07 janvier 2016

Le pétrole chute brutalement dans le sillage des marchés chinois


Après la fermeture des marchés chinois pour cause de forte chute des indices, les investisseurs ont adopté une position défensive. Le CAC 40 a ouvert sur une baisse de 3%, à l'instar des places de Francfort et de Londres. Du côté du pétrole, le WTI et le brent chutaient de près de 3%.

Les Bourses européennes ont ouvert en forte baisse jeudi, entraînées par le recul des marchés chinois, qui ont fermé prématurément alors que la Chine a accéléré la dévaluation du yuan. 

12h17 - Les valeurs chinoises attendues en recul à Wall Street

Le géant chinois Alibaba pourrait souffrir, comme l'ensemble des valeurs chinoises cotées à New York, après un nouveau plongeon des Bourses chinoises dans le sillage d'une dévaluation du yuan. Le géant chinois du commerce en ligne perdait 4,7% à 73,72 dollars dans les échanges d'avant-Bourse. 

11h36 - Le prix du pétrole continue à dégringoler

Après avoir atteint un plus bas depuis juillet 2004, jeudi, le brent continue à chuter, affecté par la déconfiture des marchés chinois. A 11h22, il chutait de 2,62% atteignant une valeur de 33,48 euros le baril. Même son de cloche pour le WTI, dont le cours chutait de 2,79% à 33,09 euros. 
 
11h - Les Bourses scandinaves chutent de plus de 4%

Les indices boursiers à Stockholm, Oslo et Helsinki chutaient de près de 4% en milieu de matinée jeudi, entraînées par les craintes des répercussions de la crise boursière en Chine sur les économies nordiques. Vers 9H35 GMT, Stockholm reculait de 3,77%, Helsinki de 4,16%, tandis qu'à Oslo la baisse était de 4,09%.

Copenhague baissait aussi, mais moins fort, de 2,49%, après la publication de bons chiffres pour l'emploi au Danemark. En Suède l'équipementier télécoms Ericsson reculait de 4,40%. En Norvège, le poids lourd Statoil (-6,19%) faisait les frais de la perspective de prix bas du pétrole pendant longtemps. En Finlande, Nokia, bien implanté sur le marché chinois, perdait 3,22%. 
 
10h40 - Madrid perd plus de 3%

La Bourse de Madrid perdait près de 3% jeudi, un peu plus d'une heure après l'ouverture, inquiète de la nouvelle déroute des marchés chinois qui ont fermé prématurément pour la deuxième fois en une semaine.

L'indice vedette de la Bourse de Madrid, l'Ibex 35, lâchait 2,89% à 8.931,40 points vers 10H30 (09H30 GMT), après avoir décroché de plus de 3%. 
 
9h20 - Les matières premières en baisse

L'indice sectoriel des valeurs liées aux matières premières enregistre la plus forte baisse en Europe (-5,17%). A Paris, ArcelorMittal chute de 6%. Les prix du pétrole continuent parallèlement de baisser et atteignent des niveaux inédits depuis les années 2000, entraînés par le ralentissement de l'économie chinoise mais également par la hausse des stocks et les tensions au Moyen-Orient, qui rendent improbable une baisse de la production. Le baril de Brent perd 4,2% à 32,65 dollars. 
 
9h08 - Forte baisse du CAC 40 à l'ouverture

A Paris, l'indice CAC 40 est en baisse de 2,47% à 4.369,76 points à 9h08 et aucune valeur n'est en hausse au sein de l'indice élargi SBF 120. La Bourse de Londres perd 1,99% et celle de Francfort 2,83%. L'indice EuroStoxx 600, qui regroupe les principales valeurs européennes, recule de 2,41% et l'EuroStoxx 50 des valeurs vedettes de la zone euro cède 2,57%. 
 
7h - La Chine et Wall Street en berne

Plus tôt dans la journée, les Bourses chinoises ont fermé de manière anticipée au terme de moins d'une demi-heure d'échanges après avoir chuté de plus de 7%, déclenchant ainsi pour la deuxième fois de la semaine le dispositif du "disjoncteur" qui permet de fermer les marchés en cas de forte baisse. Mais la fermeture de Wall Street a également contribué à provoquer ce mouvement baissier. La Bourse de New York a ainsi fini, mercredi, à un plus bas de trois mois à 16.906 points, soit une baisse de 1,47%.

La baisse du yuan annoncée par les autorités chinoises ont de nouveau attisé les spéculations autour du ralentissement économique chinois. Les minutes de la Réserve fédérale américaine (Fed) n'ont pas permis de rassurer les investisseurs sur la solidité de la reprise économique américaine. Enfin, l'annonce par la Corée du Nord d'un essai "réussi" de bombe à hydrogène a également accentué le risque géopolitique.

(avec AFP et Reuters)
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