05 juin 2017

Retrospective


Il est très difficile, dans ces temps étranges, de rechercher et de distinguer ce que nous nommons (pour ne pas parler de “réalité”) les “vérités-de-situation” : il est essentiel, pour poursuivre notre travail, d’avancer dans l’identification et la compréhension du principal phénomène qui entrave cette recherche, qui est le simulacre, ou narrative, dont le Russiagate est aujourd’hui l’exemple le plus puissant. (Voir le 22 mai 2017 et le 25 mai 2017.) 
• Nous venons d’entrer dans une période agitée, une “crise dans la crise”, où il est plus que jamais nécessaire de distinguer les simulacres-narrative des vérités-de-situation : il s’agit des rapports transatlantiques qui sont brusquement confrontés à des tensions extraordinaires. 
• Il y a eu le sommet de l’OTAN, puis la rencontre du G7, deux occurrences où les USA, avec la présence de Trump, se sont complètement séparés notamment des Européens et ont développé des querelles furieuses qui portent sur la nature même des relations transatlantiques. 
• On retrouve le même trouble de ces relations avec la décision de Trump de retirer les USA de l’Accord de Paris sur la réduction des émissions des gaz à effets de serre, qui aggrave encore les relations des USA et de l’Europe (et d’autres parties du monde dans ce cas). 
• D’une certaine façon, on pourrait tenir pour liés cette “crise transatlantique” et l’atmosphère assez prometteuse de la rencontre entre Poutine et Macron à Versailles, alors qu’on sait combien les relations avec la Russie sont difficiles du fait essentiellement des comportements étranges des pays du bloc-BAO ; dans ce cas, on a une situation où un dirigeant européen (Macron, pour ses débuts), outre son désir d’améliorer les relations de son pays avec la Russie, ressent les effets de la crise avec les USA qui le poussent à chercher de nouvelles ouvertures.

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