16 octobre 2019

De quoi Laurence Ferrari est-elle le nom ?


En entrée, avant le plat de résistance, ce petit rappel du niveau culturel de la présentatrice télé, qui est aussi journaliste. Face à Gilbert Collard, Laurence Ferrari fait feu de tout bois... mouillé.

La plupart des journalistes ne lisent pas. Certains écrivent des livres, ceux-là lisent, car ils ne doivent pas recopier ou refaire l’existant. D’autres, qui écrivent beaucoup de livres, trop selon les sceptiques, se font aider par des archivistes, des documentalistes, ou carrément des nègres ou rewriter (le mot français doit être réécriveur ou réécrivaillon).



Dans la hiérarchie culturelle des journalistes, le journaliste télé est ce qu’il y a de plus bas, donc de plus sous-cultivé, ou de moins cultivé, au choix selon le verre à moitié vide ou à moitié plein. Le journaliste télé n’a pas le temps de lire, surtout s’il a une émission récurrente. Il lit le travail des journalistes en amont, il lit les fiches, parfois les apprend, parfois pas : il fait alors confiance à ses techniques d’improvisation ou de maîtrise de la parole, surtout devant des invités emmerdants sinon il s’appuie sur ses propres chroniqueurs.

Nous avons exhumé un second exemple qui montre la technique de noyade d’un invité, lorsqu’il ne correspond pas à son socle idéologique. Il s’agit de le harceler afin de casser sa dynamique et sa cohérence. Le journaliste n’est alors plus journaliste, il est l’envoyé en plateau d’un projet de destruction d’une parole alternative.

Que l’on soit d’accord ou pas avec le RN, Julien Odoul – qui a créé la polémique avec cette histoire de voile, de maman et de petit garçon, une histoire qui dure depuis 15 ans maintenant –, on comprend quelles sont les valeurs que défend la journaliste, qui empêche son vis-à-vis de défendre ses propres valeurs. Laurence Ferrari officie sur une chaîne privée (CNews), elle a donc tout loisir de faire ce genre d’obstruction, c’est à sa direction de trancher.

Sur le service public, elle aurait plus de difficultés à défendre son comportement, qui devrait être considéré, vu la charte maison, comme inadmissible. Aux États-Unis, elle aurait été virée sur le champ. Non pas que les USA soient un modèle de vertu journalistique, mais là-bas, même sur Fox News, on se tient mieux. Même le journaliste de CBS qui a interviewé Oliver Stone suite à son documentaire sur la Russie et Poutine a été moins agressif, moins partial, en un mot moins médiocre.

Prions pour que Laurence lise un livre, un au moins. Éventuellement sur la culture, sinon sur la déontologie. La déontologie, c’est le truc, Laurence, qui consiste à respecter tout le monde et à ne pas profiter de sa chaire pour cracher sur ce qui nous déplaît.



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