22 février 2016

Vagues d’applaudissements pour une ondulation fictive...

Quand la grande presse est unanime, il y a toujours anguille sous roche. Cela est d’autant plus vrai que très peu de journalistes sont en mesure de faire des vérifications. Dans ce cas précis des ondes gravitationnelles, tout est fait pour nous ramener au « dieu » Einstein, dont, pourtant, nous savons parfaitement qui il est (voir :Einstein, escroc ou mythomane ?).

Contrairement aux journalistes profanes qui relaient avec enthousiasme ce qu’ils présentent comme la découverte du siècle, les scientifiques qui en parlent y mettent beaucoup de bémols, mais pas trop, car le bûcher n’est pas loin. L’article ci-après ose aller plus loin que les autres.
 
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La chasse aux « ondes gravitationnelles » ne représente pas seulement une entreprise aussi médiatiquement amplifiée qu’expérimentalement branlante et guidée par une logique inductive plus qu’outrancière. Plus fondamentalement, elle ne représente ni plus ni moins qu’une fraude supplémentaire après tout ce qui se targue de consolider le principe sacrosaint du relativisme pseudo-scientifique. L’ensemble de la communauté astrophysique (dévolue au « dieu » Einstein) s’était déjà illustrée l’an dernier en criant à la « découverte » du siècle lorsque le double observatoire d’ondes gravitationnelles situé à Livingston (Louisiane) et Hanford (Washington) annonça (le 14 septembre) l’enregistrement de signaux en provenance d’un « événement cataclysmique dans l’univers lointain ». La rumeur que de tels signaux représentaient certainement le « sillage » tant espéré d’une « pulsation » gravitationnelle s’était par la suite répandue comme une traînée de poudre à travers les réseaux sociaux. Au bout du compte, l’observatoire ne confirma ni ne nia jamais la rumeur. Chose pour le moins étrange s’il se fût agi, effectivement, d’une véritable déformation ondulatoire de l’ « espace-temps ». Pourquoi ne pas en avoir publié les résultats (ne s’agissait-il, en définitive, que de signaux de calibrage électroniquement auto-induits, voire délibérément introduits dans les détecteurs ?) en sorte de fournir une base de comparaison avec les soi-disant « détections » du 11 février dernier ? C’eût été la chose authentiquement scientifique à faire. Non, il apparaît qu’une volonté non-scientifique gouverne ce projet destiné à marquer le centième anniversaire de la dernière prédiction non-vérifiée de la relativité générale (qu’utilise la physique contemporaine pour décrire la gravitation). La patience des faussaires était, semble-t-il, arrivée à terme. Nous considérons donc, dans ce qui suit, ce que sont les bases réelles (essentiellement illogiques) de ce claironnage démesuré censé parachever une fois pour toutes le couronnement d’ Albert « le grand »—l’archétype « scientifique » sioniste.

La première détection directe d’émission d’ondes gravitationnelles vient d’être, nous dit-on, enregistrée par des chercheurs travaillant sur le Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory1 (ou LIGO) aux États-Unis, le plus grand observatoire d’ondes gravitationnelles au monde. L’évènement fut célébré le 11 février dernier et immédiatement relayé à grands cris par la presse internationale, irrépressiblement désireuse d’assister enfin à l’irrévocable canonisation d’Albert Einstein et de sa théorie de la relativité générale.

Car cette observation, nous dit-on également, apporterait la preuve expérimentale définitive de l’une des dernières prédictions non-vérifiées de la théorie einsteinienne de la relativité générale (pour rappel, la relativité générale fournit une théorie alternative de la gravitation en termes de géométrie courbe d’ « espace-temps »2). Cette dernière conjecture que les ondes gravitationnelles (ou « vibrations » de l’« espace-temps ») se déplaceraient à la vitesse de la lumière et que les transporteurs supputés de l’interaction gravitationnelle (les « gravitons ») seraient sans masse (et donc, en principe, indétectables).

Un certain nombre de physiciens aujourd’hui tentent de trouver des affinités entre la gravitation basée sur la courbure de l’espace-temps d’Einstein et l’électromagnétisme de Maxwell, afin de renforcer la première (une somptueuse construction néo-Pythagoricienne physiquement aberrante) par référence au prestige inébranlable de la seconde. En faisant appel aux équations de Maxwell reformulées sous forme relativiste restreinte et réarrangées en présence d’un « champ » gravitationnel (mathématiquement expliqué par truchement tensoriel einsteinien3), les astrophysiciens peuvent alors parler d’ « ondes de gravité », comme s’il s’agissait de phénomènes physiques réels ne souffrant aujourd’hui aucun doute expérimental.

