11 février 2016

Régression : L’orthographe considérée comme un fascisme d’exclusion


Les antiracistes du ridicule continuent à frapper. Il nous manque, il faut le dire et le répéter, un Molière pour tuer par le ridicule les nouvelles précieuses de l’antiracisme.
Une chronique des antiracistes ridicules serait possible presque au quotidien. Nous ne nous en priverons pas.

Le dernier avatar de la lutte contre l’exclusion concerne notre orthographe. On peut penser ce qu’on veut des difficultés de la langue française et juger même parfois qu’on se complique la vie pour rien. Ce n’est pas le problème. Le problème, c’est ce que sous-tend cette tentative de nivellement par le bas, qui bien sûr n’en est qu’à son début. Le ph de ce pauvre nénuphar a bon dos.

En fait il s’agit de justifier par le sms et le texto entre autres, le droit de modifier pour être de son temps. La vérité c’est qu’on veut adapter une langue liée à une culture et une civilisation à l’inculture du métissage mondialiste. Comme notre éducation nationale est incapable d’amener des masses de jeunes au niveau de l’écrit français, on va adapter cet écrit à leurs possibilités. On préfère un mauvais français à l’existence de bons élèves en français qui risqueraient de stigmatiser les autres. Tout va dans le même sens : haine de l’effort et de la difficulté considérés comme fascisants.

On ne peut que souscrire aux indignations sur le web comme celle de Bruno Guigue : « Ne nous leurrons pas : cette ahurissante « réforme de l’orthographe » n’est pas une bévue socialiste de plus, mais la dernière étape d’un vaste chantier de démolition. Car, depuis des années, le gouvernement s’acharne contre ce qui fonde la transmission même du savoir scolaire : l’acquisition des connaissances par l’apprentissage de règles communes. Relâchement de la discipline et banalisation de l’incivisme, tyrannie des parents d’élèves (désormais indemnisés pour siéger aux conseils de classe), dissolution des savoirs disciplinaires au profit d’une « interdisciplinarité » vaseuse, suppression des classes bilingues, des langues anciennes et des bourses à caractère méritoire jugées « élitistes », mise en cause de la notation chiffrée au motif qu’elle serait « blessante » ….

Croyant atténuer les indignations de cette réforme, nos dirigeants, de plus en plus incultes d’ailleurs eux aussi, ont cru bon d’ajouter qu’en fait, désormais, « plusieurs orthographes seraient possibles pour un même mot . Ponce Pilate du français crucifié! il signifie que c’est sans importance, que c’est la même chose, d’écrire « oignon » ou « ognon ».

On peut voire une photo de manifestants, des profs sans doute, brandissant une pancarte « tous égaux, tous incultes ». On ne saurait mieux résumer une évolution à la quelle depuis mai 68 en tout cas participent des hordes de profs de gauche.

On s aperçoit de la régression, on la condamne mais on ne va pas au fond des choses. Pourquoi faire du français une langue simplifiée dans le but de devenir simpliste ? La réponse est simple et évidente par idéologie antiraciste, par haine de la chère petite tête blonde qui dépasserait encore du lot de la diversité souhaitée.

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