Un membre russe de l’unité de protection rapprochée du président Touadéra. / Florent Vergnes/AFP
Selon des informations de plusieurs sources militaires et des services de renseignements, tout a été planifié pour dégager le plutôt rapidement possible l’actuel locataire du Palais de Renaissance Faustin Archange Touadera.
Les mêmes informations font état de ce que l’arrivée ces derniers mois de trois cent (300) militaires français qui sont basés au camp M’poko, rentre dans ces manœuvres dilatoires des ennemis du peuple.
« Sur le plan national, l’on retrouve des ex-séléka et certains antibalaka qui ont reçu suffisamment de l’argent qui sont dans ce coup », apprend-on des mêmes sources.
En attendant, Moscou entend envoyer une nouvelle équipe de militaires dans les tout prochains jours pour protéger les institutions républicaines et ce, conformément aux accords de défense qui lient la RCA et la Fédération de Russie.
Source :Herman THEMONA
Journal le potentiel.
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Les Russes sont de plus en plus visibles dans le pays. Parmi les objectifs de Moscou, affaiblir la présence française en Afrique.
À Bangui, ils sont partout. Les voici assurant la formation de l’armée centrafricaine (Faca), encadrant la garde présidentielle, assurant la protection rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Le drapeau à bandes horizontales blanche, bleue et rouge a fleuri dans la ville tout comme un pin’s aux couleurs de la Russie et de la République centrafricaine (RCA). Dans la rue, des publicités font la promotion de leurs actions dans le pays. Ils accueillent même le président centrafricain à sa descente d’avion.Cette évolution fulgurante a commencé en décembre 2017, lorsque Moscou a obtenu l’autorisation de l’ONU d’envoyer des armes et des instructeurs. Au début de l’année, 170 civils et cinq militaires ont débarqué. « En juillet, ils étaient entre 300 et 400 », constate Roland Marchal, du Centre d’études et de recherches internationales (Ceri). « Ce sont d’anciens militaires travaillant pour une société de sécurité et des militaires des Forces spéciales », ajoute Thierry Vircoulon, chercheur de l’Institut français de relation internationale (Ifri), de retour de RCA. Quelle société de sécurité ? La Wagner, connue pour ses mercenaires en Syrie. Les instructeurs ne se contentent pas de rester à Bangui. Ils accompagnent les Faca dans le pays. Un bon moyen pour placer des relais à l’intérieur du pays, recueillir du renseignement, nouer des contacts. « Avec l’aide des Russes, les Faca ont pu se déployer à nouveau dans plusieurs villes », précise Thierry Vircoulon. La collaboration entre les deux pays s’est encore resserrée le 22 août, par la signature d’un accord de défense. Désormais, les Centrafricains pourront se former dans les écoles militaires russes.
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