Le cadre comparatif général peut se dresser comme suit : de la même manière qu’une particule chargée et accélérée sera la source d’un rayonnement électromagnétique, ainsi l’accélération d’une masse macroscopique génèrera un « rayonnement gravitationnel ». Se dissipant par suite, cette énergie sera-t-alors émise sous forme d’ondulations de l’espace-temps. Cependant, à la différence des ondes électromagnétiques émises à travers l’espace-temps, les vibrations gravitationnelles—générées, par exemple, par l’accélération de deux masses se télescopant—« gondolent » le « tissu » de celui-ci en se propageant tous azimuts à partir de leur source à la vitesse de la lumière.

Revenons sur la « découverte » du 11 février 2016. Sur la base de la prédiction d’Einstein de 1916, les scientifiques raisonnèrent par induction, postulant que les systèmes astronomiques binaires étaient les plus aptes à suppléer les émissions d’ondes gravitationnelles tant désirées. Pourtant, pas la moindre détection à se mettre sous la dent… jusqu’à septembre dernier (2015), par LIGO—détections qui s’avérèrent, en fin compte, un faux signal. Cinq mois plus tard, de nouveau une seule « détection », de nouveau présentée comme base d’une démonstration définitive. L’induction de fond derrière cette présentation des choses ne semble guère compatible avec ce qui peut honnêtement être appelée « une découverte scientifique ».

Mais avant même de s’interroger de manière réfléchie et critique sur la nature de ces putatives « ondes gravitationnelles », il conviendrait de considérer un tant soit peu le caractère hautement fictif des populaires « trous noirs »—supposés ici être causativement corrélés au phénomène d’émission d’ « ondes de gravité ».

Un trou noir est usuellement décrit comme un lieu dans l’espace où la gravité est si monstrueusement considérable qu’aucune matière (ou énergie) ne pourrait s’en échapper, à moins de pouvoir se déplacer à une vitesse excédant celle de la lumière (ce qui est impossible, selon les lois de la physique).

Certes, mais qu’asserte, en substance, la théorie relativiste souche ?

1) les lois de la physique sont identiques dans tous les référentiels inertiels ;

2) la vitesse de la lumière dans le vide est la même pour tous les observateurs.

Sur la base même de ces deux postulats fondamentaux, la théorie acclamée des « trous noirs » (dite relativiste en son origine conceptuelle), c’est-à-dire de la génération d’une « densité infinie » sous l’effet d’un effondrement gravitationnel insurmontable, apparaît curieusement inconcevable (au sens d’illogique). Car une « densité infinie »4 est inaccessible en physique et contredit par-là les prémices mêmes à la fois de la dynamique newtonienne et de la relativité restreinte (sur laquelle la relativité générale est censée être fondée). Il s’ensuit qu’une « énergie infinie » est identiquement inaccessible ; ou, pour le dire autrement, qu’aucun corps matériel ne peut atteindre la vitesse de la lumière dans le vide.

On entend répéter ad nauseam que la relativité générale supplée la fondation causale des singularités gravitationnelles (i.e. des « points » de masse infiniment denses, ou « points » infiniment énergétiques). Une contradiction insurmontable demeure pourtant : la relativité restreinte, qui est un cas particulier de la relativité générale, exclut par définition les singularités ou « points » de « densité infinie ». Relativité restreinte et générale se valident mutuellement. Dès lors, si l’une exclut un x, l’autre ne saurait lui servir de fondation causale sans entraîner l’invalidation logique des deux volets de la théorie einsteinienne.

Pas besoin, donc, d’épiloguer plus avant sur cette question. Les singularités gravitationnelles représentent des entités monstrueuses impossibles, selon la physique même des promoteurs de la gravitation d’Einstein (cette théorie frauduleuse mais essentielle à la perpétuation du conte intouchable de l’expansion de l’univers). Nulle théorie ne saurait survivre ad vitam aeternam une telle contradiction intrinsèque.

SÉBASTIEN RENAULT 
 

Notes

1 « L’Observatoire d’ondes gravitationnelles par interférométrie laser ».

2 Il est crucial ici de se rappeler, en dépit du prestige quasi mystique dont jouit cette théorie et le nom officiel qui lui est attaché, que conceptualiser et se représenter mathématiquement l’espace-temps comme un continuum extensible à quatre dimensions ne génère pas plus de compréhension réelle quant à la nature de ce qu’on appelle l’espace que quant à celle de l’action de ce qu’on appelle la gravité. Ces choses, quoique quantifiables et donc essentiellement calculables, sont, dans leur nature, essentiellement mystérieuses. La physique moderne ne dit rien de la quiddité réelle de ces phénomènes.

3 Cet outil gouverne la modélisation mathématique de la répartition de masse et d’énergie sensée « courber » la géométrie de l’ « espace-temps ».

4 I.e. de volume zéro, ce qu’un « trou noir » est censé être, par construction mathématique.


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