Gaz : 1600
Charbon : 1700
Hydraulique (fil de l'eau) : 4200
Nucléaire : 5000
Éolien à terre : 5000
Hydraulique (retenue d'eau) : 8500
Éolien en mer : 10 000
Photovoltaïque : 13 000
Le tableau ci-dessus permet de classer les modes en fonction de la contribution de l'investissement initial dans le cout de production d'un kWh. Si la seule considération est combien il faut investir pour avoir un kWh, les investisseurs, qui dans le monde privé regardent avant tout le capital qu'il faut mettre sur la table, vont chercher d'abord à faire du gaz, puis du charbon, puis de l'hydraulique (dans les pays émergents le coût par kW installé est le tiers de la valeur indiquée dans le tableau ci-dessus, et donc l'hydraulique est un des premiers choix quand il y a des montagnes), puis du nucléaire.
L'éolien et le photovoltaïque ont des coûts par kW efficaces très élevés pour des raisons physiques : la faible disponibilité de la ressource les condamne généralement à des facteurs de charge faibles. Pour le photovoltaïque, il faudrait que les coûts de production soient divisés par 10 pour que l'investissement initial soit du même ordre que pour charbon ou gaz (et cela sans tenir compte du fait que le photovoltaïque fournit de l'électricité fatale de basse tension, ce qui n'est pas du tout le même produit que l'électricité pilotable à haute tension).
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