Le président de l'enseigne de grande distribution E.Leclerc souhaite la suppression de la TVA sur les produits bio pour qu’ils ne soient pas « réservés aux plus riches », rapporte Le Parisien.
Chantre des prix les plus bas, Michel-Edouard Leclerc est toujours offensif et décidé à ne pas perdre cette image de marque de « défenseur du pouvoir d’achat des consommateurs. » Le président de E.Leclerc enfourche un nouveau cheval de bataille : la taxation des produits bio. Il propose la suppression de la TVA sur les produits issus de l’agriculture biologique, comme il l’indique dans une interview au Parisien parue ce vendredi.
« Je propose la TVA zéro pour le bio, forcément plus cher. Ça ne doit pas être réservé aux plus riches », déclare Michel-Edourad Leclerc dans les colonnes du Parisien.
Chantre des prix les plus bas, Michel-Edouard Leclerc est toujours offensif et décidé à ne pas perdre cette image de marque de « défenseur du pouvoir d’achat des consommateurs. » Le président de E.Leclerc enfourche un nouveau cheval de bataille : la taxation des produits bio. Il propose la suppression de la TVA sur les produits issus de l’agriculture biologique, comme il l’indique dans une interview au Parisien parue ce vendredi.
« Je propose la TVA zéro pour le bio, forcément plus cher. Ça ne doit pas être réservé aux plus riches », déclare Michel-Edourad Leclerc dans les colonnes du Parisien.
Capter un marché porteur
Fin 2018, lors d’un déplacement à Lisieux, il avait fixé les ambitions de son groupe : répondre à ses clients qui veulent « manger mieux : plus de bio, plus de productions régionales, une meilleure traçabilité, moins de gras, moins de sucre, un prix contenu… »
Avec un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros en 2017 et une croissance annuelle qui dépasse les 20 %, le marché du bio en France attire les convoitises.
Michel-Edouard Leclerc est décidé à capter ce marché porteur. Il a lancé, fin 2018, à Saintes (Charente-Maritime) le premier « marché bio Leclerc ». L’objectif est d’ouvrir 200 de ces enseignes dans les cinq ans à venir.
En 2017, le groupe E. Leclerc a dégagé un chiffre d’affaires de 37,2 milliards d’euros (hors carburants), en progression de 2 % grâce notamment aux hypermarchés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.