26 septembre 2017

Casserolades



Il revendique cent-cinquante mille andouilles dans la rue, Méluche, alors il est content ! Bon, moi je veux bien mais alors pourquoi prétendait-il, ce pignouf, avoir quasiment gagné le premier tour de la présidentielle: « à quatre-cent mille voix près, c’était bon » selon lui…il convient donc d’en déduire que, pour l’Insoumis en chef, les ahuris de la rue valent bien plus que les enfoirés des bureaux de vote. Il le dit clairement, d’ailleurs: « c’est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE » (tout au même niveau, plus c’est gros mieux ça passe, quoique pour ce qui concerne les petits camarades de Hitler, ça coinçouille un poil chez les collègues politicards)! Il convient donc de le noter, la démocratie, pour le sieur Méchancon, ça consiste à défiler entre Bastille et République -tout un symbole- et à vociférer contre les décisions du pouvoir sorti des urnes.
Comme toujours on constate un spread -pour causer le français d’aujourd’hui- voire un delta -ça fait encore plus chic- enfin un écart si vous préférez, entre les chiffres du clown bolivarien et ceux de la flicaille collombesque, ces derniers ayant compté à peine trente-mille connards à la manif de Samedi, ce qui semble assez proche de la vérité et bien réconfortant au regard du niveau crétinesque de la population franchouille. Les hurluberlus en question protestaient en effet contre les ordonnances macronienne, lesquelles, publiées le matin même au Journal Officiel, se trouvent dores et déjà gravées dans le marbre intangible du droit-positif. Cela dit, comme l’écrasante majorité des électeurs votèrent pour ce petit rigolo de Macrouille à la présidentielle et aux législatives, on se demande bien, maintenant que les carottes sont cuites, pour quelle obscure raison les déçus iraient gueuler au coup d’état alors même que notre petit Présipède se contente benoîtement de faire ce qu’il a promis, voire un peu moins. Il en va de même, d’ailleurs, pour les cons de retraités électeurs de ce dernier, qui viennent maintenant rouspéter contre l’augmentation de la CSG. Tout cela, et le reste à suivre, il fallait y penser plus tôt, les mecs, notamment en Avril, au premier tour lorsque, drapés dans votre dignité offusquée, vous refusâtes de voter pour cette vieille crapule de Fillon dont le programme tenait pourtant la route bien mieux que tous les autres.
Cette éternelle querelle de la démocratie et de la rue, la seconde étant censée avoir instauré la première et se croyant fondée à en exiger des comptes, restera sans doute à jamais comme une spécificité de notre jolie Répupu. Celle-ci, depuis ses tout premiers balbutiements révolutionnaires, accumule les conneries avec une admirable constance et finira probablement entre les pieuses mains de fanatiques venus d’ailleurs qui lui enfileront alors une camisole de force en forme de burka. En attendant on continue à déconner à pleins tubes, ce qui, en définitive n’est pas très important dans la mesure où les choses sérieuses se passent plutôt sur l’autre rive du Rhin.

Et là bas, tranquille comme baptiste, le grosse Angela s’apprête à sabler le demi de bière pour fêter une victoire, certes peu éclatante mais suffisamment nette pour lui offrir son quatrième mandat de patronne, non seulement du pays des grosses bagnoles hors de prix, mais encore de l’Europe tout entière, voire plus si affinités. Il faut le reconnaître, depuis que la gravosse a pris le manche, l’Allemagne accumule les succès ainsi que les richesses, tous les clignotants ont verdi comme pelouse sous pluie d’automne et le poids de la mémère dans le concert des nations écrabouille désormais tout le monde, car celui ou celle qui tient le pognon ramasse généralement les clés du pouvoir… Même si feu la dame Bettencourt joue un peu les contre-exemples, s’agissant de la seule personne dont la fortune à augmenté d’un milliard juste parce qu’elle a passé l’arme à gauche; voilà une façon de s’enrichir dont le côté attrayant va probablement échapper à la plupart de ses collègues milliardaires… Mais je ferme la parenthèse et reviens à nos moutons d’électeurs germaniques. Le seul point qui semble avoir légèrement défrisé les Frisés (c’est ainsi qu’on les appelait sous l’occupation, à cause du côté moutonnier, peut être) concerne l’accueil « à bras ouverts » d’un gros million de « réfugiés » islamiques. Bien qu’il se trouve des media, style Le Figaro, pour soutenir mordicus la thèse du « coup de fouet économique » lié à cet apport soudain de population jeune et dynamique -essentiellement en raison des dépenses publiques supplémentaires nécessaires à la prise en charge des intéressés!- les Chleus dans leur grande majorité l’ont trouvée saumâtre. C’est bien le moins qu’on puisse dire, dans la mesure où la recrudescence des vols et des viols, de même que les attentats djihadistes, tempèrent largement un enthousiasme initial d’ailleurs assez peu répandu chez le Boche moyen.
Mais bon, on ne peut tout avoir, le beurre et l’absence de beur, semble-t-il, alors on vote Mutti parce que le pognon das ist sehr gut! La remarquable montée en puissance de l’AfD, laquelle ramasse un bon petit groupe de députés au Bundestag, ne saurait porter le moindre ombrage au triomphe de la brave vieille, laquelle devra juste trouver des partenaires pour gouverner, car le camarade Schulz -une espèce de socialo abâtardi sodomisé jadis au gauchiardisme enfiévré- s’est révélé aussi désagréable qu’insipide, pendant la campagne, et se ramasse donc la retentissante gamelle des candidats dépourvus de quelconques attraits…elle devrait pourtant le remercier l’Angèle, il est tellement nul, le mec, que même les électeurs de gauche s’en sont aperçus. A vaincre sans péril, n’est-ce pas… Comme notre petite Macrounette, tenez, avec un adversaire repoussoir on a gagné d’avance, les braves-gens se sentent obligés de voter pour le moins lamentable: et vive la Démocratie!
Européens, donc, soyez rassurés, ce n’est pas encore ce coup-ci que vous changerez de patronne. Et pour ceux à qui cela déplairait, sachez que vous n’avez d’autre solution que de la boucler, vu qu’on ne vous demande pas votre avis…la Démocratie, vous dis-je!

