26 décembre 2017

Helen Thomas - Révélations sur le lobby sioniste


Missile intercontinental israélien Jéricho III, jaillissant d'un container.
Helen Thomas :


Helen Thomas (née le 4 août 1920) est une reporter réputée d'agence de presse, chroniqueuse pour Hearst Newspapers et correspondante accréditée à la Maison Blanche de 1960 à 2010. Elle travailla cinquante-sept ans comme correspondante puis chef de bureau à la Maison Blanche pour l'agence United Press International (UPI) avant de travailler pour Hearst.



Elle a ainsi couvert l'actualité de la présidence américaine depuis John F. Kennedy jusqu'au président actuel Barack Obama.

Elle fait partie de plusieurs prestigieux cercles de journalistes, dont elle a souvent pu être la première femme à en devenir membre.

Concernant les exactions de l'armée sioniste israélienne en Palestine et au Liban, elle avait qualifié ces génocides de boucherie.

Suite à ces déclarations relatives au sionisme, elle fut contrainte de prendre sa retraite.

Helen Thomas a aujourd'hui quatre vingt dix ans. Mais, comme on pourra le voir sur cette vidéo, elle a gardé toute sa tête et tout son courage.

 

Elle est l'invitée du plateau Real News. Le commentateur commence par rappeler qu'elle a été journaliste accréditée de tous les présidents des Etats-Unis, pendant 58 années, jusqu'à Obama, qui a exigé sa mise à la retraite, c'est à dire la fin de son accréditation. Et on verra plus loin pourquoi.

 
Ici, avec le président Gerald Ford

Elle a été la première femme a être membre de l'association des correspondants de presse ce la Maison Blanche.

Elle est présente lors de la première conférence de presse donnée par le Président Obama. Venant juste d'être élu, celui-ci commence par s'adresser à elle.

 

Obama, donnant sa première conférence de presse après son élection

 

Il se déclare tout excité, mais on verra que dans les secondes qui suivent, il le sera beaucoup moins

Helen Thomas prend le micro et lui pose la question :

 

La traduction n'est pas conforme à ce qu'elle dit exactement :

- President, do you know of any coutry in the middle East that owns nuclear weapons ?

Ca n'est pas " savez-vous " mais :

- Président, avez-vous connaissance qu'il existerait au Moyen Orient une nation qui possèderait l'arme nucléaire ?

Le sourire d'Obama disparait immédiatement. Il est visiblement en train de réfléchir à la réponse style langue de bois qu'il pourra produire et a cette "phrase de transition" totalement dénuée de sens :

 

With respect to nuclear weapons.....

Le sous-titre correspond à une mauvaise traduction. La traduction correcte est "Vis à vis des armes nucléaires ...."

Il enchaîne en disant :

- Je ne veux pas spéculer " if I know is this " ( si c'est le cas ou non ).

et il s'empresse de dévier la question en disant que s'il avait l'impression qu'une course aux armements prenne naissance dans cette région du monde, aussi instable, tout le monde serait en danger. Et il ajoute : "Un de mes objectifs est de lutter contre la prolifération des armes nucléaires en général. Je pense que c'est important pour les Etats-Unis, en concertation avec la Russie".

Mais Helen Thomas reprend la parole et lui dit :


mais, visiblement, elle est rapidement coupée par la régie.

Obama ne répondra pas à cette question. Or il n'y a personne au monde qui douterait qu'Israël détienne l'arme nucléaire, celle-ci ayant été mise au point dans un site sensible, à Dimona, dans le Sinaï. Si sensible que lors de la guerre des six jours un missile sol-air, tiré depuis cette installation, avait détruit un chasseur bombardier israélien et tué son pilote, qui avait fait une légère erreur de navigation.

- A Dimona, on tire d'abord, on pose les questions ensuite

Obama aurait pu répondre :

- Cette question devrait être posée aux états du Moyen-Orient, sans exception, lors d'une prochaine session de l'ONU.

