03 décembre 2018

LE PACTE MONDIAL DE MARRAKECH POUR LES MIGRATIONS

Ou « Comment Macron, avec le Pacte Mondial de Marrakech, veut donner un coup d’accélérateur aux migrations… »

Le 10 décembre prochain, le président de La REM, et par défaut de la France, se rendra à Marrakech pour signer un « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières« . Un pacte qui a pour objectif immédiat d’organiser les migrations pour les rendre plus importantes et plus sûres pour les migrants.
Déjà le titre comporte un mot anglais au sens flou, « regular » pouvant être traduit par « régulières », mais aussi par « habituelles » (qui n’ont rien d’anormal ou d’exceptionnel) ou « légales » (encadrées par des lois, comme « regular army », l’armée légale par opposition aux milices). Or les mouvements migratoires actuels en provenance d’Afrique sont à la fois anormaux par l’augmentation déjà considérable de leur volume, et en très grande partie illégaux puisque composés de « sans-papiers » les ayant délibérément détruits qui rentrent illégalement en Europe et aux États-Unis. C’est sans doute la raison pour laquelle les traducteurs ont choisi « régulières » de préférence à d’autres possibilités plus contraignantes pour les migrations.

Le texte original n’existant qu’en anglais, sans traduction officielle en français faite par l’ONU, on retrouve ce flou dans de nombreux articles du Pacte, raison pour laquelle les diplomates, autrefois, privilégiaient l’usage du français, langue beaucoup plus précise que l’anglais.

Macron peut-il légalement signer ce Pacte ?

La première question à poser est de savoir si Emmanuel Macron a le droit de signer seul au nom de la France ce pacte international ?
Le pacte comporte en effet des dispositions à caractère obligatoire. « Le signataire s’engage… » est écrit quatre-vingt-six fois.
Elles impacteront sérieusement les finances de l’Etat et obligeront à amender certaines lois ou à en créer de nouvelles. Dans l’énoncé des objectifs on trouve à chaque fois le terme « commitment » (Each objective contains a commitment) qui a le sens d' »engagement fort ».

Or l’article 53 de la Constitution est précis et formel : « …les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative… ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.«
 
L’adhésion à ce Pacte a-t-elle fait l’objet d’une loi votée par le Parlement ? NON !

Emmanuel Macron doit être conscient de cette obligation, car pour y échapper il a déjà inventé une parade : À Bruxelles le 19 novembre dernier il a déclaré à propos de ce pacte « La France le soutient clairement… Il est non-engageant, il ne s’agit pas d’un pacte contraignant. Il me semble que les propositions qu’il comporte vont exactement dans la direction à la fois des valeurs de l’Europe et de ses intérêts« . Autrement dit, il n’a rien d’obligatoire, donc je peux le signer seul au nom de la France.

Emmanuel Macron a-t-il seulement lu le texte ? Il a probablement chargé l’un de ses nombreux « conseillers » de le faire et de lui en donner un résumé assorti de propositions. Or on sait que les conseillers de l’Élysée ont une peur bleue de colères du président et lui donnent toujours des projets qui ne le contrarient pas.
 
Treize États refusent déjà de signer le Pacte

13 États ayant examiné en détail le Pacte ont annoncé officiellement qu’ils refuseraient de signer : à ce jour, États-Unis, Hongrie, Australie, Autriche, Pologne, Tchéquie, Israël, Suisse, Slovénie, Danemark, Slovaquie, Estonie, Bulgarie ont décidé de ne pas signer ce texte. Il est fort possible que d’autres pays, mis en alerte par ces refus les rejoignent d’ici le 10 décembre, comme le Japon ou la Chine.

 
 Sur les treize réfractaires, neuf sont européens et huit sont membres de l’Union européenne.

Or, s’exprimant il y a quelques jours à Berlin, le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré – dans l’un de ses moments de lucidité : « Si un ou deux ou trois pays quittent le pacte des Nations unies sur l’immigration, nous, en tant qu’UE, nous ne pouvons défendre nos propres intérêts« .

Ne serait-il pas prudent de se demander pourquoi huit pays de l’Union et la Suisse l’ont déjà quitté ? Ce pacte est-il vraiment dans l’intérêt de l’Europe ? Si autant de pays européens le refusent, c’est qu’ils ont de bonnes raisons.

Et en France même, puisque nous savons qu’Emmanuel Macron est trop imbu de son omniscience pour faire marche arrière maintenant qu’il a annoncé publiquement qu’il signera, ne serait-il pas bon que le Sénat, qui n’est pas « godillot » comme l’Assemblée, se saisisse du Pacte sur les migrations et l’analyse ? D’autant qu’il a en son sein des sénateurs compétents en anglais et droit international.

Le Pacte est-il dans l’intérêt de la France ?

Autre question essentielle et primordiale à poser : « Ce pacte est-il dans l’intérêt de la France » ? Sa lecture ne le démontre pas, loin de là. Comme il y a 23 objectifs à remplir et 187 actions à faire par les pays d’accueil, il est impossible de les détailler ici. Par contre, on peut constater que la totalité des obligations est à la charge des pays d’accueil avec les obligations législatives et les coûts financiers et sociaux qu’elles impliquent ; aucune à la charge des migrants.

