Comme vous le savez je suis critique quand c’est nécessaire, presque toujours, mais quand un mamamouchi est frappé par la grâce divine du bon sens, je le dis également (rarement).
Aujourd’hui c’est le cas avec les dernières déclaration du ministre sur l’immobilier puisque Bruno Le Maire a affirmé mardi que « le diagnostic de performance énergétique (DPE) serait bel et bien simplifié. Fin septembre, en raison de l’inflation, le ministre de l’Economie et des Finances avait semblé favorable à un report du calendrier d’interdiction à la location dès janvier 2025 des logements classés « G » et en 2028 de ceux classés « F » par le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE). Celui-ci ne se base plus sur les factures d’énergie, mais sur les caractéristiques du bâtiment. »
« Quelques jours plus tard, il n’évoquait plus de changement du calendrier, mais la nécessité de modifier le DPE qui présente selon lui « des biais ». Mardi, lors d’une rencontre avec des entrepreneurs consacrée à la simplification, à Viry-Châtillon (Essonne), Bruno Le Maire a déclaré « continuer à penser qu’il faut simplifier le DPE ». « Et il le sera » a-t-il assuré, « notamment pour que les petites surfaces soient traitées de la même manière que les surfaces plus importantes ». C’est, selon lui « extrêmement important pour le logement étudiant ».
« J’ai ouvert le sujet il y a plusieurs mois, on me l’a reproché : en général quand je lance un sujet », « un combat qui me paraît juste », « c’est à bon escient, en ayant réfléchi avant », et « je vais jusqu’au bout », a prévenu Bruno Le Maire, convenant que d’être en charge de l’Energie lui donnait désormais « plus de légitimité pour le faire ». Le numéro deux du gouvernement a par ailleurs assuré qu’il y aurait « un texte sur le logement », car il y a « une urgence à construire vite dans les zones très denses ».
Attendons donc de voir ce que va nous pondre Bruno Le Maire sur l’immobilier et le logement, mais ce qui est certain c’est qu’il faut impérativement retirer du DPE le coefficient « malus » pour les radiateurs électriques qui ne font pas de CO2 dans les logements (on considère qu’un radiateur électrique consomme 2.3 fois plus de kilowatts qu’un mode de chauffage au gaz qui fait du CO2) et revoir bien évidemment les modes de calculs des surfaces déperditives.
Bref, quelques détails techniques qui font que les DPE racontent n’importe quoi avec toutes les conséquences néfastes que l’on constate en termes de crise du logement et de la location.
Les radiateurs électriques sont le type de chauffage le plus onéreux à l'utilisation, et de loin, isolation où pas !
Les pompes à chaleurs air-eau sont intéressantes dans le sud et le sud-ouest de la France. Pour le reste du pays, une chaudière gaz et/ou un bon poêle à bois, qui reste le type de chauffage le plus économique.
Les pompes à chaleur géothermiques sont un must, et peuvent s'installer partout, mais sont d'un coût prohibitif.
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