Et Helen Thomas lui aurait aussitôt dit :

- Y compris à l'Etat d'Israël ?

Question à laquelle il n'aurait pu répondre que par l'affirmative, en répondant " oui " ou " tous les états du Moyen Orient, sans exception "

Mais Obama changera de sujet et ne répondra pas à la question. Il suit le diktat du lobby israélien, très puissant aux Etats-Unis. La question de la détention d'arme nucléaires par Israël n'a pas à être posée, ni ici, ni en aucun autre lieu. En particulier pas à l'ONU !

Quand à Helen Thomas, elle ne figurera plus à ce type de conférence de presse, ayant posé " la question qu'il ne fallait pas ". Pour poser ce type de question, à 90 ans, il faut être " gâteuse ". Obama l'a faite "mettre à la retraite", dit la vidéo.

Quand on crée des dossiers sur Internet, ce sont des tiroirs qu'on ouvre. Il existe des dossiers vidéo, auxquels on accède rapidement, qui retracent l'histoire du nucléaire, dans l'état d'Israël. Tout est limpide, tout est connu, établi, prouvé, effarant. Dans ce développement du site de Dimona, la France, qui y installa un réacteur nucléaire plutonigène, porte une énorme responsabilité. Dès le départ, ce site fut axé vers l'élaboration de la bombe atomique de l'état Hébreu. En fait, le développement de l'arme nucléaire israélienne suivra de peu celui de l'arme française. Il faudra que je fasse un dossier " Israël et la bombe ". Face à cette avalanche de documents, l'attitude d'Obama est inquiétante, car elle montre à quel point les Etats-Unis sont carrément passés sous le contrôle du minuscule état israélien.

Dans ces années soixante, la France équipa l'armée de l'Air israéliennes avec des Mirages, équipés dès le départ pour pouvoir emporter une arme nucléaire, fabriqués par la société alors dirigée par Marcel Dassault, qui changea son patronyme, juif, de Bloch, a son retour de camp de concentration allemand. C'est également la société "Dassault" qui conçu le premier missile Jéricho.

Une aide sélective ?

Pensez-vous !. A quelques années près les Français fournirent aux Irakiens les éléments du réacteur nucléaire " Osirak ", qui fut détruit par un raid aérien israélien, après deux sabotages effectués en France et un assassinat perpétré par le Mossad, en plein Paris, dans un hôtel, de l'ingénieur égyptien chargé du suivi de la construction des installations nucléaires irakienne.

Allez-jeter un oeil à la guerre Iran-Irak (déclenchée par Saddam Hussien, au passage ). Les société françaises produisaient des armements alimentaient les deux camps (donc la société française Lucher pour les obus).

En France, là où il y a du fric à se faire ....

Il y a encore peu de temps, des stratèges étudiaient la façon dont l'état hébreu pourrait s'y prendre pour effectuer une mission de frappe aérienne en direction des sites nucléaires iraniens. La distance à franchir semblait trop importante, et nécessitaient des ravitaillements en vol au dessus du territoire irakien, donc une collaboration des USA. Mais l'émergence en 2008 du missile intercontinental Jéricho III change la donne. Israël, qui détient d'après les experts plus de 200 bombes nucléaires, produit ces missiles à une cadence élevée (et continue à produire ses têtes nucléaires, à Dimona, sans le moindre contrôle de qui que ce soit).

 
Le missile intercontinental israélien Jéricho III, jaillissant d'un container qui préfigure non seulement les silos israéliens, mais les tubes de lancement de futur sous-marins SNLE dont le pays rêve de s'équiper. Il a déjà 3 sous-marins, de type Dauphin, lanceurs de missiles de croisière porteurs d'armes nucléaires... fabriqués par la France

 
Portée du missile à trois étages israélien Jéricho III : 11.000 km.

Vous êtes surpris, hein ? Ca englobe l'Europe, la moitié de la Chine, une bonne part de la Russie, l'Islande...

