Un déficit public de 1 %, le troisième taux de chômage le plus bas de la zone euro, un capital individuel doublé en quinze ans à 210 000 euros : la petite république alpine émarge toujours parmi les pays les plus prospères du continent.
Mais le nombre de personnes sans emploi croît régulièrement, alors que la courbe du chômage chez le voisin allemand atteint un plus bas historique. Seuls 23 % des Autrichiens croient en un avenir meilleur, selon un récent sondage de l’Institut Imas.
« Les choses empirent chaque année », confie Astrid Mayer, directrice d’une agence pour l’emploi du 5e arrondissement de Vienne. Doris Blei, 48 ans, vient de retrouver un travail après avoir été licenciée par sa banque, mais « c’est dur, surtout quand on vieillit », confie-t-elle »…
Alors j’aimerais maintenant que l’on me m’explique pourquoi les Américains ont eu peur du déclassement alors qu’en réalité, ils ont été déclassés ?
Déclassés aussi les Anglais qui ont voté pour le Brexit !
Déclassés nos amis autrichiens qui, eux aussi, contemplent leur descente aux enfers… et s’apprêtent à voter pour le parti d’extrême droite…
Déclassés les Espagnols, les Grecs, les Italiens, les Portugais et évidemment les Français…
Quel est donc le problème, ou plus précisément le point commun entre tous ces pays ?
Le mondialisme, l’immigration, les délocalisations, la robotisation, l’informatisation ! Tous ces facteurs pèsent considérablement sur le niveau d’emplois disponibles et donc sur le taux de chômage et sur les salaires.
Ne traitez pas les causes, et la maladie ne guérira pas.
Pour l’Europe s’ajoute le problème de l’euro et de l’Allemagne.
Charles SANNAT
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