans et la fin de l’épidémie, c’est toujours à l’étude en haut lieu. 

À l’autre bout, sur le certificat de décès, il n’y a pas de mention vacciné ou non vacciné. Conclusion, si un jour le ministre de la santé ou tel « médecin » de plateau nous dit que dans les décès il y a tant de vaccinés, tant de non vaccinés, il ment car il ne peut le savoir, sauf sur un petit échantillon non significatif et probablement bien choisi. Ils n’ont pas fait autrement quand ils affirmaient que les services de réanimation n’étaient remplis que de non-vaccinés. Quand vous voyez le médecin de Jean-Pierre Pernaud expliquer à sa veuve de surtout dire qu’il est mort de son cancer et pas du vaccin, alors qu’il était en rémission complète de son cancer et est décédé suite à des AVC à répétition, sans antécédents et apparus suite à sa vaccination. Ce comportement n’est pas unique et vous comprendrez que toute étude statistique sérieuse est impossible dans notre pays.

D’autres pays sont plus sérieux en matière de suivi de l’épidémie et des traitements imposés, comme la Nouvelle-Zélande ou le Royaume- Uni, car ils ont le statut vaccinal des personnes décédées. Rappelez-vous la Nouvelle-Zélande : celui qui a communiqué ces résultats (Barry Young) a été mis en prison. Poursuivi non parce qu’il aurait donné de fausses informations, mais parce qu’il a sorti les chiffres officiels. Quand on en est là, c’est que l’on a des choses peu recommandables à cacher. Si ces chiffres ne dérangeaient pas, on aurait laissé faire, mais ils dérangent car ils montrent que les vaccinés meurent plus que les non-vaccinés !

Voici les résultats de ces statistiques officielles de Nouvelle-Zélande :

Chaque colonne représente le nombre de décès, mois par mois, depuis juillet 2020. Vous avez en bleu à gauche les non-vaccinés (morts du covid avant la sortie des vaccins), et en couleur les décès vaccinés. La zone orange représente les vaccinés 1 dose, cette période est peu importante et brève, car il fallait 2 doses, qui est la zone grise. En jaune la troisième dose, puis bleu clair, vert puis noir les 4e, 5e doses et plus. Ce qu’on peut constater, c’est que la moyenne des décès mensuels 2022-2023 est supérieure de 18% à celle des décès de la période sans vaccin. Ce doit-être le résultat du fait que « le vaccin protège des formes graves », bien que cette seconde période a vu des virus moins virulents et de moins en moins nombreux. 2023, quasiment sans épidémie, voit une moyenne de décès très élevée, supérieure à la vague Wuhan, qui ne peut être imputée à un quelconque virus. On constate que dans les dernières colonnes (novembre 2023), les non-vaccinés représentent 6% des décès, alors que la population est « fully vaccinated » à 80% ! Les non vaccinés représentent 20 % de la population, mais seulement 6 % des décès, soit 3 fois moins.

Il manque une chose dans cette présentation : l’âge, qui peut introduire des biais importants. En effet, si tous les décès se trouvent dans la tranche d’âge 70 ans et plus et que cette catégorie est vaccinée à 94%, cela change complètement la conclusion, avec une mortalité identique dans les deux groupes.

Plus accessibles selon les tranches d’âge, sont les chiffres des autorités britanniques. On retrouve tous ces chiffres, totalement officiels, mois par mois, par tranches d’âges, vaccinés, non-vaccinés, dans cet article qui les résume. Je vous ai traduit cet article ici. Voici une de ces courbes.

Il manque toutefois dans cette présentation une chose importante : le taux de vaccination. Si dans une tranche d’âge, 90% des décès sont vaccinés et que dans la même tranche, 90% des individus sont vaccinés, il y a autant de risques de décès dans les deux cas, vaccinés ou non.

J’ai donc repris l’ensemble des tableaux, additionnant sur les 12 derniers mois (de juin 2022 à mai 2023, date de la dernière courbe) les décès chez les vaccinés et non-vaccinés, de plus de 70 ans. Je décompte 414 888 décès au total, dont 14 058 chez les non-vaccinés, soit 3,28 % des décès. Ensuite je suis allé chercher le taux de vaccinés dans cette tranche, toujours données officielles du gouvernement : 93 % de vaccinés. Les non-vaccinés représentent donc 7 % de la population de cette tranche d’âge, et 3,28 % des décès. Ils meurent donc, toutes causes de décès confondues, deux fois moins que les vaccinés, sur cette période d’un an.

Taux de vaccinations/âge : source Office National des Statistiques. ons.gov.uk

Qu’en est-il dans les autres tranches d’âge ? J’ai donc relevé mois par mois tous les décès, pour les 18 – 40 ans. 17 744 décès au total, dont 3 933 chez les non-vaccinés, soit 22 % de cette population, alors qu’ils représentent 55 % de cette population vaccinée à 45 %. Résultat, comme pour les plus âgés, 2,5 fois moins de morts. Décès vaccinaux plus importants chez les jeunes, normal, ils ont moins de raisons de mourir d’autres choses.

Conclusion : à partir de chiffres officiels fiables, comptabilisant les décès, mois par mois, pour chaque tranche d’âge, on constate que dans tous les cas, actuellement et hors épidémie, les vaccinés meurent deux fois plus que les non-vaccinés. Ces chiffres sont indiscutables, et c’est pour cette raison qu’en Nouvelle-Zélande, on met en prison ceux qui les publient. Ils permettent également d’affirmer que la surmortalité est due aux vaccinés, qui meurent plus qu’une population qui n’a pas plus de facteurs de risques qu’avant l’épidémie. Cela permet enfin d’affirmer que la protection des formes graves n’apparaît pas dans les chiffres, ce dont on se doutait après la seconde année, la première sans vaccin, étant moins mortelle que la seconde, avec vaccins.

De quoi meurent ces personnes, si ce n’est de la covid ? De troubles extrêmement divers, comme le montre cette étude portant sur 99 millions de vaccinés, parue dans la prestigieuse revue Vaccine : myocardites, péricardites, Guillain-Barré, thromboses, sans compter les cancers apparus plus tard. L’hécatombe n’est pas terminée car on ne connaît pas l’espérance de vie de celui qui aura perdu 10-15 % de son myocarde (muscle cardiaque), après avoir guéri d’une myocardite, ou ce cancer en cours de traitement. Petite note optimiste, j’ai constaté qu’en relevant les décès mois par mois, sur la dernière année, les chiffres vont en diminuant de manière significative (de moitié pour les moins de 40 ans, moins que cela au-delà).

Les vaccins auraient sauvé 20 millions de vies ? Ce n’est pas ce que montrent ces chiffres. Quant à ceux qui disent que la surmortalité est due au réchauffement, on peut leur dire que la vaccination semble rendre plus sensible à la chaleur. À ceux qui disent que la surmortalité est due à la pollution, même chose : que la vaccination semble rendre plus sensible à la pollution. De même à ces pompiers qui s’inquiètent de l’explosion des cancers dans leur profession (entièrement vaccinée), expliquant que c’est dû à la surexposition à des produits toxiques, ignorant d’autres causes possibles, on peut leur faire remarquer que leur surexposition, sans doute réelle, est ancienne et n’a pas fait un bond en 2021. Il faut être logique.

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