07 décembre 2018

Edouard Philippe annonce le déploiement de blindés dans Paris pour mâter l'insurection

Le Premier ministre a confirmé ce jeudi soir au 20 Heures de TF1 le déploiement de douze véhicules blindés à roues de la gendarmerie, pour assurer la sécurité des manifestants et des forces de l'ordre samedi à Paris. Ces véhicules, très rarement employés pour des manifestations, pourraient être utilisés pour dégager les axes dans la capitale si les manifestants violents venaient à ériger des barricades.


Des véhicules blindés de la gendarmerie dans les rues de Paris samedi: Edouard Philippe a confirmé jeudi soir sur TF1 le recours exceptionnel à ces véhicules pour la journée de mobilisation des gilets jaunes samedi dans la capitale. En appui aux forces de l'ordre dont le nombre pourrait être supérieur à 65.000, dont 4.600 à Paris, comme l'a promis le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, auditionné par l'Assemblée nationale, les autorités ont prévu de recourir à des moyens supplémentaires par crainte des vives violences.

Ces engins, en service depuis 1974, vont être déployés samedi à Paris. Si le Premier ministre le décide, qui est seul à pouvoir autoriser leur intervention, les membres des forces de l'ordre pourront utiliser ces véhicules blindés. "Nous allons utiliser une douzaine de blindés de la gendarmerie car nous avons en face de nous des gens qui ne sont pas là pour manifester mais pour casser", a affirmé Edouard Philippe sur TF1.

Blindés pour le maintien de l'ordre


Lors des événements de mai 68, ce sont des bulldozers de la gendarmerie qui avaient été utilisés pour déblayer les axes de circulation. Mais leurs successeurs, eux, ont été imaginé que dans une utilité de maintien de l'ordre. Les véhicules blindés à roues de la gendarmerie ont deux usages: rendre la circulation en nettoyant les axes des pierres, pneus ou encore barricades érigées, grâce à la lame sur le devant de l'engin, et permettre aux gendarmes mobiles de se déplacer même sous les tirs d'arme à feu. Lors de la manifestation du 1er décembre à Paris, les forces de l'ordre avaient utilisé les Egame, des tractopelles, pour déblayer les voies.


"Il n’apparaissait pas utile d’engager à ce stade les véhicules blindés, qui restent à la disposition du Préfet de police ou du Gouvernement s’il y avait lieu d’intervenir à l’avenir", a d'ailleurs indiqué le directeur général de la gendarmerie auditionné par l'Assemblée nationale cette semaine.

En métropole, ils sont rarement utilisés. La dernière fois, c'était lors de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes qui avait pris plusieurs semaines en avril 2018. Les forces de l'ordre ont d'avantage recours aux véhicules blindés à roues de la gendarmerie en outre-mer comme en novembre dernier en Nouvelle-Calédonie. Les engins ont notamment servi à transporter des blessés vers l'hôpital alors que la route était bloquée par des manifestants après le référendum d'autodétermination. Sur les quelque 80 véhicules qui équipent la gendarmerie, 23 se trouvent dans les départements et territoires d'outre-mer.


Source 

"La guerre au peuple.
La guerre, si les forces de l'ordre obéissent aux forces du mondialisme.
La preuve s'il le fallait que Macron veut la mort du peuple.
Comme la France civile, l'armée est divisée : les uns ne jurent que par la gamelle, les autres honorent la France en Gilets-Jaunes.
Il va falloir choisir un camp mes amis en uniforme."

Une lectrice

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