16 mars 2019

Michel-Edouard Leclerc demande la suppression de la TVA sur le bio


Le président de l'enseigne de grande distribution E.Leclerc souhaite la suppression de la TVA sur les produits bio pour qu’ils ne soient pas « réservés aux plus riches », rapporte Le Parisien.

Chantre des prix les plus bas, Michel-Edouard Leclerc est toujours offensif et décidé à ne pas perdre cette image de marque de « défenseur du pouvoir d’achat des consommateurs. » Le président de E.Leclerc enfourche un nouveau cheval de bataille : la taxation des produits bio. Il propose la suppression de la TVA sur les produits issus de l’agriculture biologique, comme il l’indique dans une interview au Parisien parue ce vendredi.

« Je propose la TVA zéro pour le bio, forcément plus cher. Ça ne doit pas être réservé aux plus riches », déclare Michel-Edourad Leclerc dans les colonnes du Parisien.
 
Capter un marché porteur

Fin 2018, lors d’un déplacement à Lisieux, il avait fixé les ambitions de son groupe : répondre à ses clients qui veulent « manger mieux : plus de bio, plus de productions régionales, une meilleure traçabilité, moins de gras, moins de sucre, un prix contenu… »

Avec un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros en 2017 et une croissance annuelle qui dépasse les 20 %, le marché du bio en France attire les convoitises.

Michel-Edouard Leclerc est décidé à capter ce marché porteur. Il a lancé, fin 2018, à Saintes (Charente-Maritime) le premier « marché bio Leclerc ». L’objectif est d’ouvrir 200 de ces enseignes dans les cinq ans à venir.

En 2017, le groupe E. Leclerc a dégagé un chiffre d’affaires de 37,2 milliards d’euros (hors carburants), en progression de 2 % grâce notamment aux hypermarchés. 

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