31 janvier 2019

Hausse obligatoire des prix : "C’est une connerie", s’indigne Michel-Édouard Leclerc

 
Michel-Édouard Leclerc, patron des supermarchés qui portent son nom, est revenu sur l'augmentation future des prix de plusieurs produits alimentaires, ordonnée le 1er février par le gouvernement.

"C'est une connerie." Michel-Édouard Leclerc ne mâche pas ses mots pour protester contre l'augmentation de certains produits alimentaires prévue le 1er février. "C'est une connerie après les Gilets jaunes et les demandes sur le pouvoir d'achat, estime sur RTL le patron de la chaîne de supermarchés. Qu'est-ce que l'on vient emmerder les consommateurs ?"

"La loi alimentation nous oblige à augmenter 4.000 articles, explique Michel-Édouard Leclerc. Je ne conteste pas le volet agricole, la revalorisation de la rémunération des agriculteurs. Mais posez-vous la question : pourquoi nous oblige-t-on à augmenter ces produits, qui ne sont pas agricoles mais produit par des multi-nationales ?"

Pour lui, les agriculteurs ne seront pas mieux rémunérés. "Cela va nous faire perdre des clients", estime-t-il, dénonçant "un enfumage", car il n'y a "pas de lien" entre "Nutella et les salades".

Contre la volonté de son dirigeant, la chaîne de magasins Leclerc va répercuter la hausse des prix en application de la loi Alimentation. "Nous sommes obligés d'appliquer la loi, mais nous allons être malin : nous allons multiplier les bons de réduction, faire des choses qui sont légales et nous allons baisser [les prix sur] 4.600 articles de marques de distributeurs". 

 
Vous savez maintenant où faire vos courses...
 

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