Le fondateur du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, est un «terroriste mondialiste» qui «rançonne l’humanité», selon le président russe Vladimir Poutine, qui a averti l’élite que son nouvel ordre mondial avait échoué et que ses «jours étaient comptés».
Le président russe Vladimir Poutine a prononcé un discours le 5 octobre lors de la session plénière de la 20ème réunion du Club de discussion international Valdai à Sochi et a souligné les changements tectoniques et irréversibles qui se produisent dans l’ordre mondial.
Selon Poutine, les mondialistes, dont Schwab et ses proches conseillers, sont des «cibles militaires légitimes» parce qu’ils ont activement tenté de prendre le pouvoir illégalement par le biais d’un coup d’État mondialiste.
Il y a seize ans, lors de la conférence de Munich sur la sécurité, Poutine a déclaré aux dirigeants occidentaux que le type naturel de système international était la multipolarité, montrant clairement que la Russie s’opposerait à la création d’un nouvel ordre mondial fondé sur l’ordre international libéral basé sur des règles et poussé agressivement par l’élite mondialiste et ses politiciens libéraux dans les démocraties occidentales.
L’heure de vérité a sonné, selon Poutine, et les plans de l’élite mondiale pour un nouvel ordre mondial reculent sous nos yeux tandis qu’un nouveau monde multipolaire, dans lequel les cultures traditionnelles conservent leur héritage à l’intérieur de leurs propres frontières, se lève comme un phénix.
Poutine expose six principes de civilisation pour le monde de l’après-Nouvel Ordre Mondial
Lors de son discours de Valdaï, Vladimir Poutine a énoncé six principes auxquels la Russie souhaite adhérer et a proposé aux autres nations de se joindre à elle. Via Sputnik :
«Premièrement, nous voulons vivre dans un monde ouvert et interconnecté, dans lequel personne n’essaiera jamais d’ériger des barrières artificielles à la communication, à la réalisation créative et à la prospérité des gens. Il doit y avoir un environnement sans barrières», a déclaré Poutine.
Le deuxième principe est la diversité du monde, qui doit non seulement être préservée, mais aussi constituer le fondement du développement universel.
Le troisième principe, selon le chef d’État russe, est la représentativité maximale : «Personne n’a le droit ou ne peut diriger le monde pour les autres ou au nom des autres. Le monde de demain est un monde de décisions collectives», a souligné le président.
Le quatrième, la sécurité universelle et la paix durable, qui tiennent compte des intérêts des grands États et des petits pays sur un pied d’égalité. Pour y parvenir, il est important de libérer les relations internationales de la mentalité de bloc et du sombre héritage de l’ère coloniale et de la guerre froide, selon Poutine.
Le cinquième principe est la justice pour tous : «L’ère de l’exploitation de quiconque – je l’ai déjà dit deux fois – appartient au passé. Les pays et les peuples sont clairement conscients de leurs intérêts et de leurs capacités et sont prêts à compter sur eux-mêmes, ce qui multiplie leur force. Tout le monde doit avoir accès aux avantages du développement moderne», a souligné M. Poutine.
Le sixième principe est l’égalité : personne ne doit être contraint d’obéir à ceux qui sont plus riches ou plus puissants au détriment de son propre développement et de ses intérêts nationaux, selon le président russe.
«Le «modèle civilisationnel» dont il est question dans le discours de Poutine semble ancré sur des «principes» – tels que les relations non coloniales, les attitudes non paternalistes, le respect de la diversité enracinée dans les diverses traditions – qui nécessiteront un travail énorme pour générer de nouvelles normes internationales partagées», selon Paolo Raffone, analyste stratégique et directeur de la Fondation CIPI à Bruxelles.
«L’ordre international libéral occidental fondé sur des règles est unilatéral et a pu être imposé à un moment précis de l’histoire en s’appuyant sur le pouvoir et l’importance d’un petit groupe de puissances coloniales qui, après la crise du modèle libéral et la guerre civile (1914-1945), a été hérité par un pays lointain mais surpuissant (les États-Unis)», explique Paolo Raffone, analyste stratégique et directeur de la Fondation CIPI à Bruxelles.
En résumé, je peux dire que l’approche du «modèle civilisationnel» vise probablement à structurer un «logiciel» mondial partagé, tandis que l’«ordre libéral fondé sur des règles» vise à construire un «matériel» imposé défendu par des «règles» au service de l’hégémonie financière et militaire.
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