25 octobre 2021

Quand les doubles vaccinés meurent plus que les non-vaccinés…

François Stecher analyse pour le Courrier des Stratèges les derniers chiffres de Public Health England sur les morts de la Covid. Et, le moins que l'on puisse dire, est qu'ils ne rassurent pas sur la prétendue protection que le vaccin apporte aux vaccinés. Démonstration par les chiffres officiels. 

L’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni – UK Health Security Agency – publie, comme l’agence de santé publique d’Angleterre – Public Health England – dont elle a repris une partie des fonctions et attributions, un intéressant rapport hebdomadaire de surveillance de la vaccination contre le Covid-19 (COVID-19 Vaccine Surveillance Report).

Intéressant, ce document d’une trentaine de pages l’est à plus d’un titre, et d’abord par ce qu’il ne contient pas, c’est-à-dire le revers de la médaille, la face sombre de la vaccination anti-covid, de ses effets secondaires et des décès qu’on peut lui imputer. Ainsi, s’il met bien en évidence les bénéfices observables de la vaccination pour réduire les formes sévères de la maladie et les décès, il ne permet en aucune façon de les mettre en balance avec ses conséquences réelles ou soupçonnées, et donc de présenter un tableau équilibré de la campagne, a fortiori de permettre une remise en cause ou à tout le moins une adaptation de la politique vaccinale.

Dans sa mouture de la semaine calendaire 42 (COVID-19 vaccine surveillance report – week 42 (publishing.service.gov.uk) parue le 21 octobre, elle couvre les semaines 38, 39, 40 et 41 ; il y a ainsi un tuilage des observations, et donc un premier effet de moyennage), un tableau a pu particulièrement attirer l’attention des lecteurs attentifs : la table n°2, qui donne le nombre de cas Covid reportés au cours de la période considérée selon la tranche d’âges et le statut vaccinal.

Les deux dernières colonnes donnent les incidences au sein des groupes de vaccinés « 2 doses » et non-vaccinés. Elles font apparaître une information peu diffusée par les médias mainstream, et qui est pourtant de nature à détruire totalement les justifications du pass sanitaire, sans parler de remettre en question la vaccination obligatoire pour les soignants.

Comme le montre l’extrait ci-dessus, l’incidence est bien plus élevée chez les vaccinés « 2 doses » que chez les non-vaccinés. Ayant fait ce constat, notre lecteur attentif pourrait être tenté de jeter un œil aux rapports plus anciens, afin de se rassurer, espérant qu’il s’agit d’un phénomène transitoire, et que la situation va se rétablir au bénéfice des vaccinés et de la politique vaccinale. Il trouvera par exemple, dans l’édition du rapport de la semaine 40 (COVID-19 vaccine surveillance report – week 40 (publishing.service.gov.uk)), la table n°2 suivante :

Le résultat auquel il parviendra pourrait malheureusement ne pas correspondre à ses attentes :

En effet, non seulement, le taux d’incidence est plus élevé chez les vaccinés « 2 doses », mais il semble bien que l’on ait affaire à une dégradation de la situation, pour toutes les tranches d’âges considérées. Il faudra évidemment, dans les semaines qui viennent, remettre l’ouvrage sur le métier, afin de confirmer ce qui est observé ici sur une période tout de même significative de huit semaines.

Ce qu’indiquent ni plus ni moins ces observations, c’est bien que les vaccinés « 2 doses » sont des bombes ambulantes et aveugles pour les non-vaccinés, et que la situation évolue selon une dynamique assez rapide et inquiétante – pas tout à fait ce que prêchent, le ministre Véran en tête, les apôtres du pass sanitaire.

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