On pourrait ainsi considérer que les obligations sociales, morales et financières imposées aux pays d’accueil soient équilibrées par des obligations imposées aux immigrants potentiels. Par exemple, en termes de déclarations d’intention d’émigrer déposées dans les ambassades ou les consulats du pays souhaité, ce qu’a déjà fait l’Australie, ce que propose Trump. Cela permettrait aux pays d’accueil de planifier et financer leurs actions, éventuellement de filtrer les immigrants dont ils ont besoin et qu’ils peuvent accueillir, et ceux qui sont de toute évidence inassimilables. De plus, cela permettrait aux émigrants de prendre des moyens de transport légaux beaucoup moins chers que les transports aléatoires, dangereux et très coûteux des passeurs-maquignons, escrocs et esclavagistes, dont certaines ONG.

Imposer aussi aux immigrants l’obligation de s’engager à respecter les habitants, les mœurs, la langue, la religion et la culture du pays d’accueil, comme le font la totalité des pays musulmans. Peut-être en passant par un acte officiel comme cela se pratique dans certains pays où l’on peut constater que les émigrés sont finalement plutôt plus heureux que dans ceux où règnent le laxisme politique et administratif, comme en Angleterre ou en France.

Le Pacte va coûter cher aux contribuables

Le pacte demande aux pays qui le signeront d’accueillir le flot des émigrés qui vont venir d’une Afrique en état de surnatalité, dont les démographes prévoient qu’elle enverra vers l’Europe des dizaines de millions d’Africains dans les prochaines années.

Ils submergeront et détruiront les identités et les cultures européennes. Mais ce flot va d’abord ruiner l’Europe si le pacte est mis en œuvre. « Implementing the global compact will have financial consequences for Member States« , le pacte prévient qu’il y aura des conséquences financières, mais se garde bien d’en chiffrer le coût, sinon ce serait une révolte immédiate de tous les pays européens, que ce pacte vise au premier chef. Les Etats-Unis l’étaient aussi, mais Donald Trump a flairé le piège et a été le premier à s’en dégager. Il n’est pas du genre à signer un chèque en blanc, Macron si, car lui n’a aucun souci de ce qui pourrait advenir du peuple français « de rien » qu’il méprise.

Le pacte reconnaît d’ailleurs qu’il est centré sur les droits, les besoins et le bien-être des migrants, afin de garantir leur sécurité, leur dignité, leurs droits humains et leurs capacités d’épanouissement (« People-centred: The Global Compact carries a strong human dimension to it, inherent to the migration experience itself. It promotes the well-being of migrants and the members of communities in countries of origin, transit and destination. As a result, the Global Compact places individuals at its core »).
Rien pour les peuples d’accueil sinon une vague promesse que ce pacte fera « leur plus grand profit« , une promesse qui n’engagera que les naïfs qui y croiront.

Il faut aussi comprendre dans quel objectif onusien ce pacte a été imaginé. Pour empêcher que cela se sache, le pacte demande aux États de tout faire pour brider les media qui feraient la promotion de toute forme de critique à l’égard des migrants et des migrations.
Macron a déjà devancé cette demande avec ses lois sur les fake-news et ses manœuvres de contrôle des réseaux sociaux comme Facebook.

Le Pacte est superflu et dangereux pour l’Europe

Ce pacte est superflu et dangereux pour l’Europe, il y a déjà 24 textes onusiens pour la protection des migrants sous couvert des Droits de l’Homme (1).

Il faut comprendre son objectif à long terme : mettre sous contrôle onusien nos lois et nos valeurs comme le font déjà plusieurs institutions européennes et mondiales. Comme la Cour Européenne des Droits de l’Homme ou le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU qui procède à des « examens périodiques universels » (Universal Periodic Review) où les 47 membres notent les « progrès » de nos pays dans l’acceptation des migrants et l’affaiblissement de nos institutions au profit des institutions internationales. Quels membres ? La Chine, Cuba, le Pakistan (le pays d’Asia Bibi …), le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc. Le gratin des pays des droits de l’Homme !

L’objectif de l’ONU avec le Pacte mondial sur les migrations est de mettre une brique de plus dans la construction de cette gouvernance mondiale dont rêve Macron, qui commence par le suivi des droits de l’Homme dans tous les pays du monde et particulièrement en Europe afin d’affaiblir progressivement leurs identités, leurs valeurs, leurs législations nationales.
Certains ne veulent pas NEOM « La Terre promise du sionisme et du wahhabisme »

 

Cela fait partie du plan NEOM (2), actuellement piloté par les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et, aussi surprenant que cela puisse paraître, Israël, nous en parlerons prochainement. Il faut croire que ce n’est pas une fake news, puisque dans la dernière rencontre entre Trump et Mohamed Ben Salman il a été décidé d’y investir 400 milliards de dollars.
Précisons quand même que le rôle d’Israël est d’une autre nature que financière.

L’Imprécateur
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