Des véhicules blindés de la gendarmerie dans les rues de Paris samedi: Edouard Philippe a confirmé jeudi soir sur TF1 le recours exceptionnel à ces véhicules pour la journée de mobilisation des gilets jaunes samedi dans la capitale. En appui aux forces de l'ordre dont le nombre pourrait être supérieur à 65.000, dont 4.600 à Paris, comme l'a promis le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, auditionné par l'Assemblée nationale, les autorités ont prévu de recourir à des moyens supplémentaires par crainte des vives violences.
Ces engins, en service depuis 1974, vont être déployés samedi à Paris. Si le Premier ministre le décide, qui est seul à pouvoir autoriser leur intervention, les membres des forces de l'ordre pourront utiliser ces véhicules blindés. "Nous allons utiliser une douzaine de blindés de la gendarmerie car nous avons en face de nous des gens qui ne sont pas là pour manifester mais pour casser", a affirmé Edouard Philippe sur TF1.
Blindés pour le maintien de l'ordre
"Il n’apparaissait pas utile d’engager à ce stade les véhicules blindés, qui restent à la disposition du Préfet de police ou du Gouvernement s’il y avait lieu d’intervenir à l’avenir", a d'ailleurs indiqué le directeur général de la gendarmerie auditionné par l'Assemblée nationale cette semaine.
En métropole, ils sont rarement utilisés. La dernière fois, c'était lors de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes qui avait pris plusieurs semaines en avril 2018. Les forces de l'ordre ont d'avantage recours aux véhicules blindés à roues de la gendarmerie en outre-mer comme en novembre dernier en Nouvelle-Calédonie. Les engins ont notamment servi à transporter des blessés vers l'hôpital alors que la route était bloquée par des manifestants après le référendum d'autodétermination. Sur les quelque 80 véhicules qui équipent la gendarmerie, 23 se trouvent dans les départements et territoires d'outre-mer.
Source
"La guerre au peuple.
La guerre, si les forces de l'ordre obéissent aux forces du mondialisme.
La preuve s'il le fallait que Macron veut la mort du peuple.
Comme la France civile, l'armée est divisée : les uns ne jurent que par la gamelle, les autres honorent la France en Gilets-Jaunes.
Il va falloir choisir un camp mes amis en uniforme."
"La guerre au peuple.
La guerre, si les forces de l'ordre obéissent aux forces du mondialisme.
La preuve s'il le fallait que Macron veut la mort du peuple.
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Il va falloir choisir un camp mes amis en uniforme."
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