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31 juillet 2020

Enfin une alternative à Twitter : Bienvenue sur Parler, le réseau social non censuré



Parler, une plateforme qui reprend les mêmes codes que Twitter

La création d’un compte sur Parler est simple : il suffit de renseigner une adresse e-mail, un numéro de téléphone (un code de vérification est envoyé par SMS) et d’avoir plus de 13 ans. Une fois inscrit, le réseau social suggère une liste de comptes à suivre, parmi lesquels figurent des médias américains, mais aussi des personnalités politiques en lien avec le parti du président en place outre-Atlantique.


Le site de microblogging américain reprend les mêmes codes que Twitter. Le design des pages ressemble à s’y méprendre avec ce que propose celui lancé par Jack Dorsey en 2006 : une bannière de couverture, une photo de profil sur la gauche avec un nom de compte utilisateur et une courte biographie sur un fond blanc. Des statistiques sont également proposées : nombre de posts publiés (ou parleys), compteur d’abonnés, d’abonnements, de commentaires. Les likes sont remplacés par une fonctionnalité de votes sur Parler. Une liste de comptes suggérés est proposée dans la colonne de droite du fil d’actualités et une messagerie interne est disponible pour échanger en privé.



La page de profil du média américain Daily Mail. © Parler

Trois actions sont proposées sous les parleys :
  • commenter, avec des smileys, un GIF (issu de Giphy) ou une image à télécharger,
  • partager un post avec un commentaire,
  • voter.
Un réseau social qui prône une plus grande liberté d’expression

Le respect de la vie privée et de la liberté d’expression de ses utilisateurs constitue les principaux atouts du réseau social Parler, selon ses défenseurs. D’après la plateforme, il n’est pas possible de créer de faux compte, ni de posséder plusieurs profils ou d’automatiser ses publications, car un numéro de téléphone est requis lors de l’inscription et ce dernier est considéré comme son identifiant.

"Nous autorisons la liberté d’expression et ne censurons pas les idées, les partis politiques ou les idéologies. Nous protégeons votre vie privée et ne vendrons jamais vos données personnelles"

Dans ses règles d’utilisation, le réseau social précise que les organisations terroristes y sont interdites, de même que la diffamation, la calomnie, les propos jugés violents, la pornographie ou encore les menaces de morts.

De manière générale, ces lignes directives sont suffisamment vagues pour permettre une libre interprétation de la politique d’utilisation de la plateforme. Ces parleys sont couverts par le premier amendement de la Constitution américaine, qui offre une plus grande liberté d’expression, ce qui permet à ses membres de tenir des discours aujourd’hui interdits sur d’autres plateformes. Une tolérance poussée à son maximum.

Le site ici

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