30 décembre 2019

Finissez la bien !


Bon, ben voilà, encore une d’effacée, dites-donc ! Au train d’enfer où vont les choses on va se retrouver au XXIIème siècle, sans avoir le temps de s’en apercevoir, vous verrez…oui, enfin, vous, vous ne verrez rien du tout, ni moi non plus d’ailleurs, mais les autres, hein, ceux qui naissent maintenant, j’en connais un, et qui se coltineront quatre-vingts balais au bout de la série 2000 ! Hé bien, pour tout vous dire, ceux-là je les plains de tout mon cœur. Si Dieu leur prête vie ils subiront probablement l’enfer d’un monde peuplé d’abrutis métissés, digitalisés autant qu’islamisés; un monde ou l’on ne pourra plus lâcher une caisse sans que l’évènement se trouve analysé, enregistré, algorithmisé par les petits malins qui tirent les ficelles en loucedé, sans que personne s’en rende compte si peu que ce soit.
Remarquez, je dis ça mais après tout je n’en ai, au fond, pas la moindre idée. Je me trouve dans la posture du clampin de 1920 lorsqu’il lui prenait la hardiesse d’imaginer l’an 2000 et qu’il se foutait le doigt dans l’œil jusqu’à s’en crever le fond du knickerbockers…mais au fait, y avait-il des knickerbockers en 1920? On s’en fout, me direz vous à juste titre, à l’occasion je demanderai à Tintin, il doit savoir, lui, à quand remonte son futal qui lui remontait à mi-mollet…bien pratique pour faire du vélo et pourtant ça s’appelait « pantalon de golf » quand j’étais petit, allez savoir…okay, ça nous écarte, j’entends bien… en dépit d’un début de presbyacousie, laquelle, comme son nom l’indique, fait partie intégrante de l’ensemble des éléments constitutifs d’une décrépitude dont l’insensible montée conduit plus ou moins rapidement à l’Ehpad, prélude abject au repos éternel. Nous disions donc, j’y reviens, qu’est-ce qu’il imaginait le birbe d’il y a cent ans quand il envisageait l’an 2000? En gros, des aéroplanes de partout, un monde de machins volants qui se croisaient et se recroisaient à n’en plus finir! Pas totalement faux mais un peu excessif tout de même…il voyait jusqu’au facteur distribuer en avion un courrier-papier calligraphié au stylo-plume. L’exercice apparaît donc forcément voué à l’échec, en quatre- vingts ans tout évolue dans des directions tellement imprévisibles que le tableau final reste hors de portée des futurologues les plus avertis, lesquels ne sont forcément qu’une bande de charlatans mâtinés d’escrocs.
Cela dit, à beaucoup plus court terme, les grosses emmerdes on les voit en revanche bien arriver. Le climat part en quenouille, l’immigration prospère yop-là boum, l’Islam suit le mouvement voire le précède, la Répupu porte de plus en plus loin les bornes du couillonnisme afin d’agrandir un domaine dont l’immensité le dispute déjà à la vacuité, l’économie mondiale vit sur l’illusion d’une croissance financée on ne sait plus très bien comment et Présipède, détesté de tous, s’en va cahin-caha vers une réélection dont la probabilité demeure prééminente. Calamités à tous les étages, en quelque sorte. Mais bon, en gros tout le monde semble plus ou moins satisfait, ça durera ce que ça durera, après nous le déluge.

