09 février 2017

Macron, un candidat protégé par le système...


Macron va-t-il rester intouchable? Alors que la presse semble tout passer au jeune loup de la finance, la bienveillance unanime des médias subventionnés finit par se voir. On savait Emmanuel Macron proche de Patrick Drahi, le magnat des télécoms et des medias. Mais la rumeur enfle au sujet d’une proximité entre Mathieu Gallet, PDG de Radio France et l’ancien ministre de l’Economie.

Le banquier Rothschild a d’ailleurs tenté de faire taire la polémique avant qu’elle ne sorte dans la grande presse – le tout avec un trait d’humour – expliquant que si on l’apercevait en la compagnie de Mathieu Gallet, ce serait son hologramme, en référence au meeting technophile de Jean Luc Mélenchon.

Une défense étonnante qui laisse sous-entendre une éventuelle brouille entre les deux hommes.

Il faut dire que la rumeur faisait référence à une relation privée entre les deux intéressés, reléguant le mariage d’Emmanuel Macron avec Brigitte Trogneux au rang d’union de façade.

Des rumeurs que le député Les Républicains Nicolas Dhuicq n’a pas vraiment démenti. En effet, l’élu a tout simplement confié qu’il estimait qu’Emmanuel Macron était soutenu par “ un très riche lobby gay”. Une révélation à rapprocher d’un soutien bien connu de l’ancien ministre de l’économie, Pierre Bergé, l’ancien amant d’Yves Saint-Laurent.

L’homme d’affaires n’a jamais caché son soutien pour les hommes de gauche. En 2012, il avait d’ailleurs fait montre de son adhésion au programme de François Hollande, c’est donc en toute logique qu’on l’imagine aujourd’hui derrière Emmanuel Macron. Notons également que depuis 2010, Pierre Bergé est à 80% propriétaire du Monde aux côtés de Niel et Pigasse depuis une recapitalisation du groupe en 2010 ; une époque où Macron œuvrait justement pour le groupe tout en informant Alain Minc, le président du conseil de surveillance de la Société des rédacteurs du Monde.

Au delà des liens avec toute l’élite médiatico-financière, Macron traîne aussi derrière lui quelques casseroles, notamment celle selon laquelle des deniers publics de Bercy auraient été détournés pour financer le Mouvement en Marche. Emmanuel Macron aurait en effet utilisé 120 000 euros de frais de représentation quand il était à Bercy soit 80% de la totalité des frais de représentation du ministère et ce, en seulement deux ans.

Bien entendu, l’intéressé nie en bloc toute malversation financière, pour autant, même si on imagine bien que le jeune Macron a gardé de précieux contacts de ses activités de banquier chez Rothschild, on ignore d’où viennent les financements de son mouvement. Un mouvement qui réussit pourtant à louer de grandes salles dispendieuses pour réussir ses spectacles. D’ailleurs, Emmanuel Macron ne se refuse rien et s’est offert les services d’un baryton d’opéra pour domestiquer ses vocalises …
 

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