L'Institut alimentaire de l'Université de Guelph estime que la hausse du prix des légumes pourrait passer de 2 % à 4 % , tandis que les prix des viandes augmenteront encore de 4,5 % en 2016.
Les familles canadiennes moyennes peuvent s'attendre à dépenser environ 345 $ de plus pour leur panier d'épicerie en 2016, selon l'Institut.
« Ça fait vraiment peur. J'ai deux garçons adolescents », déclare Mme Sauvé.
« C'est plus important pour moi que [mes enfants] mangent. Même si on a de la nourriture à la maison, je choisis de ne pas manger pour m'assurer qu'il y en aura toujours suffisamment pour eux. » — Shelley Sauvé
Une alimentation modifiée
Shelley Sauvé indique qu'elle a réduit son budget pour le lait, en passant de 7 litres à 3 litres par semaines. La Winnipégoise n'achète plus du tout de viande, et a plutôt décidé d'opter pour les légumineuses.
« Le prix de la salade est très très élevé. Les fruits, les légumes, tout ça. La viande a été totalement retirée de nos assiettes à la maison, parce que c'est beaucoup trop cher », dit-elle.
Elle ajoute que sa famille est sensible au gluten, ce qui représente une contrainte supplémentaire. Ses fils sont tous deux atteints de troubles du spectre autistique, et Shelley Sauvé estime que le blé aggrave leurs symptômes. Elle-même est intolérante au gluten.
La somme qu'elle réservait auparavant pour son budget d'épicerie hebdomadaire ne suffit désormais qu'à l'achat d'aliments pour trois jours.
Le recours à la banque alimentaire Moisson Winnipeg, et, à l'occasion, aux repas offerts par une soupe populaire, lui permettent de compenser.
L'année dernière, Shelley Sauvé a découvert que sa famille était admissible au programme de logement de l'organisme Habitat pour l'humanité. Elle espère bientôt emménager dans une maison nouvellement construite.
« Si nous déménageons assez tôt, l'été prochain nous ferons un jardin », déclare-t-elle.
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