Valls anticipe son "recasage"

Selon un confidentiel de la "Lettre A", le Premier ministre, en cas de débâcle électoral en 2017, tenterait une OPA sur le Parti socialiste.

Distancé par Emmanuel Macron dans les différentes enquêtes d’opinion comme alternative à François Hollande à qui il entend rester loyal et fidèle jusqu’à la fin du quinquennat, Manuel Vals se cherche une porte de sortie qui lui donnerait une caisse de résonance suffisante dans la perspective de 2022. Quoi de mieux, dans ce cas de figure, que le premier secrétariat du Parti socialiste ? Un poste qui pourrait donc échoir à l’ancien maire d’Evry, lui permettant ainsi d’organiser et de mener ses troupes pour de nouveaux défis électoraux, avec en ligne de mire la présidentielle de 2022.

Autre éventualité évoquée par la Lettre A : ayant échoué à expurger les différents éléments de l’aile gauche du parti pour mettre sur pied un véritable mouvement à la sauce sociale-démocrate, le locataire de Matignon pourrait être tenté de fonder sa propre structure, à l’extérieur du PS en s’appuyant notamment sur son micro-parti baptisé "le pôle des réformateurs".

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