08 juillet 2017

La dette planétaire est maintenant de 217 trillions de dollars


L’emprunteur est le servant du prêteur, et au travers du mécanisme de la dette gouvernementale, la planète toute entière est devenue la servante des changeurs de monnaie du monde. Les politiciens aiment emprunter de l’argent, mais au fil du temps, la dette des gouvernements appauvrit les nations. A mesure que l’élite plonge les gouvernements du monde dans des quantités toujours plus importantes de dette, ces gouvernements doivent rehausser les taxes pour pouvoir rembourser leurs dettes. Au final, tout n’est question que de nous prendre de l’argent pour le mettre dans les poches du gouvernement, puis de prendre de l’argent de la poche du gouvernement pour le transférer entre les mains de l’élite. C’est un jeu qui se joue depuis des générations, et il est maintenant temps pour l’humanité de faire entendre son ras-le-bol.

Selon l’Institut de la finance internationale, la dette globale a désormais atteint un nouveau record de 217 trillions de dollars…

La dette globale a atteint un record de 217 trillions de dollars au cours du premier trimestre de cette année. Cela représente 327 pourcent du PIB global annuel, comme l’a expliqué l’Institut de la finance internationale.

Cette hausse de la dette a été largement influencée par les économies émergentes, qui ont fait grimper leurs emprunts de 3 trillions de dollars pour les porter à 56 trillions de dollars. Ce qui représente 218 pourcent de leur production économique combinée, soit cinq points de pourcentage de plus que l’année dernière.


Notre monde n’avait encore jamais été si saturé de dette.

Et ce que fait toute cette dette, c’est canaliser le capital vers le sommet de la pyramide globale des richesses. En d’autres termes, elle rend les inégalités de richesse bien pires qu’elles ne le sont déjà, parce que ce système vise à rendre les riches toujours plus riches, et les pauvres toujours plus pauvres.

Chaque année, l’écart entre les riches et les pauvres s’élargit, et nous en sommes arrivés au point où huit hommes possèdent autant de capital que les 3,6 milliards de personnes les plus pauvres mises ensemble…

Huit hommes sont aussi riches que les 3,6 milliards de personnes qui représentent la moitié la plus pauvre de la population mondiale, selon un rapport publié par Oxfam à l’occasion de la réunion annuelle des chefs d’Etat du monde à Davos.

Et nous n’en sommes pas arrivés là par accident. Malheureusement, une majorité des gens ne comprennent même pas que c’est là ce pour quoi notre système a été conçu.

Aujourd’hui, plus de 99% de la population du monde vit dans un pays doté d’une banque centrale. Et le système bancaire centralisé a été pensé pour emprisonner les gouvernements nationaux dans une spirale de la dette de laquelle ils ne pourront jamais s’échapper.

Prenons par exemple la Réserve fédérale. Au cours des quatre décennies qui se sont écoulées avant sa création, les Etats-Unis ont traversé la plus grande période de croissance économique de leur histoire. Mais depuis que la Fed a été établie en 1913, le dollar a perdu approximativement 98% de sa valeur, et la dette nationale des Etats-Unis a été multipliée par plus de 5.000.

Leur dette de 20 trillions de dollars n’est pas un accident. La vérité, c’est que la Réserve fédérale basée sur la dette fait exactement ce pour quoi elle a été créée. Et peu importe ce que nous disent les hommes politiques, ils ne trouveront pas de solution permanente à notre problème d’endettement tant que la Réserve fédérale n'aura pas disparu.

En 2017, les intérêts de la dette nationale des Etats-Unis s’élèveront à un demi-trillion de dollars.

Cela signifie que près de 500 milliards de dollars tirés des contribuables passeront par la porte de sortie avant même que le gouvernement n’ait dépensé un seul centime sur le secteur militaire, dans la construction de routes et dans le système de santé.

Et nous continuons d’accumuler de la dette à un taux de plus de 100 millions de dollars par heure. Selon le bureau du budget du Congrès, le gouvernement fédéral ajoutera plus d'un trillion de dollars à la dette nationale en 2018.

A moins que la législation en vigueur ne soit modifiée, les impôts fédéraux sur les revenus augmenteront de 9,5% sur l’année fiscale 2018, qui commencera le premier octobre, selon des chiffres publiés aujourd’hui par le bureau du budget du Congrès.

Sur la même période, la dette fédérale augmentera de plus d’un trillion de dollars.

Nous ne devrions pas en faire ainsi, mais il semblerait que nous soyons incapables de nous arrêter.

Laissez-moi donner un peu de perspective à tout ça. Si vous pouviez emprunter un million de dollars aujourd’hui et forcer vos enfants à le rembourser, le feriez-vous ?

Si vous détestiez vraiment vos enfants, vous le feriez peut-être, mais une majorité des gens n’y penseraient même pas.

C’est pourtant précisément ce qui se passe au niveau national.

Thomas Jefferson était opposé à la dette gouvernementale, parce qu’il la percevait comme un moyen pour une génération de voler à une autre. Il a même demandé un amendement supplémentaire à la Constitution, qui aurait concerné une interdiction des emprunts gouvernementaux.

« J’aimerais qu’il soit possible d’obtenir un nouvel amendement de la Constitution. Je suis certain que de lui seul pourrait dépendre la réduction de l’administration de notre gouvernement afin qu’elle n’englobe que les principes établis par la Constitution. Je souhaiterais voir un article additionnel qui retire au gouvernement fédéral le pouvoir d’emprunter de l’argent. »

Et le gros secret qu’aucun d’entre nous n’est supposé savoir est que les gouvernements n’ont pas vraiment besoin d’emprunter de la monnaie.

Mais si nous le disions haut et fort, ceux qui tirent des trillions de dollars du système actuel se mettraient très en colère.

Nous vivons aujourd’hui dans la phase terminale de la plus grosse bulle sur les actifs de l’Histoire du monde. Toutes les bulles ont une fin tragique, et il n’en ira pas différemment pour celle-ci.

Bill Gross a récemment expliqué que « notre système financier surendetté ressemble à un camion plein de nitro sur une route cahoteuse ». Un faux mouvement, et tout pourrait exploser.

Quand tout s’effondrera et qu’une crise se développera, un choix s’offrira à nous.

Nous pourrons tenter de reconstruire notre système fondamentalement défectueux, ou nous en débarrasser et établir à sa place quelque chose de meilleur.

J’espère que nous apprendrons enfin notre leçon et que nous nous débarrasserons du modèle bancaire centralisé une fois pour toutes.

La raison pour laquelle j’écris déjà à ce sujet aujourd’hui est que j’espère faire comprendre aux gens la raison de la crise qui se profile à l’horizon.

Si les gens comprenaient qu’on les vole et qu’on les trompe sans cesse, peut-être décideraient-ils de faire quelque chose pour remédier à la situation. 

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