En Hongrie, il arrive à un premier ministre de dire la vérité clairement. En octobre 2015, Viktor Orban affirmait : « L’invasion est conduite d’un côté par des trafiquants d’hommes, de l’autre par des activistes qui soutiennent tout ce qui affaiblit l’État-nation (…) dont le meilleur exemple est peut-être George Soros (…) il soutient tout ce qui modifie le mode de vie traditionnel des Européens ». Et en Hongrie, miracle, le roi de la spéculation répond la vérité : s’il finance l’invasion, c’est qu’il considère « la protection des réfugiés comme l’objectif et les frontières comme des obstacles ».
Soros spécule à la baisse aux États-Unis
Jusque-là, pas de mystère. Là où George Soros a commencé à en faire, c’est le onze février de cette année, quand un journaliste lui a dit : « Vous ne vous occupez plus de la gestion de votre Hedge Fund et consacrez désormais toute votre énergie à votre fondation ». Soros n’a pas corrigé mais a eu cette phrase sibylline : « Un danger est aussi une opportunité. Le moment le plus sombre vient toujours avant l’aube. » Le Wall Street Journal, qui suit de près les mouvements de la bourse de New York, a essayé d’en savoir plus, et il s’est aperçu que, sans renoncer à promouvoir le mondialisme et notamment l’invasion de l’Europe et des États-Unis, il s’était remis sérieusement à la spéculation.
Un phénomène inquiétant en soi. Le Journal rappelle : « La dernière fois que M. Soros s’est occupé de près de ses investissements, c’était en 2007, quand il s’inquiéta du marché immobilier et fit des paris à la baisse sur deux ans qui lui rapportèrent plus d’un milliard de dollars net ». Il y eut en effet en 2008 la crise des subprimes et l’explosion de la bulle financière.
L’explosion de l’économie du Nord permet sa spéculation
Mais le Wall Street Journal accuse aussi George Soros de délit d’initié, c’est-à-dire de profiter d’informations qu’il détient à titre confidentiel pour faire des coups et ramasser un maximum d’argent. Il s’en est déjà rendu coupable ostensiblement en France, en 2002, « avec le pouvoir de gauche, pour mettre la main sur une grande banque ». En quelque sorte, selon le Wall Street Journal, George Soros, militant mondialiste de l’invasion, et George Soros, roi de la spéculation, marchent du même pas : il finance d’une main et spécule de l’autre. Grâce à l’influence de sa fondation, il crée la situation qui lui permet de rafler la mise.
Pour les États-Unis, voici les informations du Wall Street Journal. Soros qui finance a arrosé les casseurs qui attaquent les réunions de Trump et donné trente millions de dollars à des organisations qui soutiennent Black Lives Matter, le violent mouvement d’extrême gauche impliqué dans les émeutes de Ferguson après l’affaire Michael Brown et toute l’agitation visant à l’accélération de l’immigration aux États-Unis. Et Soros qui spécule « a doublé ses positions de pari à la baisse sur les bourses américaines au 16 mai ».
L’invasion de l’Europe qu’il finance est une bonne affaire pour Soros
Quant à l’Europe, c’est plus violent, et plus ouvertement cynique. Soros ne se fait nulle illusion sur les conséquences de l’invasion : « Il sera objectivement difficile à l’Europe d’absorber plus d’un million de migrants ». Et cependant, Soros qui milite et finance n’en démord pas : « Elle doit en accepter au moins un million par an, en payant leur logement, les soins de santé et d’éducation pendant au moins deux ans. » Le même estime toutefois que les dirigeants européens sous estiment ces coûts qu’il évalue lui à « dix milliards d’euros par an ». Et s’ils ne veulent pas voir la vérité c’est qu’ils « ne savent pas où trouver cet argent ». Impossible de le prendre sur le budget courant, il faudra emprunter, dit cet expert de la finance. D’où sa conclusion toute simple : « L’Union européenne est au bord de l’effondrement. »
C’est là que Soros je spécule rentre en fonction, tout faraud. Selon le Wall Street Journal, le Soros Fund Management LLC a acheté « plus de 19 millions d’actions de Barrick Gold Corporation, une position qui a gagné plus de 90 millions de dollars depuis la fin du premier trimestre », et un million d’actions des mines Silver Wheaton Corporation, dont la cote a augmenté pour l’instant de 28 %. Ça ne va donc pas mal pour George Soros. Pour être militant on n’en est pas moins homme. L’invasion et l’explosion de l’Europe et des États-Unis sont aussi de bonnes affaires.
Pauline Mille
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