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La décision a été prise "au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables", écrit dans un communiqué le ministère dirigé par Jean-Yves Le Drian. Ces jeunes enfants, qui font l’objet d’un suivi médical et psychologique particulier ont été remis aux autorités judiciaires" et les "proches concernés" ont été informés de leur retours, ajoute-t-on.
Le ministère remercie les Forces démocratiques syriennes "de leur coopération, qui a rendu possible cette issue". Le cas des enfants de djihadistes constitue un casse-tête pour les capitales européennes. Selon la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, la majorité des ressortissants français détenus dans des camps du Kurdistan syrien - environ 150 selon des sources françaises - seraient des enfants.
Le retour des enfants de djihadistes français détenus par les forces kurdes en Syrie se fera "au cas par cas", a répété cette semaine Emmanuel Macron, à l'heure où les appels se multiplient pour leur rapatriement en France. Le 28 février, des familles d'enfants se trouvant en Syrie ont déposé une plainte devant le Comité des droits de l’enfant des Nations unies afin de contraindre la France à offrir sa protection à ces mineurs venus avec leurs parents djihadistes ou nés sur place.
Cet appel en faveur de leur rapatriement a été repris par un collectif d'acteurs de la société civile qui ont estimé que le refus de venir en aide à "ces victimes de guerre" était "en contradiction avec nos valeurs" et nourrissait "le risque d’en faire des 'bombes à retardement'".
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