06 décembre 2016

Zemmour : «L’islam, une idéologie totalitaire »

Traite des esclaves blancs
Le public venu écouter Eric Zemmour était nombreux, jeudi soir à Châteaugiron, et son enthousiasme n’était pas feint. Organisée par l’association « Mémoire du futur de l’Europe », cette soirée était animée par Reynald Sécher, le courageux historien du génocide des Vendéens (1793-1794).

Lorsqu’il prit la parole, vers 20h30, l’auteur à succès venait d’apprendre la décision de François Hollande, relative à l’élection présidentielle. Il put ainsi nous faire part « à chaud » de ce qu’il en pensait, à savoir que l’actuel Président, qui est, à son avis, un homme intelligent (mais sans « colonne vertébrale ») a bien compris que notre pays entre dans une période de très grandes difficultés et qu’il n’était pas à la hauteur des enjeux. Les confidences, que François Hollande a faites aux deux journalistes auteurs du livre qui navre tant la « socialie » et qui concernent l’immigration trop nombreuse et la perspective d’une future « partition » de la France, traduisent-elles une réelle inquiétude face à un problème dont il sait qu’il n’est pas à sa mesure ? Ce n’est pas impossible et il est permis de penser qu’il n’a pas émis ces propos à la légère. François Hollande, affirme Zemmour, sait que les populations immigrées vont nous créer de très gros problèmes et il sait aussi, très probablement, qu’il n’a pas l’étoffe d’un grand chef susceptible de les résoudre.
Le « vent d’ouest » aussi soudain qu’imprévu qui balaie les nations anglo-saxonnes

En ouverture de sa conférence, Eric Zemmour a évoqué le « vent d’ouest » aussi soudain qu’imprévu qui balaie les nations anglo-saxonnes et qui emporte les derniers restes du reagano-thatchérisme. Il a insisté sur les politiques résolument nouvelles des conservateurs (du canal historique) Donald Trump et Theresa May. Ces derniers se sont très largement libérés de la doxa libérale, individualiste et mondialiste, pour revenir aux fondamentaux d’un conservatisme authentique : patriotisme ; priorité, préférence et solidarité nationales. Il a ironisé sur ces candidats de la droite française qui, tous (y compris Fillon bien sûr), ont embouché les trompettes du néo-libéralisme au moment où les dirigeants anglo-saxons le rejettent pour cause de désastre dûment constaté (désindustrialisation, paupérisation des couches sociales défavorisées, accroissement impressionnant de l’inégalité des richesses, immigration insensée, insécurité physique et culturelle, destruction du lien social…).

La première préoccupation de l’administration Trump ne sera plus la Russie mais la Chine

Concernant les relations internationales, Eric Zemmour considère que les choses vont changer consécutivement à l’élection de Donald Trump. Celui-ci cherchera à se dégager de l’interventionnisme stupide (stupide parce que toujours inefficace) des « néo-cons » (ces trotskystes devenus libéraux) mais il sera contraint de faire preuve de fermeté face à une Chine dont la puissance croît très rapidement. De l’avis d’Eric Zemmour, la première préoccupation de l’administration Trump ne sera plus la Russie mais la Chine (désormais première puissance économique mondiale) qu’il ne pourra pas laisser imposer sa suprématie sur l’ensemble de l’Asie.

Interrogé sur Vladimir Poutine, Eric Zemmour a répondu qu’il était un authentique patriote qui avait su rendre sa fierté au peuple russe après 74 ans de totalitarisme bolchevik et dix années de pillage libéral. Il a souligné sa popularité massive, malgré la situation économique difficile que connaît la Russie (du fait de la faiblesse des prix des hydrocarbures et de l’embargo), et le fait qu’il est démocratiquement plébiscité (à son avis, si la démocratie russe n’est pas encore parfaite, elle est malgré tout indéniable). La décrispation probable des relations russo-américaines devrait permettre à Vladimir Poutine de retrouver une place de premier plan dans le concert des nations et ce, d’autant plus, que de grands changements sont possibles également dans l’est et le centre de l’Europe, en Italie et en France (Marine Le Pen et François Fillon sont partisans d’un rapprochement avec la Russie ; c’est le seul point important sur lequel Eric Zemmour s’accorde avec ce dernier).

A un auditeur qui lui fit part de l’opinion de Vladimir Fédérovski selon lequel l’islamisation de la France est « désormais i-né-luc-table », Eric Zemmour a répondu que cet écrivain avait, malheureusement, peut-être raison. La petite phrase du président Hollande, évoquée précédemment, est sans doute le triste reflet de la réalité. D’ailleurs, la démographe et sociologue Michèle Tribalat nous a prévenus, voilà déjà plusieurs années, du risque de conflits visant à la création d’émirats indépendants, sur le sol français. Sur ce point essentiel, Eric Zemmour semble assez pessimiste mais il est un pessimiste actif qui espère, malgré tout, un véritable sursaut.

« La souveraineté n’est pas un objectif en soi mais un outil au service de la préservation de l’être national »

A un autre auditeur qui lui demandait ce qu’il pensait des reproches concernant son supposé abandon de l’idée de souveraineté nationale, il répond qu’il n’avait pas abandonné cette idée mais qu’il avait seulement précisé son point de vue, à savoir que « la souveraineté n’est pas un objectif en soi mais un outil au service de la préservation de l’être national, de la culture du peuple, de ses institutions, de ses libertés, de sa manière de vivre, de ses croyances, de ses préférences…» Il rappelle utilement que l’idée de souveraineté quand elle s’affranchit de la spécificité du peuple est « une idée folle qui pourrait aboutir à la formation d’un État français souverain mais islamique ! Le seul souverainisme qui soit acceptable ne peut qu’être au service de l’identité des nations.»

L’islam, une idéologie totalitaire

Eric Zemmour consacrera la fin de son allocution à la question de l’islam dont il pense, à juste titre, qu’il s’agit, plus que d’une religion, d’une idéologie totalitaire, ce que peu de gens ont encore compris. Cette idéologie, consignée par écrit dans un livre de nature divine, puisqu’il a été dicté directement par Allah sans avoir fait l’objet d’une interprétation humaine, est indiscutable et irréformable contrairement à ce qu’espèrent les doux rêveurs qui imaginent la formation d’un «islam des Lumières». Selon lui, c’est une idéologie qui couvre les domaines religieux, juridique, politique et celui des mœurs et qui a pour objectif de dominer totalement la société.

Reprenant la définition donnée par la philosophe Hannah Arendt – « Le totalitarisme c’est la domination totale » – Zemmour affirme que l’islam est bien une idéologie totalitaire qui menace nos institutions, notre mode de vie, nos croyances. Il y voit, à raison, le plus grand des périls auquel nous sommes exposés.

B. Guillard

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