Pour peu qu’on examine, même grossièrement, les dix années qui viennent de s’écouler, 2010 à 2019, on est rapidement édifié: nous n’allons pas vers le bon! Au début, le très adoré Barack-Hussein soufflait sa première bougie tandis que Sarko, détesté de tous, préparait sa petite réforme personnelle… et qu’est-ce qu’il réformait, en 2010, le gentil rigolo à sa Carlita? Eh oui, pardi, gagné! Il réformait les retraites! Ou plus précisément, il sauvait ce merveilleux régime que le monde entier nous envie et que la Macrouillie recommence à sauver dix ans après. En résumé, si l’on y regarde de plus près, nos retraites doivent faire l’objet d’une opération de sauvetage grosso-modo chaque décennie. Mitterrand en 81, s’arrangea pour foutre en l’air le système grâce à la « retraite à soixante ans ». Après quoi Balladur, afin de sauver les meubles en allongeant les durées de cotisations, pondit en douce un petit décret au mois d’Août 1993 pendant que les franchouilles se faisaient dorer la bedaine au soleil d’été… Au retour, c’était trop tard pour engager les hostilités, le mal étant fait; tout le monde y compris la CGT se l’est collé dans la poche avec le mouchoir par dessus… Un joli coup, vraiment! Évidemment les électeurs le lui ont fait payer deux ans après, à Balladur, toutefois ce type me semble avoir été nettement moins con que les autres, c’est sans doute pour cela que nous nous en sommes débarrassés…au profit d’un Chirac qui allait ensuite nous montrer toute l’étendue de son talent en nous gratifiant d’une loi d’Août 2003 qui exigeait quarante ans de cotisations y compris pour les fonctionnaires, mais avec tout un tas de modalités alambiquées de nature à émasculer la réforme !
D’ailleurs, à chaque coup, les mesures adoptées au final se révélaient très en dessous des besoins de financement à long terme. On n’osait pas y aller carrément à cause des syndicats…on n’ose toujours pas, d’ailleurs, Macrounette et ses sbires en font depuis quelques mois l’amère expérience. Et comme je le rabâche depuis des décennies, tout cela supposerait en plus que Mohamed et Mamadou consentissent à nous financer les retraites… l’avenir sur ce point me semble irrémédiablement compromis!

Alors pour ce qui concerne la décennie qui s’achève, le mieux reste encore de la déplorer. Un vrai désastre! Sarko, aidé en cela par l’illustre Bernard-Henry Levy, s’est débrouillé pour foutre en l’air le fragile équilibre libyen et déclencher ainsi le raz de marée migratoire. L’incroyable successeur de Sarko, le camarade Hollandouille, cherchait, pour sa part, l’appui de Barack-Hussein en vue de bombarder Damas et favoriser ainsi l’expansion de L’État Islamique, sans Vladimir l’affaire était dans le sac! En dehors des affaires graves, il nous aura tout de même bien fait rigoler, le Président Culbuto! Ses amours à croissants et scooter, la pantalonnade Léonarda j’en passe des tonnes, ça exigerait plusieurs volumes!
Et le plus étrange, dans cet espèce de gros merdier informe, c’est encore que celui d’après nous l’a fait regretter, le petit gros comique. L’arrivée en fanfare de Présipède constitua un moment grandiose, un monument de stupidité prétentiarde à conserver précieusement au musée des grosses farces républicouilles! La suite a confirmé, nous avions encore touché un sacré numéro, le type qui réussit en quelques mois à foutre le pays à feu et à sang et qui continue de plus belles, juste pour sa gloriole personnelle! Le grand homme qui sera parvenu à réformer la France! Il veut rester dans l’Histoire, ce guignol, c’est son obsession! Et comme, évidemment, tout lui foire entre les pattes, il s’énerve et s’obstine de plus belles…personne aujourd’hui n’est capable de prévoir vers quelle sorte de catastrophe son délire mégalomaniaque nous conduira. Et, comme je le prédisais plus haut, sans grand risque ni mérite, ce type restera presque sûrement jusqu’en 2027…Il faudrait un miracle, la survenue d’un homme providentiel…un peu comme lui en 2017… Bon, après tout mieux vaut encore qu’on se le fume jusqu’au filtre, lui au moins on le connaît, le suivant pourrait être pire… Si, si, je vous assure, c’est possible!

Alors, voyez vous, je vais en rester là pour cette année. J’aurai fait ma part de boulot, tant bien que mal, en dépit d’un dégout de plus en plus marqué pour mes contemporains et leurs comportements consternants. Avec l’âge on trouve de moins en moins de saveur à l’existence mais la vue s’améliore, qui l’eût cru, on voit clairement les défauts…on ne voit même plus que ça! Les années qui passent, au fond, sont des douleurs qui s’accumulent, rien d’autre. Nous allons bientôt nous en coltiner une nouvelle. En attendant de vous la souhaiter bonne et heureuse, sans grande conviction, je vous souhaite de bien terminer celle qui s’achève…

Bonne fin d’année, amitiés à tous et à l’année prochaine,

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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