À l’audience, Julien Sanchez, le maire (FN) de Beaucaire a invoqué la tradition de la nativité. La crèche de Beaucaire, installée dans la mairie fin novembre, était jusqu’à aujourd’hui complètement passée inaperçue, excepté évidemment auprès des habitants de la commune. Au nom du sacro-saint principe de laïcité, la LDH souhaitait que la crèche soit enlevée.
Mardi après-midi, un incident a opposé l’avocate de la LDH, Sophie Mazas du barreau de Montpellier au juge qui présidait l’audience. L’avocate a évoqué « un parti pris », se disant « scandalisée de constater que le président du tribunal n’écoutait pas sa plaidoirie », avant d’estimer que cette crèche constituait un trouble à l’ordre public.
Me Sylvie Josserand du barreau de Nîmes, pour la commune de Beaucaire lui a répondu : « S’il y a trouble, il vient du fait que la mairie est traînée devant la justice et non à cause de la crèche ». Elle a relevé que les critères du Conseil d’Etat étaient réunis : « Nous sommes dans l’exception. Certes la crèche représente la nativité, mais aussi les métiers, les paysages, toute cette vie d’autrefois ».
Le juge a tranché. Les Beaucairois et les autres pourront venir admirer le Petit Jésus, dimanche matin.
Fin 2006, deux membres du comité central de la LDH, Antoine Spire et Cédric Porin annoncent leur démission dans Le Monde en reprochant notamment à la Ligue sa complaisance supposée à l'égard de l'islam radical ou encore sa « culture de repentance postcoloniale »
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