Et vous entendez Obama répondre à Helen Thomas que " si par hasard il entendait parler d'une course aux armement nucléaires, quelque part au Moyen-Orient, il ne resterait pas sans réagir ".

Ben voyons....

Ne croyez pas qu'il ignore tout cela. Simplement, aux Etats-Unis, il a déjà été amplement démontré que la vie d'un Président ne valait pas grand chose. Il y a sa vie, celle de ses proches, de ses enfants. Aux USA, il est plus facile de prendre des risques quand on sait qu'on n'a plus que quelques années à vivre (je viens de jeter un œil sur les conditions de l'assassinat de Robert Kennedy, le frère de John Kennedy. Il est censé avoir été assassiné par ... un Palestinien, mais vous verrez que toutes les photos qui avaient pu être prises ont été saisies par la police et ... détruites ).

Savez-vous que la ville de Jéricho est une des villes palestiniennes qui ont été rasées par les Hébreux, au moment de leur brillante conquête de la Terre Promise. Dans l'Ancien Testament, vous lirez "vouée à l'interdit". C'est à dire au génocide. La conquête de la Terre Promise fut une Shoah soigneusement programmée. A Jéricho, les Hébreux tuèrent hommes, femmes, enfants, vieillards, bétail, et rasèrent la ville. Leur chef de guerre, Josué, conclut cette brillante action en disant :

- Malheur à celui qui reconstruira cette ville !

Qu'avaient fait les habitants de Jéricho ? Rien. Il étaient inscrits dans le plan génocidaire Hébreu.

J'imagine que la journaliste Elisabeth Lévy n'a jamais lu une ligne de l'Ancien Testament. Quand je m'étais mis à l'étudier, avant d'en faire une bande dessinée de 400 pages, j'avais été étonné par l'ignorance de ces textes fondateurs, au sein des communautés juives. De même que bien peu de Chrétiens connaissent le contenu des Actes et Épîtres de leur Nouveau Testament. Mais il en est de même dans toutes les religions. Les "fidèles" connaissent mal, ou pas du tout leur textes sacrés, et quand ils les lisent, c'est avec l'écran qui leur convient. Ainsi, dans l'ancien Testament, quel lecteur perçoit le sens de l'expression "vouée à l'interdit", qui signifie, concernant une ville ou une communauté, condamné à une extermination génocidaire ?

On s'aperçoit de nos jours que chez nos hommes politiques, le courage ne semble émerger qu'à partir d'un âge relativement avancé. Tout le monde a en mémoire le discours du seul membre du Sénat américain, Robert Byrd, qui s'était opposé, complètement seul, à la guerre contre l'Irak, en parlant devant une salle totalement vide, en février 2003. Lien. Il avait alors 82 ans.

Il se trouve que j'avais, prudemment, sauvegardé cette video sur mon propre site en 2005 :

 
Le sénateur Robert Byrd parlant devant une salle totalement vide, juste avant la guerre en Irak.

http://www.jp-petit.org/VIDEOS/robertbyrd.wmv

Le 19 mars 2003, au premier jour de l'invasion de l'Irak, Byrd fait un discours dans le Sénat contre la guerre :

« Aujourd'hui, je pleure pour mon pays. C'est avec un cœur très lourd que j'ai regardé se dérouler les événements des derniers mois. L'image de l'Amérique n'est plus celle d'un gardien de la paix, fort mais bienveillant. L'image de l'Amérique a changé. Partout dans le monde, nos amis se méfient de nous, nos paroles sont contestées, nos intentions sont mises en doute. Au lieu de raisonner avec ceux avec qui nous ne sommes pas d'accord, nous exigeons leur obéissance ou les menaçons. »

Actuellement, on pourrait se tourner vers cet homme, qui avait une vue prophétique de la tournure des événements au Moyen-Orient. Mais cela serait peine perdue. Personne n'est éternel.
[...]

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