Remarquez, nous avons nous aussi, en Franchouillie, nos petites élection pour lesquelles on ne nous demande pas notre avis. Je veux parler, bien sûr, des Sénatoriales. S’agissant d’un scrutin au suffrage universel indirect, nous regardons voter les rigolos que nous avons élus dans nos innombrables collectivités locales. Après tout pourquoi pas? Le système nous épargne le dérangement et nos gentils représentants se débrouillent entre eux pour distribuer à leurs potes ces jolis fromages bien grassouillets que constituent les moelleux fauteuils sénatoriaux. Les esprits chagrins objecteront, certes, que le Sénat ça coûte la peau du cul pour une utilité absolument nulle… Eh bien demandez donc à M. Grocochon, là, enfin je veux dire le Président du Sénat, celui qui ressemble un peu à un éléphant de mer, vous voyez qui je veux dire? Son nom ne me revient pas, sa gueule non plus, du reste, mais il s’agit d’un homme de droite, enfin à peu près quoi, tout autant que cela puisse s’accorder avec la Franc-Maçonnerie et tous ses accessoires. D’ailleurs comment pourrait-on se faire bombarder Président du Sénat sans l’aval des Frères? Je vous le demande! Et Président du Sénat, comme boulot ça confine au nirvana, dites donc! Le deuxième personnage de l’État, logé dans le plus beau des palais nationaux et avec tellement d’avantages que si je me hasardais à en dresser la liste je serais encore là demain matin…vaut mieux pas, d’ailleurs, car cela vous détruirait complètement le moral, ce que je ne souhaite, bien sûr, à aucun prix… La démocratie, vous dis-je!
Quoi qu’il en soit, je vous rassure tout de suite, il va les garder, son siège et son logement de fonction, M. Gradubide, et tout le reste aussi, vous pensez! La Majorité Sénatoriale ne changera quasiment pas. Eût elle un tant soit peu varié que cela n’eût pas modifié en grand chose les conditions dans lesquelles nous allons continuer tant bien que mal à vivre au milieu de ce foutoir démocratique. Notre joli petit Jupiter se brossera de majorité au Congrès, ce qui lui rendra plus difficile un éventuel caviardage de la Constitution: eh bien voyez vous, tant mieux! Elle a tellement morflé cette pauvre Constitution depuis que les Présidents successifs ont décidé d’y laisser leur empreinte, qu’une petite pause apparaîtra bienvenue…surtout que les idées du Macrobiote, il importe de s’en méfier comme de l’honnêteté d’un parlementaire!

Tout cela, au fond, ne revêt qu’une importance relative au regard de ce qui nous attend la semaine prochaine. Figurez vous, en effet, que la CGT Transports, une variété presque aussi méchante que celle du Livre mais potentiellement plus emmerdante encore, nous menace d’arrêts de travail chez les chauffeurs routiers…et pas n’importe lesquels, ceux qui conduisent les camions-citernes chargés d’apporter les carburants dans les « Stations-Services » comme on disait quand j’étais petit, au temps des pompistes qui vous salissaient le pare-brise (maintenant ce sont les Roms des feux-rouges qui s’y collent sans même vous faire le plein). Alors, je ne vous décris pas les embarras susceptibles de découler d’une telle grève à la con. Dès maintenant nous voyons des queues de bagnoles assiéger les pompes de nos villes et de nos routes avec des tomobilistes blancs de trouille à l’idée de trouver du vide à la sortie du pistolet! Demain, donc, si vous avez besoin de votre piège à roulettes, apprenez donc à vous en passer, je crains que vous ne trouviez pas grand chose à lui coller dans les gencives du carburateur (oui, je sais, il n’y a plus de carburateur, mais carburateur c’est un joli mot, poétique moi je trouve, alors tant pis, je garde). Perso je m’en fous, je roule à vélo mais c’est mon côté humaniste qui parle, je compatis, voilà, remerciez pas, c’est gratos.
Et je ne vous parle même pas des abrutis mélanchonnesques, capables de suivre les instructions de ce tordu. Vous savez ce qu’ils nous promettent, ceux-là? Eh oui, le charivari des casseroles, comme naguère, lorsqu’ils empoisonnaient les meetings du précité Fillon, parfaitement! Mais à grande échelle, cette fois, tous les connards gauchos de la France Insoumise et de ses environs vont se trouver légitimés à casser les oreilles des bourges macronniens ou présumés tels. « Vous nous empêchez de rêver, nous vous empêchons de dormir! » Voilà son slogan au chasseur de nazis dans la rue! Il appelle ce bordel des « casserolades »! Alors, si vous vous en trouvez victimes -et la probabilité semble forte- je vous en prie, évitez de sortir le fusil de chasse, on n’a pas le droit de tirer sur les tapageurs, fussent-ils nocturnes et inconditionnels de Méluche!
Non, subissez avec abnégation, et puis vous savez, taper sur des ustensiles de cuisine ça représente déjà un effort, alors les potes de Méluche s’en fatigueront vite, croyez moi…d’ailleurs ce dernier lui même l’avait déclaré, en réponse au Présipède (voir Fainéantise): ses copains c’est rien que des feignasses!

Bonnes casserolades à tous!
Et à la semaine prochaine si Dieu le veut (et s’il ne veut pas qu’Il aille se faire casseroler!)

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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